Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rechercher...

Archives...

12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 15:09


Un homme âgé dit à son petit-fils, venu le voir très en colère contre un ami qui s'était montré injuste envers lui :
-- Laisse-moi te raconter une histoire...

Il m'arrive aussi parfois, de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal, et n'en éprouvent aucun regret.
Mais la haine t'épuise, et ne blesse pas ton ennemi. C'est comme avaler du poison et désirer que ton ami en meure.
J'ai souvent combattu ces sentiments.

Il continua :
-- C'est comme si j'avais deux loups à l'intérieur de moi.

Le premier est bon et ne me fais aucun tort. Il vit en harmonie avec tout ce qui l'entoure et ne s'offense pas lorsqu'il y a lieu de s'offenser. Il combat uniquement lorsque c'est juste de le faire, et il le fait de manière juste.

Mais l'autre loup, ahh.... Il est plein de colère !
La plus petite chose le précipite dans des accès de rage. Il se at contre n'importe qui, tout le temps, sans raison. Il n'est pas capable de penser, parce que sa colère et sa haine sont immenses. Il est désespérément en colère, et pourtant... sa colère ne change rien.

Il est parfois difficile de vivre avec ces deux loups à l'intérieur de moi, parce que tous deux veulent dominer mon esprit."

Le garçon regarda attentivement son grand-père dans les yeux et demanda :
-- Lequel des deux l'emporte grand-père ?

Le grand-père sourit et répondit doucement :
-- Celui que je nourris ...

Légende amérindienne

Partager cet article

Repost0
12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 15:00

Voici les conclusions d'Hector, à l'issue de son voyage...

 

" Leçon n°1 : Un bon moyen de gâcher son bonheur, c'est de faire des comparaisons.

Leçon n°2 : Le bonheur arrive souvent par surprise.

Leçon n°3 : Beaucoup de gens voient leur bonheur seulement dansle futur.

Leçon n°4 : Beaucoup de gens pensent que le bonheur c'est d'être plus riche ou plus important.

Leçon n°5 : Le bonheur, parfois, c'est de ne pas comprendre.

Leçon n°6 : Le bonheur c'est une bonne marche au milieu de belles montagnes inconnues.

Leçon n°7 : L'erreur, c'est de croire que le bonheur est le but (à se faire mieux expliquer).

Leçon n°8 : Le bonheur, c'est d'être avec des gens qu'on aime.

Leçon n°8 bis : Le malheur, c'est d'être séparé de ceux qu'on aime.

Leçon n°9 : Le bonheur, c'est que sa famille ne manque de rien.

Leçon n°10 : Le bonheur, c'est d'avoir une occupation qu'on aime.

Leçon n°11 : Le bonheur, c'est d'avoir une maison et un jardin.

Leçon n°12 : Le bonheur c'est plus difficile dans un pays dirigé par de mauvaises personnes.

Leçon n°13 : Le bonheur c'est de se sentir utile aux autres.

Leçon n°14 : Le bonheur c'est d'être aimé pour ce que l'on est.

Leçon n°15 : Le bonheur c'est de se sentir complètement vivant.

Leçon n°16 : Le bonheur, c'est de faire la fête.

(Remarque : On st plus gentil avec un enfant qui sourit (très important)
Question : Est-ce que le bonheur, c'est juste une réaction chimique dans le cerveau ?)

Leçon n°17 : Le bonheur, c'est de penser au bonheur de ceux qu'on aime.

Leçon n°18 : Le bonheur, c'est de ne pas attacher trop d'importance à l'opinion des autres.

Leçon n°19 : Le soleil et la mer, c'est le bonheur pour tout le monde.

Leçon n°20 : Le bonheur, c'est une manière de voir les choses.

Leçon n°21 : Un grand poison du bonheur c'est la rivalité.

Leçon n°22 : Les femmes sont plus attentives que les hommes au bonheur des autres.

Leçon n°23 : Le bonheur c'est de s'occuper du bonheur des autres ?
Faire très attention aux autres.....

