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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 16:12

MIRALLES Le plus bel endroit du monde est ici
"Le plus bel endroit du monde est ici" de Francesc MIRALLES et Care SANTOS, est un charmant petit livre écrit à quatre mains, que j'ai découvert récemment par hasard au cours d'une de mes virées "Amazoniaques".


C'est un livre sans prétention, mais d'une lecture très agréable et vivifiante.
Bien que n'étant à proprement parler, ni l'un ni l'autre, il est à mi-chemin entre le conte philosophique et le roman d'apprentissage.

"Iris a 36 ans et des idées noires plein la tête : ses parents viennent de disparaître dans un tragique accident et, en une seconde, toute sa vie a basculé. Par un après-midi froid et gris, elle songe même à en finir. Son regard se pose alors sur la devanture d'un café auquel elle n'avait jamais prêté attention auparavant. Son nom étrange, Le plus bel endroit du monde est ici, éveille sa curiosité. L'intérieur est plus intrigant encore, comme sorti d'un rêve. Tout y semble magique, à commencer par Luca, bel Italien porteur d'une promesse : le bonheur."
(résumé Pocket)


Spontanément, je l'ai rapproché du livre de Mark FISHER : "le Millionnaire". (articles sept 2007)

Pour quelles raisons ?

D'abord, l'écriture est très simple sans être simpliste, car tout au long du livre sont distillées de petites phrases qui peuvent sembler anodines, mais qui portent en elles un potentiel de réflexion et d'application important si l'on veut bien s'y attarder un peu plus.

"D'après les spécialistes, nous élaborons chaque jour environ soixante mille pensées.
Positives ou négatives, banales ou profondes, il n'y a pas à les juger : elles sont comparables à des nuages qui passent.

Nous sommes responsables de nos actes, pas de nos pensées.
C'est pourquoi lorsqu'une idée t'angoisse, apposes-y l'étiquette "pensée" et laisse-la filer."


D'autre part, l'histoire n'a rien d'extraordinaire : c'est le cheminement du personnage qui se réapproprie sans s'en rendre compte sa vie qui est intéressant.

"Tu te plains sans cesse de choses que tu n'as pas faites ou mal faites dans le passé, comme si cela t'était d'une quelconque utilité.
Pourquoi ne pas te pardonner et reconnaitre que tu as fait de ton mieux à chaque fois ?

Les gens ont le droit d'évoluer.
Il faut bien que les années nous apportent autre chose que des cheveux blancs !"

"Abandonne le passé et le présent redémarrera."


Enfin, il fait la part belle à la poésie de la vie si l'on s'abstient, évidemment, de porter des jugements à priori sur les évènements et les circonstances extérieures de nos existences.

"Ne laissez jamais la réalité gâcher une belle histoire."

"La vie est une voie à sens unique."

 

C'est un livre qui se déguste avec le même plaisir et la même gourmandise qu'une bonne tasse de chocolat chaud... à partager...

 

  ... LW ...


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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 23:39

 

" S'il est un livre que vous devez lire en particulier, il sera placé entre vos mains au moment opportun."

Wallace Warttles

 

Des mots qui me parlent... à moi l'adepte du "Tout arrive toujours au moment opportun..."
Il m'est arrivé de nombreuses fois, au cours de ma vie, de faire l'expérience de la réalité de cette phrase.
 

Je me souviens de ma rencontre avec Emile COUE et "La maitrise de soi par l'autosuggestion inconsciente", au détour d'un rayonnage à la bibliothèque, où je cherchais un moyen magique pour arrêter de fumer... Avant de lire ce livre, Coué représentait pour moi, l'archétype de l'autopersuasion idiote "Je veux donc je peux !", mais à la lecture j'ai découvert un personnage d'une grande valeur à laquelle l'histoire n'a pas rendu les hommages qu'il méritait, et dont on a colporté ni plus ni moins que le contraire de ce qu'il préconisait...


Puis j'ai rencontré René SIDELSKY et "Le pouvoir créateur de votre pensée", un livre qui permet d'expérimenter comment l'état d'esprit exerce une influence incontestable sur la vie quotidienne.
"La qualité de notre vie est conditionnée par la qualité de nos pensées, par leur justesse. La pensée est créatrice. Tout ce que les êtres humains ont créé et produit depuis les origines de l'humanité a d'abord été pensé, imaginé."     


