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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 01:05


" Est-ce que les mots sont comme des médicaments ?
Est-ce qu'ils peuvent guérir les gens ?
"
François Chaffin


Evidemment !...
Les placebos en sont démonstration exemplaires pour guérir le corps... et les mots d'amour
ont le même effet sur l'âme...
Les mots sont des magiciens qui redonnent couleur aux jours gris qui font la gueule, quand leur douceur
nous parvient jusqu"aux oreilles...

Les mots sont des guérisseurs nés... ou des tueurs.. suivant d'où ils partent et quels buts ils nourrissent...
Les mots sont à manipuler avec précaution, on ne sait pas toujours les maitriser...
Ils jaillissent parfois sans raison, et dévoilent l'intime... ou bien le recouvrent d'une couche protectrice...
Sait-on jamais mesurer la profondeur et l'impact réel des mots que l'on emploie ?...
On les envoie et on les jette sans plus aucun pouvoir sur eux...
Est-ce que ce sont les mots qui sont des médicaments ou les intentions glissées dessous, qui soignent,
guérissent ou assassinent ?...

Les mots ont ce pouvoir particulier, de changer de sens et de contenu suivant le ton, le moment ou lieu où ils se matérialisent...
Il y a des mots d'amour qui blessent autant que des mots de haine qui soulagent...
Le pouvoir n'est donc pas lié aux mots de façon intrinsèque et leur destinée ne peut jamais être connue
d'avance...
Les mots sont aussi parfois des bombes à retardement, quand il nous faut faire preuve de réflexion et de
perspicacité pour en dégager le but...

L'insolence des mots peut être l'électro choc nécessaire pour changer le cours de la vie, et l'engager vers la voie qui guérit du mensonge et de l'hypocrisie, qui fait mourir à petits feux les relations sociales et les personnes qui en souffrent...
Les mots peuvent être notre salut comme notre cancer. Chacun choisit son camp quand il prononce les mots qui viennent du coeur ou ceux qui visent à servir des intérêts.
Les premiers se reconnaissent à leur action analgésique sur les mauvais coups de la vie, les autres au
durcissement des symptômes de mal-être et de dévalorisation de soi...
Tous les médecins savent que les mots qui soigneront d'abord leurs patients ne sont pas ceux qui siègent au coeur du Vidal, mais bien ceux qui accompagneront les termes compliqués qui posent un diagnostic...

Quelques mots d'amour et de bienveillance, font partie de la trousse d'urgence, que chacun devrait garder sur soi, pour parer à toutes les situations de souffrance auxquelles il sera confronté dans son existence.
Mais reconnaissons qu' il est parfois plus facile d'administrer une piqûre de sédatif, plutôt que d'ouvrir son coeur et sa conscience, au pouvoir que nous détenons, de réanimer les corps et les esprits
psychologiquement abimés...

Ne nous sous-estimons pas, il y a des formules magiques toutes simples pour guérir... et il ne tient qu'à
chacun de les formuler pour se sentir vraiment magiciens...
...




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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 01:04


" Ne juge personne avant de te mettre à sa place.
Ce vieux proverbe rend tout jugement impossible, car nous ne jugeons quelqu'un justement que parce que nous ne pouvons pas nous mettre à sa place.
"
Emil Michel Cioran


Nous sommes, donc nous jugeons...
cela pourrait être aussi une autre maxime existentielle...
Le fait d'émettre une opinion peut toujours être entendu comme une prise de position et donc un jugement rendu.
Quelle est la frontière entre l'expression de sa propre pensée et le jugement ?...
Suivant les oreilles qui l'entendent, cette mise en mots de nos réflexions peut être prise pour jugement comptant... et content...

On s'accorde souvent à dire que l'on ne peut juger personne sans connaitre tous les tenants et les aboutissants d'une histoire, mais dans les faits, c'est très différent.
Bien que fidèle et fière partisane de cette défense du jugement hâtif, il me faut bien reconnaître qu'il m'arrive de juger sans savoir, et plus particulièrement quand je suis émotionnellement impliquée dans l'affaire...
Mea culpa bien sûr, mais un aveu de mal jugement peut-il effacer les conséquences parfois fâcheuses qui en découlent ?...

