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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 00:19


" Lorsqu'on décide d'accorder peu d'importance à un problème, il se réduit de lui-même."
Catherine Rambert


C'est fou comme on peut s'attacher à des petits riens...
des détails sans presqu'aucune importance, mais qui, mine de de rien, font aussi... notre identité...
J'arrive pas à me résoudre à déménager mes pensées ailleurs... C'est un peu idiot, parce que : écrire sur une page virtuelle, c'est écrire sur une page virtuelle, qu'elle s'affiche sur yahoo, qu'elle s'affiche sur over blog... elle est où l'importance ?...
Pourtant, malgré ce constat, j'arrive pas à quitter cet endroit...

Hier soir, tout à fait par hasard, je suis tombée sur un bout d'émission à la télé. Il était 4h00 du matin, dans la série "Chasse, pêche et vie du marais" ou assimilé, je me suis retrouvée fascinée par ce reportage...
En fait pas tellement le reportage en lui-même, mais l'expression des gens sur une part de leur identité : ils étaient de là !...
Et on est tous de quelque part, on grandit tous quelque part, on garde tous notre "quelque part" quelque part... avec une force d'émotion... qu'on le veuille ou non...

Les lieux sont témoins de notre vie, de notre histoire...
Ici, j'y ai laissé des milliers de mots, de pensées... que j'ai livrées en vrac...
Des instantanés de moments présents, journal intime de mes réflexions journalières, qui dans les mots jetés, écrivent mon histoire...
Je résiste au changement, parce que j'y étais bien ici...
Et quand on se sent bien quelque part, et qu'on commence à s'encrouter, si rien ne nous y forçait... on pourrait bien arrêter d'avancer...

Aussi est-ce sûrement une bonne chose ce déménagement...
De nouvelles pages à écrire... avec en plus une adresse mémorisable, parce que http://fr.blog.360.yahoo.com/blog/compose.html?msgid=OIfhaBhgKfRZ, c'est un peu dur à retenir... même pour des gens qui aiment bien me lire...
Par contre, les smileys, ils sont carrément nuls sur over blog, aucune classe, grossiers... pfff... ça ne me convient pas du tout... J'ai besoin de mes petits bonshommes jaunouillards pour ponctuer mes post : ils sont mon humeur du moment, et portent parfois mieux le message que tous les mots, en levant les yeux au ciel à ma place, ou auréolés comme des angelots...

Les problèmes prennent l'importance qu'on leur accorde...
...



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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 00:19


" Les miracles commencent à se produire lorsque nous investissons autant d'énergie dans nos rêves que dans nos peurs."
Richard Wilkins


C'est la crainte de l'avenir qui rend celui-ci dangereux : la peur engendre inévitablement la méfiance, le doute et la frilosité.
Quand on décide d'écarter de sa route tous ces doutes qui tentent de traverser notre chemin en dehors des passages réservés, il est évident que notre vitesse de croisière vers nos buts, s'en trouve améliorée...


La confiance est un véhicule beaucoup plus économique et logique, pour tracer vers demain...

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 00:18

" L'alpiniste est un homme qui conduit son corps là où, un jour, ses yeux ont regardé."
Gaston Rébuffat



C'est dire l'importance du regard qu'on pose sur la vie...
Il y a les alpinistes du dimanche et les passionnés, ceux qui escaladent des monts et des collines voisines, et ceux qui fréquentent l'Himalaya...
Chacun selon ses moyens, ses envies et ses besoins...

Avant de mettre le corps tout entier en mouvement, il y a toujours une analyse de la situation,
et quelque part dans cette analyse, une projection de ses capacités, variable sur notre échelle d'estimation, qui part de la sous évaluation de ses potentialités à la surestimation de ses limites...

Entre ces deux extrêmes, nous grimpons tous à vue nos montagnes...

Des doutes... on en a toujours... mais si l'on veut savoir de quelle côté se trouve la vérité, il n'y a que l'action pour en donner la réponse.
Qu'on réussisse ou qu'on échoue, le plus important est quand même de relever les défis qu'on se lance, parce que en général, les seuls vrais perdants sont ceux qui ne tentent rien...