Gretchen RUBIN propose un agréable voyage avec son "Happpiness Project". En nous relatant son expérience quotidienne pour accroitre son niveau de bonheur et de satisfaction durant une année, elle nous invite en retour à réfléchir sur nos propres attentes et la façon dont on peut les préciser pour les concrétiser.


En 2013, j'ai fait une plongée en apnée en littérature pure, tous azimuts, grâce à une étincelle, qui s'appelle Laurent GOUNELLE. L'auteur de "L'homme qui voulait être heureux" a su me faire retrouver le goût de lire de façon quasi compulsive avec son second livre "Les Dieux voyagent toujours incognito".
A suivi un tourbillon ecclectique de lectures (j'ai lu 75 livres au cours de l'annéé 2013),avec notamment la découverte de nombreux auteurs américains contemporains tels Douglas KENNEDY, Richard RUSSO, Jonathan TROPPER, Bill BRYSON, Augusten BURROUGHS, etc... (Je ne peux pas tous les citer ici, mais je prépare une section "Lecture" dans les nouvelles pages ajoutées à ce site renaissant...)

 

Tout ça pour dire que, périodiquement, je tombe toujours sur un live qui déclenche chez moi un nouvel élan.
Le dernier en date, est le livre de Sven ORTOLI, "Le Cantique des quantiques", qui m'a permis de découvrir un univers qui m'était complètement inconnu : celui de la physique quantique. Ce livre est un très bon ouvrage pour débuter et se familiariser avec les concepts clés de cette nouvelle mécanique. (Je reviendrai plus tard sur le pourquoi je suis "tombée" dans la physique quantique !)
Grâce à lui, j'ai découvert de nombreux physiciens tels Ettore Majorana, Wolfgang Pauli, Paul Dirac ou Erwin Schrödinger pour lesquels je me suis passionnée grâce à d'autres lectures.
Mais ma plus belle rencontre dans ce domaine reste Richard FEYNMAN, ("Surely you're joking, Mr. Feynman !" entre autres), un personnage exceptionnel, dont les récits anecdotiques sont aussi savoureux qu'intéressants. Je ne m'en lasse pas... et je vous le ferai découvrir bientôt !
D'ailleurs je pense que c'est un peu grâce à lui si je suis revenue trainer mes doigts jusqu'à ce clavier !...

 

C'est le "hasard" qui guide mes choix de lecture, et force est de constater qu'il fait bien les choses.
En général, c'est en cherchant autre chose que je tombe sur un livre qui va ensuite me propulser dans une nouvelle aventure de découverte, sur un terrain que j'ignorais ou sur un plan plus personnel. 

 

Ah ! Sérendipité quand tu nous tiens !...

 

  ...  http://www.smileys-gratuits.com/smiley-quotidien/quotidien-3.gif ...

 

.... LW...

 

 

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 04:43

 

Consigne : Dresser une liste en 10 minutes

 

 

Ne pas oublier :

 

-- Qu'un jour on a été petit, et qu'un jour, on se sentira rapetisser...

 

-- Que les grandes joies sèment autant de troubles que les grandes peines, même si les conséquences ressenties sont différentes...

 

-- Que l'arc-en-ciel ne peut pas se voir sans un peu de pluie par-dessus le soleil...

 

-- Que la vie se conjugue aux trois temps, comme se danse une valse, et que tout est un éternel recommencement...

 

-- Que les fleurs coupées sont, non seulement plus fragiles, mais qu'elles sont aussi en sursis, et que chaque jour, leur vitalité qui décroit, agresse l'oeil qui les voit...

 

-- Que les sourires forcés ne sont pas les plus beaux, mais que les moues renfrognées sont rarement avenantes...

 

-- Que le plus beau cadeau d'une vie, est d'avoir été, en dépit de toutes les cicatrices qu'elle aura pu laisser...


 

                                                                                   ...  emoticones ecole 111 ... 

 

... LW ...   