" Avoir pas beaucoup, c'est une chose, mais avoir moins que les autres, c'est un peu comme être le dernier de la classe, ça peut rendre malheureux"

Extrait du "voyage d'Hector" de François Lelord

Livre magique qui nous emporte d'une traite dans la quête d'Hector, avec une écriture très simple, un vrai régal, qui au-delà de la légèreté et de la candeur nous pousse à une réflexion sur le bonheur, avec en trame de fond une question : ne serions-nous pas un peu trop exigeant dans notre recherche du bonheur ?
Dans un monde un peu trop dirigé par l'image, le pouvoir et l'argent, nous passons peut-être à côté de l'essentiel.....

Partager cet article

Repost0
11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 16:36
Un cheval lancé au galop
Le mors lui blesse les dents, asservi, avili
Sa crinière hérissée, comme une machine de guerre
Son corps sculptural aux sabots qui blessent la terre
Escalve vivant d'une cause à laquelle il ne comprend rien
Il n'y a plus d'hommes blancs, il n'y a plus d'indiens
Il y a deux haines qui se font face
Il y a deux guerres qui se menacent
Et là-bas, le désert qui s'embrase d'une lutte qui rend fou
D'un combat titanesque aux contours d'avenir flou...

Jadis en paix, dans un désert de merveilles et de richesses
Soudain voit apparaître de nouveaux desseins
Qui donnent un air de déjà fini à ton destin
Implacable logique du progrès humain qui tue toutes tes sagesses
Les vents tendent dans un dernier murmure
De te souffler les mots qui te renforcent et te rassurent
Mais déjà tu n'entends plus rien, sourd aux appels des éléments
Tu dois lutter avant qu'il ne soit trop tard... maintenant...

Les armes sont inégales aux cerveaux étrangers de l'avidité
Ton corps frémit sous les assauts des feux de la modernité
Au nom de l'or et des diamants, tu courbes l'échine
Impuissant devant ces rafales de mort qui te devinent
Caché dans tes croyances dérisoires face au monde sans pitié
Qui sacrifie l'intégrité au profit du dieu du pouvoir d'acheter
Quelques breloques de pacotilles en échange de ton passé
Quelques morceaux de papier promis pour oublier tes racines sacrées...

Et le ciel s'assombrit sous la colère des Dieux de la montagne
La rage au coeur et le désespoir qui sèment la gangrène
Parmi les tribus autrefois solidaires dans la hargne
Tu ne reconnais plus rien dans l'horreur de la scène...
Tes enfants gisent à terre, tes femmes gémissent et pleurent
Toi, le courageux guerrier quisortait les esprits de la torpeur
Toi... L'homme, sauvage dans cette nature, bien plus qu'humain...

Ton regard se tourne maintenant vers les nuages
Plus loin que toutes les montagnes de pierre
Plus haut que tous les soleils du paradis et de l'enfer
Quelques gouttes de sang accrochées à ton plumage
Déchu de tous tes droits dans l'indignité la plus totale
Ils t'ont pris tes terres, ils t'ont pris ton peuple, et t'ont jeté là
Au nom de la conquête, au nom du bien et du mal
Au nom de leur Dieu, au-dessus de leurs lois...

Forts de leurs savoirs inventés pour les servir
D'une puissance jamais égalée, ils ont inventé l'esclavage
Pour se sentir plus libre de se croire les nouveaux sages
Aux confins de l'Occident, dans un monde de désirs
Dans un royaume de toc où ils regardent briller
Des statues d'or sculptées de ton sang
Des bijoux qui font briller d'un éclat amer leurs enfants
Innocents descendants à qui l'on tait les vérités...

Mais la terre se souvient, l'herbe repousse toujours
Les troupeaux se reforment, le passé ressurgit, un jour,
La mort n'est qu'un passage, la mort ne veut rien dire
On peut tuer l'instant présent, l'immortalité est bien là...
Et comme l'oiseau de feu, qui renaît soudain, ivre de plaisir
De déployer encore et encore ses ailes d'argent sur tes pas
La mémoire de ton peuple se dresse devant nous
La cruauté nous poignarde le coeur de mille clous...