Chacun doit faire face à sa propre montagne de vie, et rien ne sert de lever les yeux au ciel, même les plus hauts sommets ne vont pas au-delà des nuages... et restent ancrés à la terre...
Joindre les mains n'a pas vertu de téléportation, et pour grimper il faut mettre un pied devant l'autre, pas de raccourci possible quand il s'agit de parcourir le chemin qui mène au bout de soi...

S'imaginer atteignant le sommet de la montagne est une image globale motivante, le séquentiel de la praticité vient après... parce qu'on a besoin de ces deux modes de fonctionnements pour cerner tous les aspects.


Ne raisonner qu'en global, c'est parfois omettre l'inévitable succession logique des actions à mener ; ne raisonner qu'en séquentiel ôte la visibilité intégrale nécessaire pour déployer la stratégie adéquate au défi qu'on se propose de relever.





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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 23:35


" Le rire est le chemin le plus direct entre deux personnes."
Charlie Chaplin


Y a-t-il jamais un chemin qui puisse se construire entre deux personnes de manière définitive ?...

Le rire est une passerelle magique, un raccourci pour s'atteindre et se rejoindre sans rien avoir à construire au préalable...
Le rire est vérité : on ne peut jamais rire de bon cœur pour faire plaisir à l'autre ou par obligation...
On peut rire, sourire, grimacer... mais pour le bon coeur, il faut que ça vienne de l'intérieur sans aucun ordre intimé...
Le rire est bien, comme le disait Rabelais, "le propre de l'homme"... même quand l'humour est douteux...

Le rire, c'est aussi la façon la plus simple de prendre la vie, si on ne veut pas s'abimer le cerveau avant l'âge devant tous les petits riens de la vie qui nous contrarient, et qui s'évertuent à nous laisser penser qu'on serait souvent mieux ailleurs que dans nos pompes, quand l'air brassé alentours se fait lourd...
Le rire, dernière balise de survie parfois...

Je préfère prendre la vie du côté rire, que du côté catastrophe annoncée... même quand il y a un risque de prédiction de catastrophe avérée, parce que... de toute façon, anticiper les moments de chute ne nous prémunit en rien de leur existence...
Alors tant qu'on le peut, rions !...
Et pour cela, rien de tel que de commencer par sourire, plutôt que de se rejouer l'enterrement de Mère Grand tous les matins en se levant...

Les liens de l'humour sont parmi les plus agréables qui soient, pourquoi se priver de cultiver les sourires sur les visages que l'on côtoie ?...
Je m'évertue à trouver ce que les choses peuvent avoir de drôle, quand on pousse à l'extrême des raisonnements aquoibonistes sur nos vies...
On se la joue tous un peu, en prenant un peu trop au sérieux souvent, des choses ou des évènements qui passeraient presque inaperçus si on ne s'y engageait pas si fortement...

Les raisons et les pourquoi de nos activités et agissements sont souvent tellement futiles, au regard de l'importance qu'on nous demande d'y accorder, sous prétexte d'un espèce de pattern d'existence qui définit ce qui est ou ne doit pas être important...
La seule importance que j'accorde à la vie, c'est de ne pas la voir passer sans savoir que je la vis... tous les jours à chaque instant... parce que tout ce qui est passé ne revient jamais, et si je me réveillais dans 10 ans avec le sentiment de ne pas avoir vécu, je me dirais vraiment que ça ne valait pas le coup de s'être levé tous les matins...
La seule priorité qu'on devrait avoir, c'est bien celle de vivre, et non celle de respirer...

Depuis toujours, le rire a servi de soupape... Les rois entretenaient leurs fous, leurs bouffons... Sous couvert d'humour, on peut dénoncer tellement de travers, qui prennent alors une toute autre dimension... sorte de miroir convexe qui en déformant, transforme notre ridicule en burlesque...
Pourvu que ça dure !...