 

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 03:36

«Qui a dit qu'il était facile de conquérir sa liberté ?... Il y a des blessés... et des morts aussi...»

Extrait du film "Deux vies plus une"

 

Regarder sur You Tube

 

 

Parallèlement aux libertés fondamentales, qui relèvent des droits de l'homme, reste à conquérir la liberté d'être soi.

Chacun écrit de sa vie, le texte de cette liberté-là selon ses aspirations les plus profondes.

Certains n'éprouvent pas ce besoin, respirer leur suffit.
D'autres, par contre, sont possédés par ce désir de liberté conceptuelle.
Ils sont guidés par leur seule intuition, dans cette quête individuelle du sens de la vie, à la recherche de leur vérité personnelle.

 

Il n'est jamais facile de défricher un chemin...
Conquérir sa liberté, s'affranchir des codes sociaux et moraux, tout en respectant les autres et soi-même, est une tâche exigeante et coûteuse à plus d'un titre.

Il est difficile de faire admettre, que la différence ne menace pas la norme.
Alors qu’à l’inverse, la norme écrase impitoyablement de nombreuses individualités en toute impunité et légalité, sans que cela ne pose de problème.

Le poids de la norme oppresse surtout ceux, dont les singularités plus marquées peinent à se fondre dans le paysage de la masse...

 

La norme est une toile de fond qui s'impose sur nos vies, nos sentiments, nos actions… sans même qu’on remette en cause son utilité et son bien fondé.
Véritable tyran de la conscience, la norme tente de dicter nos façons d'être, de paraître et d’agir, pour nous faire rentrer de gré ou de force dans le moule.
La plupart du temps, ça se passe sans même qu’on s’en aperçoive, à d’autres moments cela semble impossible.
C’est en général là que l'intuition, le doute ou le mal-être nous poussent à chercher en nous-mêmes nos propres ressources, pour tracer notre route.

Conquérir sa liberté, c'est apprendre à écouter et à exprimer cette petite voix intérieure qui nous murmure sans cesse : "Deviens qui tu es…, et va vers ce qui te procure de la joie."
 

 

La liberté d’être qui l’on est, n’est jamais acquise, il faut sans cesse la défendre pour la faire accepter et respecter.
A mesure que l’on avance, on se rend compte combien cette quête est sans fin, imprévisible et toujours fragile.
Nous ne possédons jamais toutes les pierres pour paver notre chemin.
Les événements passés, présents et à venir, participent à sa réalisation.

On y dépasse la conceptualité pour se confronter à de véritables épreuves.

Et il ne suffit pas toujours d'être doué ou déterminé pour triompher.

Les circonstances personnelles jouent un rôle crucial dans la réussite ou l'échec de cette quête.
Chaque jour on apprend qu’être soi, est un cheminement individuel et inédit, sans aucun topo établi.
Chaque parcours a son histoire, ses moments de doute et ses heures de gloire…
Tout dépend de ce que l’on met en culture dans notre champ de tous les possibles…

 

Qu’avez-vous envie de planter?
Des variétés anciennes qui ont fait leurs preuves ?
Des variétés nouvelles et modifiées, qui auront un meilleur rendement même si elles ont moins de goût ?
Ou bien voulez-vous inventer vos propres variétés ?

C’est à vous seul de décider...

 

 

...Lw...

" La conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire."
(Gaston Bachelard)

 

 

 

 

 

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 03:35

" Mieux vaut une conscience tranquille qu'une destinée prospère.
J'aime mieux un bon sommeil qu'un bon lit.
"

Victor Hugo

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Dans le monde de l'apparence qui est le nôtre, il nous arrive de devoir faire des choix en nos âmes et consciences, selon l'itinéraire que nous décidons d’emprunter.
On peut choisir la voie tracée par la norme et l’habitude, ou bien suivre des chemins de traverse, personnels à chacun, sur lesquels on avance à son propre rythme.