En regard qui se pose en miroir, je reçois le jugement des autres... comme tout le monde, sur mon univers et sur ma vie,
alors même que secrète par nature, je suis forcément objet de jugements qui ne peuvent prendre en compte que les éléments que je laisse transparaitre, réducteurs et parcellaires, faits de contradictions et d'incompréhension...
La question du jugement peut alors se poser différemment.
On ne peut pas s'empêcher de juger ni d'être jugé, mais on peut n'y accorder que très peu d'importance, et décider que le seul jugement valable, c'est le sien propre sur sa vie...
Que chacun agisse en son âme et conscience pour mener à terme sa vie, et laisse autrui libre de faire de même, sans chercher à influencer, à comprendre ce qui ne peut l'être que de l'intérieur, ni à croire qu'il possède une quelconque vérité de vie digne d'être transmise par ce biais-là...

Le mécanisme du jugement sert aussi à chacun d'entre nous, à se positionner dans sa vie propre en nous permettant d'imaginer ce que l'on pourrait faire dans des situations auxquelles nous ne sommes pas personnellement confrontés.
Le jugement quand il ne se veut pas moralisateur, peut être un champ ouvert vers d'autres possibilités de réflexion, et agrandir notre espace de vie à une universalité soudain tangible... Parce que, ce que l'on juge, ce sont toujours des comportements, des actions ou réactions... et on les juge parce qu'on s'imagine dans cette situation, avec notre histoire, nos représentations et nos idées reçues... c'est-à-dire de façon unique et singulière...

Si nous pouvions réellement nous mettre à la place de quelqu'un, nous n'aurions pas de jugement, mais seulement des réactions...
Nous ne pouvons pas reproduire dans nos cerveaux, le cadre de pensée et de ressenti de l'autre, nous ne pouvons penser que par ce que nous sommes... Et même avec des histoires qui se ressemblent, à quelques détails près, ce sont ces détails qui font toute notre différence...
Nous pouvons utiliser des mots qui se ressemblent, mais c'est toujours à nous qu'ils ressemblent ,plus qu'à des paroles universelles...
Nous avons tous en nous des mots qui nous ressemblent, et qui ne ressemblent qu'à nous...

Mais c'est avec les mots qui nous ressemblent, que nous pouvons dire aux autres, les paroles qui rassemblent...
parce que chacun dans notre bulle, nous vivons des destins similaires, dans lesquels nous évoluons comme nous le pouvons, à notre façon...
Notre point de rencontre avec l'autre se situe toujours sur la frontière commune de l'humanité...
Certains la gardent du haut de leurs miradors, mitraillette au point pointée sur tout ce qui ne pense pas comme eux, d'autres se contentent de surveiller la ligne de démarcation, veillant à ne pas se laisser envahir par des idées et préjugés qui viendraient d'ailleurs...
Les frontières... ce sont nos limites d'acceptation de l'invasion du monde extérieur sur notre terrain intime et personnel...

Le jugement n'est pas mauvais en soi, il n'est qu'esprit critique, propice à nous protéger d'adhésions irréfléchies à des points de vue extérieurs...
Mais gardons-nous des effets de mode et d'entrainement qui peuvent nous pousser à suivre le mouvement sans raisonnement...
...


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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 01:00

" Si tu doutes de tes pouvoirs, tu donnes des pouvoirs à tes doutes."
Claude d'Astous


Comme disait Camus, les doutes sont ce que nous avons de plus intimes, parce qu'ils ne s'appuient pas sur une réalité, mais sur la représentation que nous nous en faisons.
Si les doutes naissaient de quelque chose de concret, ils deviendraient des certitudes...
Aussi faut-il être plus fort que ses doutes, et savoir, dans l'ignorance, prendre le parti qui peut nous porter plus loin, plutôt que de piétiner sur des hésitations et des "peut-être" destructeurs qui nous paralysent dans des pensées limitantes...