Mon Dieu, faites que je ne perde jamais cette envie de sourire et de rire !...
S'il arrivait qu'un jour, je me prenne au sérieux, et que j'oublie qu'au fond rien, absolument rien n'a d'importance, faites que je sois sur le champ foudroyée par l'angoisse et qu'on disperse mes restes calcinés aux quatre vents...

Aujourd'hui plus que jamais, le rire est une nécessité absolue... parce qu'il faut bien l'admettre : on pagaie dans un monde pas bien gai... ...

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 23:32


" Dès que vous décidez que ce que vous savez est plus important que ce que l'on vous a enseigné à croire, vous changez de vitesse dans votre quête d'abondance."
Ralph Waldo Emerson


Le pilote automatique a ses limites...
Rien ne vaut la maitrise totale de son véhicule et l'appréciation personnelle de la conduite à tenir...

Nous avons le pouvoir de conduire notre vie, et nul besoin de permis à passer pour cela, si ce n'est celui d'arriver à s'affranchir des trop nombreuses idées que l'on reçoit au fil de nos années, de gré ou de force...
Sans qu'on s'en rende compte, on nous fourre dans la tête tellement de comportements stéréotypés qu'on tente de nous faire prendre comme "normaux" et "allant de soi", nous empêchant de pousser à fond nos propres impressions et raisonnements, au nom d'une conformité qui ne nous loupe pas si l'on s'en écarte...
De peur de caler, et d'être recalé sur le bord de la route, on fait confiance aux instructions et consignes dictées par des expériences qui ne sont même pas les nôtres...
Jusqu'au jour où...

Jusqu'au jour où, lassé des limitations de vitesse, des interdictions de stationner et mû par une irrépressible envie de faire défiler le paysage autrement, on prend le risque de tester soi-même notre mécanique de vie, quitte à faire une sortie de route mal réceptionnée...
Les avertissements des frileux, la désapprobation des peureux, les remontrances des moralisateurs, les flash des radars automatiques qui contrôlent tout dépassement des limites autorisées...
Rien n'y fait !... Quand on a découvert le pouvoir de l'autonomie, plus rien, plus rien ne peut avoir la même importance...

L'abondance nait de la liberté...
Qui se soustrait aux limites imposées devient véritablement libre de converger vers sa propre abondance...
L'abondance est ce terrain d'infini sur lequel peuvent germer et pousser toutes les graines déposées, parce qu'il n'est plus délimité par les barbelés de la pensée rigide dirigée et de la conscience morale imposée, qui n'a de moral... que le nom...

L'abondance vient avec la confiance...

Toute notre vie se résume en une question d'attitude : suivre la voie qu'on nous trace... ou bien tracer la sienne...
Evidemment quand il faut défricher soi-même, c'est un peu plus difficile, un peu plus long, ça demande des efforts et de la persévérance...
Mais au final, on se construit une vie sur mesure...
L'essentiel, c'est de vouloir, d'y croire... et d'ignorer le reste qui nous pousserait à arrêter, à douter ou à chercher des raccourcis pour arriver là où l'on se sentira vraiment chez soi...
La progression est exponentielle : les premiers résultats sont le carburant nécessaire pour continuer le périple...
Et au fur et à mesure que la confiance se développe, on sait qu'on trouvera, au moment opportun, ce qu'il nous faut de force, de motivation ou de courage pour aller... encore plus loin...

Je me suis longtemps débattue contre toutes ces normes et toutes ces idées qu'on voulait me faire prendre pour des vérités que je n'arrivais pas à intégrer, me posant mille questions sur ma capacité à comprendre le sens des choses, le sens de la vie...
Mais j'avais beau faire, on avait beau me dire... je n'y arrivais pas...
Jusqu'au jour où j'ai décidé que ma parole et ma pensée valaient bien celle d'autres... et que quitte à devoir nourrir des réflexions intérieures, il m'était moins préjudiciable que je prenne pour base les miennes propres...
Quand un jour cette citation de Nietzsche (dont j'écorcherai toujours l'orthographe) est venue jusqu'à moi, à un moment où j'avais besoin qu'enfin quelque chose soutienne mes intuitions, je l'ai faite mienne aussitôt...
Parce que, que peut-on souhaiter de plus que de chercher à réaliser ce que l'on est ?...