Je revendique le droit de ne pas être une "salariée de la vie".
Je refuse de perdre ma vie à me convaincre que je la gagne.
Comme disait Boris Vian, dans L’Écume des Jours : «Je ne veux pas gagner ma vie, je l’ai

Je ne veux pas vivre à temps partiel 2 jours par semaine et 5 semaines par an.
Je veux vivre chaque jour...
Je ne veux pas acquérir et afficher des «compétences» qui, sorties de leur contexte professionnel, sont en fait insignifiantes pour la survie de la planète autant que pour l'épanouissement personnel…

La vie n’est pas une question de compétitivité ni de valeur ajoutée : être vivant est notre essence.
Le stress de ces impératifs imposés, entrave sérieusement nos capacités de réflexion et d'action.
Sous son emprise, on se laisse happer par des logiques de raisonnement, qui ne nous appartiennent pas et qui, au final, nous desservent.

Vous me direz que c'est bien joli, mais qu'il faut bien quand même, "gagner" sa vie.
Certes... Mais ce qu’il faut surtout garder à l'esprit, c’est que la vie est courte et fragile...

Remettre à plus tard ses propres besoins d'équilibre, c'est courir le risque de passer à côté de sa vie. S'investir dans son travail est important pour «réussir», mais céder à l'appât du "toujours plus" est un leurre dangereux. L'accumulation matérielle n'apaise pas l'esprit.
En toutes choses, il faut savoir garder la mesure : gagner plus d'argent que ce que l'on peut dépenser au cours d'une vie est un désir stérile et insensé.
On peut effectivement être le mort le plus riche du cimetière, mais est-ce que cela nous vaut un meilleur traitement de la part des petits vers qui vont nous y dévorer ?

Qu'est-ce qui nous dédommage quand on s'aperçoit que le temps a filé plus vite que prévu ?
Quand on comprend que ce qui est est derrière nous, appartient irrémédiablement au passé, et qu’il n’y a aucune possibilité de retour en arrière ?
Et que le temps qu’on a perdu… ne reviendra plus. Il est juste perdu...

Les regrets, par nature, arrivent toujours trop tard.
Ils rendent avec amertume, une sentence irrévocable sur les choix qu’on a faits ou pas, et qu’on ne peut cependant qu’accepter.
Pour ne pas s'exposer à leur implacable jugement, savoir garder la mesure est, me semble-t-il, une compétence existentielle primordiale à acquérir.

Ne pensez-vous pas que vivre est aussi une activité importante, qui mérite toute sa place dans notre emploi du temps ?

.../Lw...
 
" Rire souvent et beaucoup ; gagner le respect des gens intelligents et l'affection des enfants ; savoir qu'un être a respiré plus aisément parce que vous avez vécu... C'est cela réussir sa vie."
(
Ralph Waldo Emerson)

 

 

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 03:34

" Le coup de foudre est facile à comprendre. C'est quand deux personnes se sont regardées toute leur vie que cela tient du miracle."
Sam Levenson

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Il est extrêmement facile de succomber à l'irrésistible charme d'un coup de foudre.
Un coup de foudre promet tout sur la base d'une émotion intense,
sans fournir de garantie sur sa légitimité ou sa durabilité.
Il est si doux de s'y abandonner qu'on y cède sans trop de résistance, si nos circonstances personnelles le permettent.
Le coup de foudre n'est pas destiné à résister à l'épreuve du temps :
sa nature est d'être soudain, voire violent,
capturant nos pulsions primaires, et nous privant de toute capacité de jugement.

Certaines personnes redoutent le coup de foudre parce qu'il peut sembler dépersonnalisant : "Je ne me reconnais plus..."
D'autres, au contraire, y trouvent un moteur qui les propulse dans un présent intense en leur procurant un sentiment de complétude à la fois temporaire et proche de l'éternité, car idéalisé.
Et puis il y a aussi ceux qui, sans y opposer une résistance farouche, gardent le coup de foudre à portée de raison pour en récolter les fruits d'une passion à entretenir et à cultiver.
Ce sont souvent ces personnes qui réussissent le miracle de maintenir un sentiment qui se conserve, sans trop perdre de sa saveur et de sa vigueur.
Entretenir la flamme de la rencontre est un investissement « bipersonnel », à une seule personne, on n'y arrive rarement.