Et de tes croyances ancestrales jaillit un arc-en-ciel
Qui nous montre du doigt les vilenies qui nous enracinent
Notre passé qui nous rend enfin humbles et nous mine
De ta vie dénaturée aujourd'hui, de tes instincts sensuels
Qui te faisait communier avec le monde vivant
Parce que ton monde à toi, contrairement au nôtre, était vivant
Parce que les rivières chantaient et les arbres respiraient
Parce que fils du Ciel et de la Terre, tu te sentais exister...

Aujourd'hui que reste-t-il de ces guerres infertiles
Qui n'ont engendré que le mal et la haine, blessant à mort
Attisant le culte de l'indifférence et du profit mercantile
Vouant à l'échec toutes les tentatives d'accord
Aujourd'hui il ne reste que le dégoût et l'impuissance
Pour porter sur nos épaules comme un châtiment divin
Les crimes de supériorité perpétrés dans la violence
Pour se souvenir qu'il y eut un jour, dans ces plaines... des hommes indiens...

L.W. (2001)

Partager cet article

Repost0
11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 16:19

Quand Christophe Colomb, le grand blond, a découvert l'Amérique,
Tellement colon dans l'âme, il s'est crû arrivé
Là où ses instincts l'avaient mal guidé,
L'a confondu l'Inde et le Népal avec la côte Atlantique
Viva la cerveza ! mais ça rend miraud au gouvernail...
L'aurait pu prendre les bisons pour des vaches sacrées
L'a préféré prendre les sauvages pour des arriérés
Leur a appris la civilisation, en leur ouvrant les entrailles !...

Quand Newton, c'te pauv'pomme, s'en est pris une,
L'a tellement déliré, et vu le sol de si près,
Qu'il en a conclu que la gravitation, c'était pas du chiquet,
Quand tu vois ta tronche s'écraser comme une prune,
A cause d'une pomme qu'est mal tombée,
Sûr que ça remet en question tout le destin de l'humanité
Y en a plein d'autres qu'auraient rien dit
Mais Newton, lui, il en a fait toute une théorie !...

L'ami Descartes, il s'en est bien tiré avec ses fantasmes
L'a bousillé notre vision du monde pour des générations
C'est pas d'sa faute s'il avait des hallucinations
Voyait des math partout, l'était plein de sarcasmes
Il a dû en faire des cauchemars de ses équations
De son pragmatisme et de sa vision binaire
Pauvre homme, dire qu'on en a fait une lumière,
Fallait vraiment pas avoir grand chose dans le citron !...

Darwin
a sauvé le monde du Dieu Superman
Avec lui, on est descendus de haut en apprenant nos origines
C'est pas tous les jours qu'on nous allie pour nouvelles copines
Des guenons poilues qu'on doit appeler Maman

Remarque, c'était gonflé, après Descartes qu'était si carré
De prendre ce risque fou de démonter tout ça
Ca faisait du nouveau à penser, pi après tout, pourquoi pas ?
Au moins, il nous a débarrassé de la Bible et de ses contes de fées !...

Freud enfin, a marqué son époque, enfin, la nôtre d'ailleurs
Grâce à lui tout est devenu clair, en libérant notre libido
On est tous des obsédés, n'ayant jamais dépassé le stade préado
Maintenant on sait que tout est sexuel, c'est notre force et notre moteur
Vive l'anarchie transpersonnelle, c'est 30 sacs la consultation
Les vertus libératoires de l'analyse passent par le porte-monnaie
C'est mieux qu'au casino, à tous les coups, on paie
Pour essayer de se sentir moins con !...