Bien plus facile à dire qu'à mettre en pratique... Peut-être... mais peut-être pas non plus...
C'est une décision à prendre : celle de croire à ses rêves, plutôt qu'aux impossibilités de les réaliser...
C'est un angle de vue à adopter, une nécessaire prise de position pour apprécier la vie du côté "défi" plutôt que du côté "perdu d'avance"...
Commencer à douter, c'est commencer à s'arrêter sur le pourquoi plutôt que sur le comment... et ce qui fait avancer c'est de chercher à trouver le "comment faire" plutôt que de s'interroger sur le "à quoi bon ?"...

Des considérations philosophiques auxquelles il est parfois difficile d'adhérer quand rien ne présage qu'on est sur la bonne voie...
Et alors ?...
Imaginer tous les obstacles qui peuvent nous empêcher d'arriver au bout de notre voyage projeté, ne donne guère envie de le continuer... autant poursuivre sa marche en avant, même si les murs semblent se resserrer autour de nous...
Après tout, on crée tous notre propre histoire, et dans les histoires... tout peut toujours arriver... selon les caprices de l'auteur et du metteur en scène...
Les histoires sont pleines de rebondissements... et notre vie n'échappe pas à cette logique de l'inattendu...

Nous récoltons les fruits des graines que nous plantons, sans jamais connaitre à l'avance la météo...
Les prévisions de Météo France nous décourageraient bien de planter quoi que ce soit si on les écoutait.
..

La vie joue sur le même diapason d'incertitude...
La réalité peut naturellement nous obliger à revoir certaines de nos envies, parce que jouer les Don Quichotte de la vie est une perte de temps et d'efficacité. Si une chose est prouvée comme étant impossible, il est idiot de combattre cette vérité.
Mais si la réalité n'est pas contre nous, tout est permis...

Ne jamais fermer les yeux sur les impossibilités... ni sur les possibilités...
Croire que ce qui n'est pas impossible peut toujours être tenté...
Savoir qu'on a les moyens de ses rêves... puisqu'on en a eu l'idée...


Et planter sa vie au soleil et à la pluie de ses envies pour faire pousser son bonheur...
Sans prêter plus d'attention que nécessaire aux mises en demeure de la peur... ...


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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 00:32

 

" L'amour est aveugle ? Quelle plaisanterie ! Dans un domaine où tout est regard !"
Philippe Sollers


L'amour n'est ni aveugle ni mal voyant,
C'est un acte volontaire de fermer grand les yeux...
Pour entretenir nos rêves et nos désirs fougueux,
Indépendamment de tout réel existant...

Le regard est un nichoir où couvent nos histoires

Avant de prendre envol vers leur espoir...
Les jeux de l'amour n'y doivent rien au hasard,
Quand l'œillade s'érige en maitre du traquenard
Et que nos silences ostentatoires sont bien plus bavards
Que tous les discours qu'on pourrait avoir...

Que la pupille s'agrandisse, et que l'iris s'épice,

De l'effronterie complice qui annonce les prémices,
D'une suite annoncée avec malice en coulisse ,
Et l'on imagine déjà cette nouvelle esquisse,
En tête, in extremis, de notre love box office,
Nul besoin de Live Box pour se connecter au délice...

L'amour ne cherche pas la rime du toujours,
Quand il savoure dans le contrejour,
Le velours de l'œil qui s'enamoure,
Promettant de son glamour, un parcours
Dont l'imagination dessine les contours,
Et que le regard accueille et défie sans détour...

Ce n'est qu'ensuite que l'amour feint de ne pas voir

Quand sorti de sa préhistoire, et des secrets de son boudoir,
Il se met à la barre d'un voyage en duo et en balançoire,
Entre réel et illusoire, confronté à son histoire,
Il rue dans ses brancards, met ses bécarres,
Et préfère se voiler le regard...

L'amour n'est ni aveugle ni mal voyant,
C'est un acte volontaire de fermer grand les yeux...
Pour entretenir nos rêves et nos désirs fougueux,
Indépendamment de tout réel existant...