Il n'y a pas de recette miracle à chercher dans les magazines féminins :
il faut une volonté commune et accepter certains compromis et frustrations passagères.
Les amours idéalisées qui ne se déclinent qu'en rose toute une vie, existent peut-être dans les romans de Barbara Cartland (et encore), mais dans la réalité, nous avons tous un ego et un nombril autour desquels nous sommes construits.
Et pour réussir le pari de se regarder dans les yeux avec amour toute une vie, il faut savoir apprivoiser la tolérance et la tendresse.

De nos jours, cela relève réellement du miracle.
On n'imagine plus ne connaître qu'un seul partenaire au cours de sa vie.
Nous estimons que la vie est courte et qu'il faut savoir en profiter.
Mais en matière d’amour, manifestement nous la trouvons sans doute trop longue pour nous résoudre à nous investir dans une relation unique.

Miracle, mon beau Miracle,
crois-tu qu'il existe encore des "aimants" pour la vie ?


...LW...

 

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 23:38

 

" Il y a deux personnes indispensables en ce bas monde : la sage-femme et le fossoyeur. L'une accueille, l'autre raccompagne. Entre les deux, les gens se débrouillent." Joël Egloff

 

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La sage-femme aide à l'accouchement et le fossoyeur au coucher.
Ils sont les gardiens du sas de la vie...
cet espace-temps dans lequel, chacun appliquant l'article 22, "se démm... comme il peut".

 

Je ne suis pas de ceux qui pensent que la vie est un combat,
mais au contraire qu'elle offre un terrain ouvert à tous les possibles.
Rien n'est jamais écrit d'avance et rien ne s’enchaîne dans une logique prévue et prévisible,
même des scénarios qu'on passe des jours, des mois ou des années à mettre au point...

C'est bien là que réside le charme de la vie, même si à certains moments,
on apprécierait de pouvoir garder la main sur les évènements en cours, et qu'ils nous échappent quand même...

 

A en juger par le bruit, il semblerait qu'il soit plus douloureux de naître que de mourir...

On se pose toujours la question de la nature de la mort,
mais pourquoi ne s'interroge-t-on pas sur l'endroit d'où l'on vient ?

 

A quel moment l'esprit, "l'âme" prend-elle vie/forme dans le corps qui se développe
à l'intérieur du ventre d'une femme ?

Est-ce au moment où elle commence à le sentir bouger ?

Est-ce que cet esprit naît de la rencontre des deux gamètes,
à la manière d'une étincelle qui enflammerait un processus de vie ?

La biologie nous explique tout le développement de l'embryon,
du fœtus jusqu'au bébé qui sort du ventre de sa mère,
mais pour la genèse de son "esprit", la science n'apporte pas vraiment de réponses...

 

L'influx nerveux, les paires de chromosomes, la multiplication des synapses, etc...
ne sont pas une réponse à la question : d'où venons-nous ?...
Pas plus que l'explication de l'arrêt de nos fonctions vitales n'explique ce qui se passe après la mort...

Les bébés, comme les morts, ne racontent rien de leur voyage...

 

Alors entre ces deux territoires inconnus, on avance aussi à tâtons,
sans vraiment de guide fiable ni d'explications valables.

On vit dans un monde qui tente de nous faire croire qu'on maîtrise tout...
Néanmoins, toute notre expérience existentielle est rattachée à l'incertitude...

 

On ne sait jamais très bien quand une naissance va avoir lieu... ni quand la mort va survenir...

On prend des décisions, des risques ou pas... sans jamais savoir ce que demain sera...

On rit, on pleure... On éprouve, on approuve, on désapprouve...

La vie passe... On marque des buts, on en encaisse... Et un jour, on trépasse...

 

L'essentiel, après tout, c'est peut-être juste de participer...

 

 

http://www.smiley-emoticones.com/smiley/casino/casino%20(48).gif... Lw ...                                    
 
(publié le 01/12/11 sur "Et si on causait un peu...")