Y en a tellement d'autres, on peut pas tous les citer
On peut juste ne pas oublier ceux-là, c'est déjà ça
Moi, j'ai pas inventé de théories, et je ne veux plus vivre comme ça
Influencée par des super marteaux, dont les dérives de pensées
Font couler le monde, par petits trous percés dans notre cerveau
Je veux me le gorger toute seule mon ciboulot
Je ne veux plus qu'on me dise quoi penser, ni maintenant, ni après...
Mon Dieu, revenez, et protégez-moi de leurs méfaits !...


L.W. (2004)

Partager cet article

Repost0
8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 15:24

On les envoie, on les jette
Ce sont des bouteilles lancées à la mer
Juste des mots qui voudraient peut-être
Dépasser l'instantané et l'éphémère...
Comme des lettres anonymes
Qui se perdent dans les couloirs du temps
Portées par les aléas des évènements
Ils chavirent au seuil de l'intime...

Je t'ai écrit tellement de mots
Je t'ai envoyé tellement de moi
Dans toutes ces lettres que tu ne lis pas
Au milieu de ces courriers de trop...
Je me sens toute petite, toute fragile
Je me sens si seule avec mes rimes plein la tête
Un horizon rétréci qui refuse mes requêtes
Qui m'abandonne sur mon îlot d'exil...

Assez de ricocher dans le vide
Des mots qui n'enfantent que leur écho
Je voudrais qu'on les écoute, qu'on les trouve beaux
Et qu'ils sortent d'un silence qui les suicide...
Leur musique entêtante me donne la migraine
Quand par leur violence, ils m'obligent à t'écrire
Je sais bien, que pour toi... ils ne veulent rien dire
Tous ces phonèmes qui s'égrènent et me gangrènent...

Je t'envoie ces dernières nouvelles de mes vers
Il fait beau ce soir sur ma page blanche
Peu de nuages en vue, juste le bleu de l'encre qui tranche
Carte postale de mes états d'âme les plus sincères...
C'est vrai après tout, tu ne me connais pas
Je me veux correspondante attitrée
Couvrant en exclusivité, toutes mes actualités
Mes actualités t'indiffèrent... et je ne t'en veux même pas...

J'ai relevé ton nom, ton prénom
Dans un grand livre jaune et blanc
C'est formidable, des noms, y en a plein dedans
On peut sans problème choisir son Pygmalion
Je t'ai choisi sans rien préméditer, au hasard,
Je trouvais que tes initiales flattaient ma numérologie
Je trouvais qu'on était bien assortis
Il me fallait trouver un prince à mon histoire...

Juste des mots anonymes que je t'offre si tard...
Des mots de tous les jours, des mots de tous les soirs
Des mots pour moi et toi, à lire entre les lignes
Des mots sans avenir... et sans origine
Qui disent "Aime-moi"
Qui disent "J'ai besoin de toi"...

Des mots anonymes... d'auteur inconnu
Qui ne s'écrivent... que pour ceux qui les auront... lu...


L.W...

Partager cet article

Repost0
8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 00:33

Texte attribué à Nelson Mandela...


" Notre peur la plus profonde n'est pas d'être nul et incapable
Notre peur la plus profonde est d'être puissant au-delà de toute mesure
C'est notre lumière, et non pas notre ombre, qui nous effraie le plus.

Nous nous demandons : " Qui suis-je pour être brillant, talentueux et génial ?"
Mais la vraie question devrait dire : " Qui êtes-vous pour ne pas l'être ?"

Vous êtes un enfant de Dieu...
Rester jouer dans votre école maternelle n'offre aucun service au monde d'aujourd'hui
Il n'y a rien de saint ou d'illuminé à vous rétrécir,
Et à vous cacher pour ne pas insécuriser votre entourage.

Nous sommes nés pour manifester la gloire de Dieu qui est en nous
Ce n'est pas limité à certains d'entre nous, c'est en nous tous,
Quand nous laissons briller notre lumière,
Les autres ressentent, inconsciemment, la permission de faire de même...