Les yeux grands fermés pour garder le cœur bien ouvert,
Et ne pas se laisser troubler par les courants d'air,
Qui pourraient faire que le sentiment s'altère...
Les yeux grands fermés pour que la raison se modère,
Et que domine l'envie sincère et nécessaire,
D'apprécier de l'amour toute sa lumière et son mystère...

L'amour n'est ni aveugle ni mal voyant,
Mais pour passer les caps délicats,
Il faut porter volontairement parfois,
Des verres teintés par dessus ses montures de sentiment...




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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 23:59

Cliquez pour dérouler les articles…

 

667 -- L'infinie relativité des choses...

" Si l'on apprenait qu'il ne nous reste qu'une seule journée à vivre, ce qui nous parait catastrophique deviendrait soudain très relatif."
Catherine Rambert

 

668 -- Poisson d'avril ?...

" Son arme principale était l'ordinateur, le meilleur bastion des anonymes et des lâches."
Harlan Coben

 

669 -- Pulsation lancinante...

" Elle était dans sa pensée comme une écharde dans le doigt, d'autant plus douloureuse qu'on la voit à peine."
Edmond Jaloux

 

670 -- 13 Bis...

" 13 bis, est-ce un nombre pair ou impair ?"
Raymond Queneau

 

671 -- Les visions du réel...

" L'opinion est quelque chose d'intermédiaire entre la connaissance et l'ignorance."
Platon

 

672 -- De l'utilité des rêves...

" Les rêves ont été créés pour qu'on ne s'ennuie pas pendant le sommeil."
Pierre Dac

 

673 -- Les projections paralysantes...

" C'est ce que nous pensons déjà connaître qui nous empêche souvent d'apprendre."
Claude Bernard

 

674 -- L'improbable...

" Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité."
Arthur Conan Doyle

 

675 -- Vide-bonheur...

" Il y aurait de quoi faire bien des heureux avec tout le bonheur qui se perd en ce monde."
Duc de Lévy

 

676 -- Etre à soi...

" La liberté, c'est l'homme. Même pour se soumettre il faut être libre. Pour se donner, il faut être à soi."
Jules Michelet

 

677 -- Go on !...

" Si nous sommes dans la bonne direction, tout ce que nous avons à faire, c'est de continuer à marcher."
sagesse boudhique

 

678 -- Traces de soi...

" Certains entrent dans notre vie et ne font que passer ; d'autres s'y attardent et laissent des empreintes qui nous transforment à jamais."
Auteur Inconnu

 

679 -- La vraie force de la pensée positive...

" Vous ne résoudrez peut-être pas tous vos problèmes en adoptant une attitude positive, mais vous agacerez tellement de gens que ça en vaudra la peine."
Helm Albright

 

680 -- Dialogue incertain...

Envers mais pas contre tout...

 

681 -- Comme dans les histoires...

 " On ne s'aime jamais comme dans les histoires : tout nus et pour toujours. S'aimer, c'est lutter constamment contre des milliers de force qui viennent de nous ou des autres."
Jean Anouilh

 

682 -- Faire les comptes...

" On ne devrait jamais attendre d'être forcé par la maladie pour s'arrêter et réfléchir à ce qui compte vraiment dans la vie."
H.Jackson Brown

 

683 -- Bombeck Land...

" Imaginez le monde comme un grand bac à sable, donné pour que nous y jouions comme des enfants."
Judith Milburn

 

684 -- Le bon sens spontané ?...

" Pour ne pas les égarer, mets les choses toujours où tu les mettrais spontanément. On n'oublie pas ce qu'on ferait toujours."
Paul Valéry

 

685 -- Reprise de balle...

" Les passionnés soulèvent le monde, et les sceptiques le laissent retomber."
Albert Guinon

 

686 -- La bonne dose...

" Ne deviens pas plus sage que nécessaire, tu deviendrais stupide !"
L'éclésiaste

 

687 -- En ces temps de crise...

" Faites l'amour pas les magasins !"
Christophe Rioux

 

688 -- L'algèbre humain...