 

" Le destin met beaucoup de hasard dans son jeu."
(Jacques Foch-Ribas)

 

 

 

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 23:54

" Ce que j'absorbe transforme ce que je suis."
Alain Bosquet

 

 

  Regarder sur You Tube

 

 

Périodiquement, nous nous retrouvons tous à faire défiler notre vie en marche arrière
pour en dresser une sorte de "bilan"...
Selon notre humeur du moment, nous nous jugeons avec plus ou moins de sévérité.

 

Dans la tourmente, c’est souvent la valse des embranchements manqués :"Si j'avais su, j'aurai...", "Si j'avais pu, j'aurai..."

Et tous ces "si" tissent d'autres motifs possibles sur la toile de notre vie, à laquelle on ne peut pourtant
plus rien changer.

 

Cependant, il faut toujours garder à l'esprit que, quel que soit le chemin que l'on emprunte,
il n'est jamais vain ni inutile, car il est source d'apprentissage...

 

La soi-disant "sagesse des anciens" se nourrit de cette connaissance que seul le temps apporte.
La valeur formatrice de toute existence, de toute expérience, de toute satisfaction ou de toute souffrance n'a
qu'une valeur personnelle, tirée de tout ce dont elle a été nourrie...
volontairement ou involontairement, consciemment et inconsciemment…

 

Chacun doit faire ses propres expériences, ses propres essais et ses propres erreurs.
Aucune trajectoire ne peut être parfaitement contrôlée car l'espace d'une vie est toujours
un espace d'interactions,
où tous les possibles ont, au départ, la même chance d'advenir...
Ce sont nos actions, nos réactions et nos anticipations qui la façonnent en un ensemble unique.

 

Avec le temps, on peut être tenté de croire que ce que l'on a appris et éprouvé par notre expérience,
est un bagage utile à transmettre.
Néanmoins, il faut se rappeler que cette connaissance, bien que précieuse pour soi, n'a rien d'universel…
et que chacun remplira ses valises en fonction de son voyage.

 

Désapprendre est finalement une tâche plus complexe qu'apprendre.
Il vaut mieux dessiner sur une page blanche plutôt que de devoir effacer et corriger
les contours tracés par quelqu'un d'autre, même si cela visait à nous aider ou à nous simplifier la tâche.
On pourrait penser qu'il est plus facile d'imiter que d'inventer,
mais l'absence de modèle permet de laisser libre cours à notre créativité.
Suivre les lignes d'un modèle qui ne nous convient pas nécessairement, nous limite.
Être influencé par des conseils et des expériences que nous n’avons pas personnellement vécus
peut nous amener à privilégier le paraître plutôt que l'être
pour rentrer dans un moule qui nous contraint plus qu’il ne nous sert.
Nous sommes tous différents dans nos visions du monde et nos ressentis.
Il est primordial de se faire confiance à soi avant tout.

 

 

Aussi est-il préférable de s'abstenir de donner des conseils de vie,
surtout si personne n’en fait la demande.
Car même si ces conseils sont portés par la meilleure intention, l'influence ne peut qu’altérer l'essence de l’autre…
Laisser chacun être qui il est, sans chercher à façonner, modeler ou convaincre l’autre,
n'est-ce pas cela, la véritable sagesse de l'expérience ?

 

 

                                                                                 Lw                        ...   ...

    

 

 

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 23:21

 

" La vie ça ne se détaille pas, il faut la prendre en bloc, c'est tout ou rien." (Simone de Beauvoir)


"Et pour vous ma p'tite dame, qu'est-ce que ce sera ?...
J'ai de belles tranches de vie en promotion... Y en a pour toutes les auras...
Et vous pouvez les assaisonner à votre convenance : figue, raisin, eau de rose, sucré-salé...
En marinade, sur le grill ou à la broche... A déguster sur le pouce ou à laisser décanter...
Tout est bon dans mes tranches de vie, même le mauvais c'est pas vraiment du déchet !...
Avec un peu d'imagination, on peut en faire de savoureux mets...


Approchez, approchez, Mesdames et Messieurs !...
J'en ai pour tous les palais, les miséricordieux comme les bienheureux !...
Composez vous-même votre plat de vie, ne consommez plus du tout en un !...
Et pensez tout de même à l'équilibre budgétaire nécessaire : vivez malin !...
Remplacez vos vieux tracas par des rêves tout neufs : les essayer c'est les adopter !...
Plus de vie par pans entiers, mais un vrai self service : le kit de l'exister !...