Quand nous nous libérons de notre propre peur,
Notre présence libère automatiquement les autres.
"



L'ombre et la lumière...
Et vous ? Laissez-vous briller votre lumière, ou bien préférez-vous les éclairages en demi teinte ?...

Partager cet article

Repost0
7 juin 2007 4 07 /06 /juin /2007 23:40

Un blog ? Pour quoi faire ?... ...


Je me suis longtemps posée cette question, à quoi servent tous ces blogs qui surgissent sur le net, à quels besoins répondent-ils ? Quand on surfe au hasard des pages, on découvre parfois des choses fantastiques, d'autres un peu moins... mais la base commune, c'est l'idée de partage.
En effet, nous vivons à une époque de "surcommunication", et pourtant, jamais les gens n'ont été plus seuls... La communication, tout en devenant un outil principal dans nos vies, est devenue humainement inexistante. Les blogs témoignent de cette envie de partager avec d'autres des passions, des coups de coeur, ou juste d'un besoin personnel de se sentir exister. Nous vivons une époque très stressante, avec des plannings chargés qui nous laissent peu de temps pour nous sentir libres d'être ce que nous sommes...


Les blogs livrent nos envies d'exister autrement, d'avoir des échanges, des discussions souvent empreintes de sincérité, et c'est d'autant plus paradoxal que c'est dans un univers purement virtuel, qu'on arrive à se sentir vivre "pour de vrai"...
Nous vivons dans une société de l'image... Notre image devient plus importante que ce que nous sommes nous-mêmes à l'intérieur. J'aime chercher l'être intérieur au-delà de l'image que nous portons. Je n'échapppe pas à cette règle, je ne me place pas au-dessus du panier, j'ai ma part d'ombre et de lumière, comme tous ici... Nous craignons souvent de ne pas pouvoir être acceptés dans notre vérité intime, nous jugeons nous-mêmes de ce qui est acceptable ou non avec nos propres valeurs, notre culture, notre éducation. Il est difficile de briser ce carcan que les années ont resseré autour de nous. Un jour pourtant, on sent ce besoin de vivre autrement, différemment, parce que la vie ne nous a pas forcément mené là où on le voulait... ou bien nous avons changé, et nos valeurs se trouvent en décalage avec nos envies...

Peu importe le chemin qui nous mène un jour à nous poser un peu trop de questions, auxquelles souvent, trop souvent on a peur de répondre... Je pense qu'il est important d'écouter cette envie qui vient de l'intérieur, et qui nous pousse à trouver un moyen de se réaliser. Il arrive un moment où l'on a besoin de trouver un sens à quelque chose, pas forcément, les pourquoi des comment des origines de la vie, ou de pourquoi nous sommes ici, mais juste un sens qui fait que, lorsque l'on se réveille le matin, on sait que cette journée sera importante et enrichissante... Il arrive un moment plus rien n'a de sens si on y réfléchit objectivement. On sent que tout va de travers si on continue dans cette voie. Tout autour de nous semble mouvant, et bien qu'on pressente qu'il y a autre chose, on ne sait pas quoi... Alors on commence à chercher, chercher quoi et dans quel but, ça n'est même pas important... Un besoin irrepressible de trouver autre chose...

Je suis toujours sur le chemin, je ne sais pas où il mène... au départ, j'ai cru que je trouverais quelque chose... maintenant je sais que ce quelque chose n'existe pas, mais que c'est le chemin qui est le but... C'est de garder l'esprit en éveil, de trouver de nouveaux axes de réflexion, de découvrir que cette quête de soi, et donc par extension des autres, est l'un des enseignements les plus importants, et qui plus est un enrichissement personnel totalement libre d'impôt...
J'ai compris aussi que cette quête n'avait de sens que si elle était partagée... On ne se cherche pas que pour soi-même, même si au départ c'est une perte de sens dans sa vie personnelle qui mène sur le chemin, perte de valeurs, perte de repères, besoin de comprendre... Au bout d'un moment on s'aperçoit que le mal est bien plus important qu'on ne l'avait jaugé au départ, et que notre quête n'a pas comme but unique de se sentir mieux dans sa tête et dans sa vie...
Le point de départ est souvent lié à un évènement plus ou moins douloureux, car quand tout va bien, on se pose rarement des questions, on sourit à la vie, et on ne pense à rien d'autre... C'est par hasard, totalement, que je me suis engagée sur un chemin de développement plus personnel, mais le hasard me guide depuis plus d'un an et demi et m'a fait découvrir tellement de choses passionnantes, tellement de possibilités différentes, que je ne pourrais jamais assez le remercier. Je pense que tout ce qui nous arrive, en bien comme en mal, a sa raison d'être, mais parfois nous n'avons tout simplement pas le code pour décrypter le message au moment où nous le recevons, et nous ne comprenons que bien plus tard...