" Notre avoir s'augmente de ce que l'on donne."
Jean-Pierre Bianchi

 

689 -- Quoi que l'on fasse...

" Lorsqu'il y a une action, il y a toujours réaction."
Albert Einstein

 

690 -- Les "parce que" inutiles...

" L'amour n'est ni raisonnable, ni raisonné. C'est une évidence, une intuition."
Anne Bernard

 

691 -- Des gens qui nous ressemblent...

" Elever un enfant, c'est lui apprendre à se passer de nous."
Ernest Legouve

 

692 -- Vive l'ego...

" Aucun auteur ne songe à mettre en doute une critique favorable."
Jean-Jacques Gautier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 00:58

" Aucun auteur ne songe à mettre en doute une critique favorable."
Jean Jacques Gautier


Les critiques et les reproches que l'on essuie, souvent, on est tentés d'en questionner le bien-fondé, mais les compliments... Très peu d'entre nous sont tentés de les remettre en cause... Un compliment se reçoit pour ce qu'il est : un peu de douceur propice à nous réchauffer le coeur...
Les auteurs, et les artistes en général, exposés sans arrêt à la critique, forment et déforment leur estime personnelle à la lueur des regards externes qui se posent sur leurs univers. Qu'ils s'en défendent ou le reconnaissent, le regard lapidateur voire "lapidatueur", les heurtent dans leur sensibilité...

Nous sommes tous cabots dans l'âme, et même si nous ne sommes pas nécessairement à l'affût de l'approbation générale, il nous est plus agréable de se sentir bien reçus que mal jugés.
Aussi blindés que l'on soit, nous avons toujours des lucarnes ouvertes sur le monde extérieur, par lesquelles le sentiment général ambiant diffuse ses relents vers nos intérieurs
.

La critique est difficile à admettre quand elle émane de la mauvaise compréhension de ce que l'on a voulu transmettre...
Ce qui nous parait tellement clair, à la limite de l'évidence, nous oublions qu'il faut parfois l'expliciter jusque dans les moindres détails pour que d'autres puissent atteindre la même limpidité quant à cette évidence de fait
...
La critique doit jouer ce rôle délicat, de pointer sans détruire, les zones d'ombre de nos actes et actions, de nos œuvres et de nos chef d'œuvre s'il en est...

L'artiste qui offre au monde le résultat de de son "travail" n'a pas seulement pour but de faire connaître ce dernier, mais bien d'en tirer l'approbation qui justifiera l'utilité de ce temps passé à modeler sa création. Tout artiste qui s'expose cherche reconnaissance et amour...
Tout acte de création est par essence, profondément narcissique, puisqu'il procède d'un besoin de matérialiser, par une trace concrète, la force de pensée qui habite l'artiste jusqu'à l'obsession. L'idée de recherche de la perfection y est présente en toile de fond, même si on sait pertinemment que la perfection ne s'atteint jamais...
Il y a une espèce de sensation de finitude dans une œuvre achevée qui, même si elle n'a pas atteint la perfection, laisse penser que cet achèvement est un aboutissement temporaire.

On ne songe pas à remettre en cause une critique favorable, parce qu'en matière de critique, l'artiste est le pire qui soit à l'égard de ses œuvres.

Le jugement premier, il n'a besoin de personne pour le formuler, et fait souvent preuve d'une dureté rare qui le pousse à rejeter une grande partie de ses créations au rebut, au motif qu'elles ne valent pas ce que son imagination sait créer dans l'antre de son cerveau.
La sortie en réalité du bouillonnement cérébral et mental qui l'habite, est toujours une déception, dans la mesure où la réalité offre un terrain de réalisation beaucoup plus pauvre que l'infini créatif qui existe...

Même les artistes sont des humains comme les autres, avec peut-être une sensibilité un peu plus exacerbée...
Cette sensibilité qui peut faire la force d'une œuvre, fait la faiblesse d'un être... ...