Dépêchez-vous, il n'y en aura pas pour tout le monde...
Les premiers seront les mieux servis... Qu'on se le dise à la ronde !...
Dites non aux schémas répétitifs, aux cercles infernaux qui nous ruinent la sérénité
Par des jeux de balançoire qui nous jettent de haut en bas et de bas à moitié...
Découvrez la liberté de composer, de rire à profusion, d'aimer sans attendre le destin
De vivre chaque jour sa vie en hôte accueilli et accueillant, plutôt qu'en passager clandestin...


Oyez, oyez braves gens, une vraie révolution va commencer !...
Ne soyez plus ballotés par vos appétits contraires, prenez ce qui vous fait envie...
Nous n'avons pas tous besoin des mêmes apports pour vivre notre vie...
J'ai en rayon tout ce que vous n'auriez jamais osé demander...
Et sur demande je fournis l'impossible dans des délais fort convenables...
Laissez-vous tenter loin de vos menus d'un temps révolu et trop raisonnable...


La vie est trop courte pour se contenter du menu habituel, osez la nouveauté !
Ne vivez que ce qui vous convient, que ce qui vous arrange, que ce qui vous fait vibrer...
Et laissez donc aux grenouilles de bénitier la douleur, l'épreuve, le chagrin et le train-train
Profiter d'un pain quotidien novateur qui ne vous offre que le meilleur,
Et pour ce qui est du prix à payer, il vaut bien ce bonheur...
Après tout, à quoi vous servirait de vous réveiller encore le matin si c'est d'humeur chagrin ?...


La banalité est un plat démodé, trop ou pas assez épicé, à la digestibilité discutable...
La révolution que je vous propose permet de la dépasser de façon très agréable...
A lorgner dans le réel, on trouve toutes sortes de camelotes déroutantes voire dégoutantes...
Dans le monde à recréer que je vous propose d'organiser sans attente,
Vous pourrez enfin vivre la vie dont vous avez toujours rêvé...
Et déguster en paix seulement vos morceaux préférés..."


Le dépliant publicitaire ne mentionne ni le nom de la boutique ni l'adresse... bizarre, non ? ...
... 


...L.W...

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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 00:52



Embarquement Imminent....


Suite à la récente fermeture de la plateforme Yahoo 360° qui hébergeait  mon premier blog, créé le 7 juin 2007, et l'avènement de son "presque double" sur overblog, le besoin de changer de cadre s'est fait sentir...


Durant deux ans, je me suis astreinte à l'écriture quotidienne d'une page, sur un sujet au hasard... d'après une phrase glanée chaque jour et relevée quelque part...

 
J'ai reçu des éloges...
J'ai reçu des critiques...
Mais ce que j'ai reçu le plus, ce ne sont ni les unes ni les autres...
Avant tout, j'ai reçu de l'humanité...


Le titre "Juste des Mots qui nous ressemblent", je l'avais marqué comme ça... sans vraiment y avoir réfléchi... je trouvais que ça sonnait bien, que c'était joli...
J'y ai livré, selon mes humeurs, selon mes évènements de vie, selon mes courbes météo personnelles, tout ce qui me passait par la tête, à cet instant T où je m'asseyais devant mon écran, et que je réfléchissais à ce que signifiait pour moi, cette phrase que je mettais en exergue...
Je pense que dans le titre, je voulais dire qu'indépendamment de la mise en mots que l'on fait des choses, nous sommes tous plus ou moins confrontés aux mêmes problèmes, quand on les examine du côté émotionnel, du côté humain ou du côté conceptuel...
Tous différents, mais tous embarqués dans le même bateau...


"jdm, la suite" s'imposait à moi, évidemment, parce que j'ai pris gout à ces publications journalières, mais en même temps, je n'arrivais pas à continuer ici, comme si c'était pareil...
Rien n'est pareil ! ...


Alors j'ai changé carrément d'espace... pour faire place à une nouvelle aventure blogovirtuelle :




laurencewitko@justedesmotsquinousressemblent.com

 


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