J'ai envie par ce blog d'essayer de résumer tout ce que j'ai appris... et aussi de partager ma passion pour les mots. J'écris en écriture automatique quand le besoin s'en fait sentir. Certains auront pu lire certains textes déjà, sous le pseudo de "Meg(agloups)" parce que j'avais besoin alors d'un écran de protection. Je voyais mes mots comme ma part d'ombre... je les laisse désormais vivre à la lumière. L'ombre et la lumière, sont deux mondes qui me fascineront toujours. Je sais maintenant que la vérité n'est ni dans l'ombre ni dans la lumière... qu'on a besoin des deux, et que l'appréciation des contrastes est propre à chacun...

Je veux partager certains textes glanés ça et là sur le net, parce qu'il suffit souvent de quelques mots pour voir les choses différemment. Les mots ont un pouvoir incroyable... Le silence aussi... comme l'ombre et la lumière. La vie est décidément une somme de contraires...
Notre époque veut du sensationnel, du pathétique, et fait son commerce sur la misère du monde, je veux aussi montrer toutes les bonnes choses qui existent, et tous ces gens fantastiques qui nous font voir l'autre côté des choses pour peu que l'on veuille bien regarder dans cette direction-là...

Je ne sais pas si je réussirai à vous captiver, mais peu importe, je n'ai pas de but... je marche sur mon chemin, et si le coeur vous en dit, je vous en prie... accompagnez-moi !...  ...


Partager cet article

Repost0
7 juin 2007 4 07 /06 /juin /2007 00:39

 

... Cliquer sur les mois pour afficher tous les articles et citations associées... 


 

2009

 
Button-Blank-Yellow-icon  Janvier 2009
 
Button-Blank-Yellow-icon  Février 2009
 
Button-Blank-Yellow-icon  Mars 2009
 
Button-Blank-Yellow-icon  Avril 2009
 
Button-Blank-Yellow-icon  Mai 2009
 
Button-Blank-Yellow-icon  Juin 2009

 

 

 

2008
 
Button-Blank-Yellow-icon  Janvier 2008
Button-Blank-Yellow-icon  Février 2008
Button-Blank-Yellow-icon  Mars 2008
Button-Blank-Yellow-icon  Avril 2008
Button-Blank-Yellow-icon  Mai 2008
Button-Blank-Yellow-icon  Juin 2008
Button-Blank-Yellow-icon  Juillet 2008
Button-Blank-Yellow-icon  Aout 2008
Button-Blank-Yellow-icon  Septembre 2008
Button-Blank-Yellow-icon  Octobre 2008
Button-Blank-Yellow-icon  Novembre 2008
Button-Blank-Yellow-icon  Décembre 2008


 

2007

Button-Blank-Yellow-icon  Juin 2007
Button-Blank-Yellow-icon  Juillet 2007
Button-Blank-Yellow-icon  Aout 2007
Button-Blank-Yellow-icon  Septembre 2007
Button-Blank-Yellow-icon  Octobre 2007
Button-Blank-Yellow-icon  Novembre 2007
Button-Blank-Yellow-icon  Décembre 2007

 

 

 



Partager cet article

Repost0