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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 00:40

" Elever un enfant, c'est lui apprendre à se passer de nous."
Ernest Legouve


Inutile de jouer à l'adulte référent
Moi ce que je leur apprends aux enfants
C'est que l'adulte est un mythe
Inventé par d'anciens enfants devenus grands
Qui tentent de se rendre puissants
Aux yeux de personnes qu'ils jugent plus "petites"...

Une grande personne
n'est pas grande par les années
Une vraie grande personne l'est par son authenticité
Une grande personne n'a pas de leçon à donner
Mais doit être un exemple auquel on a envie de ressembler
Une grande personne ne possède rien de plus qu'un enfant
Si ce n'est d'avoir capitalisé plus de temps...

Inutile de s'illusionner sur notre rôle de conseiller
Chacun trouve seul son chemin pour s'élever
Et tous les conseils et avertissements donnés
Ne servent qu'à nous conforter dans nos propres idées
Chercher à convaincre, à aiguiller et à influencer
N'est pas signe de grande maturité...

Une grande personne n'est pas un modèle sur lequel se calquer
Elle n'est qu'un chevalet sur lequel appuyer
Des toiles vierges en train de s'esquisser
Et les harmonies de couleur sont la touche personnelle
Qui ne se développe qu'à la confrontation du réel
Jamais dans des godets pré remplis
ou ayant déjà été utilisés...

Une grande personne n'a pas à se jouer
Ni sur le théâtre de la vie ni dans l'intimité
Une grande personne ne peut donner que ce qu'elle est
Un pèlerin un peu plus avancé sur le chemin de sa propre vérité
Rien ne sert de faire croire qu'on l'a trouvé
Tant qu'on garde notre bâton à la main pour continuer d'avancer...

Les enfants accueillent à bras ouverts
Ceux qui savent reconnaître leurs travers
Et ne pas s'en offusquer ni se justifier
Car leur monde contient beaucoup plus de vérité
Ce sont les grandes personnes qui apprennent à mentir aux enfants

En inventant les mensonges nécessaires pour jouer ce rôle de "grand"...

Grandeur et petitesse de parents sans mémoire,
Qui veulent maitriser et gérer des histoires
Qui ne leur appartiennent de toute façon pas...
Les enfants
ne sont ni des "sous personnes" ni des rois
Ils sont juste des gens qui nous ressemblent
Il faut en tenir compte pour vivre bien ensemble...



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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 20:19


" L'amour n'est ni raisonnable, ni raisonné. C'est une évidence, une intuition."
Anne Bernard


Peut-on jamais trouver de réelle explication au pourquoi on aime ?...
Naturellement, on peut toujours trouver quelques raisons qui justifient l'attachement... mais ces raisons ne sont jamais suffisantes pour expliquer la force d'attraction qui nous lient par deux, à coeur et à corps liés...

Certains, à force de pragmatisme et d'élucubrations cérébrales, arrivent à "justifier" leur amour... totalement étrangers, à force de logique, à l'abandon nécessaire, au lâcher prise obligé devant lequel nous jette l'amour...
Ce ne sont pas les explications, les "parce que" et les toujours qui sont le ciment de l'amour...
Les "parce que" sont inutiles, parce que l'évidence n'a pas besoin qu'on la légitime...

Oui... L'amour est une évidence, une intuition...
Qui surgit de nulle part, qui nous saisit et nous ravit...
...

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 00:16

" Lorsqu'il y a une action, il y a toujours réaction."
Albert Einstein


On croit parfois que ce que l'on fait ne sert à rien, simplement parce qu'on ne voit pas de changement ou de résultat immédiat suite à l'action initiée...
mais c'est faux : toute action entraine une réaction, qui ne se produirait pas autrement...
Même quand on ne fait rien, il se produit une réaction... qui est de ne rien se passer...

Ainsi si l'on souhaite faire changer un état de fait, peu importe l'action que l'on entreprend, l'essentiel est de ne pas rester dans la passivité de l'attente, mais de passer à l'action...
Evidemment il est préférable de cibler son action si l'on attend une réaction précise.
Agir à l'aveugle n'est pas le meilleur moyen d'arriver à ses fins, mais c'est tout de même mieux que de ne rien faire du tout...
Quelquefois on n'a pas le choix, on ne sait pas quelle est l'action à entreprendre pour déclencher la réaction que l'on espère, alors on donne des coups d'épée dans l'eau, histoire d'éclabousser de ses envies, une situation que l'on veut voir prendre d'autres reflets...

Quoi que l'on fasse, quelque chose se passe, chacun à notre place, nous avons le pouvoir de changer l'espace de notre vie...

Sorte de théorème d'évidence, propice à nous donner confiance, cette vérité-réalité nous enjoint à nous sentir maître de nos destins, plutôt que balloté à tout va, par d'impitoyables forces invisibles...
Tous, à la fois, maillon et chaîne de liaison, nous tricotons nos existences, et contribuons à faire avancer l'ouvrage de l'humanité...

Même dans des situations sans issue, nous avons toujours le choix de tenter l'impossible ou de se sentir d'avance vaincus... Et il faut bien le reconnaître, c'est toujours en tentant l'impossible, que certains vont plus loin...
Si l'humanité s'était arrêté à l'impossibilité apparente des choses, nous serions encore dans nos cavernes, à grelotter en regardant passer des mammouth velus, que personne n'aurait eu l'idée de goûter...
C'est en se confrontant aux défis de l'impossible apparent que notre imagination développe le mieux ses capacités d'action.
Mais qu'est-ce que l'action après tout, si ce n'est une réaction à une problématique situationnelle ?...

Quoi que l'on fasse, quelque chose se passe... Chacun à notre place, nous avons le pouvoir de changer l'espace...

Réaction ne signifie pas que l'action entreprise ait des répercussions conformes à nos attentes ou qui nous soient favorables, mais juste que la réalité n'est jamais indifférente ni immobile...
La vie est mouvement perpétuel, il y a ce que l'on prévoit, ce dont on a envie, ce dont on rêve, ce que l'on essuie, ce que l'on oublie et tout le reste...
La vie on ne la prévoit jamais tout à fait... mais on peut s'y mesurer à égalité en ne lui laissant pas prévoir non plus quelles seront nos réactions face à ses actions...

Quoi qu'elle nous fasse, qu'elle nous embarrasse ou qu'elle nous tracasse, qu'elle nous ravisse ou nous laisse des cicatrices, la vie agit sur notre vision générale par ses développements fortuits qui nous forcent à sans cesse adapter nos business plan préformatés qu'on se rédige dans la tête quand on n'a rien de plus important à faire...

Quoi que l'on fasse, quelque chose se passe...
Qui que l'on soit, on ne se bat qu'avec et contre soi...

A rester les bras croisés en attendant que la vie passe,
On loupe bien des opportunités hélas...

Moments doux et moments durs... Attentes réalisées ou espoirs déçus...
Comme pourrait dire quelqu'un que je connais...

Foksapasse !!!... ...

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 20:23

 

" Notre avoir s'augmente de ce que l'on donne."
Jean-Pierre Bianchi


Ce que l'on donne de soi n'est jamais un débit de ce que l'on possède, quand on donne gratuitement sans attente de retour.
C'est seulement quand les calculs d'intérêts entrent en jeu, que les comptes finaux virent au rouge...

La valeur de l'humain ne subit pas les mêmes lois que l'économie, et donner enrichit notre capital personnel, en augmentant à la fois l'estime personnelle et la satisfaction de n'être pas inutile en ce bas monde...

Notre "avoir" est difficilement définissable...
Ce que l'on possède chacun le plus réellement, en définitive, c'est une vision de la vie singulière et unique,qui nous permet d'apporter notre pierre à l'édifice commun de la vie.
Les possessions matérielles ne constituent en rien notre trésor personnel. Celui-ci, provient pour une part de notre dotation initiale à la naissance, augmenté de nos expériences personnelles, positives et négatives, qui nous façonnent et nous font ce que nous sommes...

De la même manière que l'on parle pour être entendu et compris, on donne pour être reçu et recueilli. Même si le don est gratuit, il peut tout à fait avoir pour finalité de contribuer à quelque chose pour autrui...


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