L'indépendance de pensée est la première clé pour sortir des geôles de la dépersonnalisation, que crée la pensée unique... ...

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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 03:18

Et bien oui !... Deux ans déjà... que je me répands ici...
Que je vidange mes neurones à l'écrit, sur ces pages virtuelles de vie...

Je ne vais pas vous offrir pour l'occasion, un verre...
Je vous en ai déjà offert plein... des vers...
Je pourrais vous donner rendez-vous...
Juste... moi et vous...
Pour faire un peu mieux connaissance...
Et peut-être percer le mystère de votre quotidienne présence...
Mais ça serait trop compliqué... à organiser...
Et pis en plus je vais déménager...

Oui... Bientôt ces pages seront désertées...
Deviendront inaccessibles pour cause de site fermé...
Pas par ma volonté, non... Evidemment que non...
Ici c'est chez moi, et je kiffe ça mais bon...
Depuis 1 an que Yahoo 360 menaçait de fermer
Et ben cette fois c'est vrai, le couperet est tombé :
Le 13 juillet à minuit il faudra avoir vider les lieux
Et s'être relogés ailleurs... si on le peut...

Je ne pars pas sans laisser d'adresse, je ne m'enfuis pas...
http://justedesmotsquinousressemblent.over-blog.com/
Il vous suffira de cliquer là...

Pourtant j'ai déjà comme la nostalgie...

De ces pages créées un jour, sans bien savoir pourquoi...
Et qui post après post, m'ont mené là...
Beaucoup plus en prise sur ma vie
Des pages qui m'ont vues grandir aussi
Et sortir de mes feuilles griffonnées à la sauvette
Je ne savais pas pourquoi j'y avais mis cette entête...
Mais j'ai pour philosophie de suivre mes envies...

C'est pas de gaité de cœur que je quitte mes couleurs...
Sur Over Blog j'ai pas encore trouvé mes repères...
Me laissez pas toute seule là-bas remplir mes étagères...
De mes cartons de post que je déménage avec douleur...
Je ne peux même pas y emmener vos commentaires
Va falloir que je les laisse derrière...
Des tranches de vie que j'abandonne à la toile...
Je coupe mon cordon ombilical...

Après deux ans de gestation sur mon tout petit blog caché
Introuvable sur le dédale de la toile, sauf aléa contraire ou lien fourni à cliquer...
Je pars à la conquête d'un nouvel espace virtuel
Et dans ma tête toujours une voix qui martèle :

Deviens qui tu es... Fais ce que toi seule peux faire... ...


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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 03:17

" Le difficile ce n'est pas de donner, c'est de ne pas tout donner."
Colette


On va faire un peu d'arithmétique basique...
5 + 16, ça fait ?... 21 ! Bien !
Anciennement, c'était le chiffre de la majorité, de la liberté, hein !
Pourtant chez moi, il fait pas l'même déclic...
5 heures... 5 heures de sommeil par nuit
16 heures... 16 heures de course à la vie
Reste 3 heures...
Pour faire la nique au bonheur...

C'est pas Super Woman qui vient vous faire un slam
Je passe mes charmes avant mes drames
Quand je déclame, pour pas tirer d'alarme
Mais des fois je m'enflamme.....
Et c'est mon ras le bol que j'ai envie de lâcher
Parce que je suis fatiguée... Juste fatiguée...
Même pas amère ni en colère...
Juste un peu marre qu'on m'pompe tout mon air sans en avoir l'air...

Les doubles journées, les doubles corvées, les doubles casquettes
Et malgré l'épuisement qui parfois me guette
Faudrait toujours garder le sourire, jamais faire la tête
Et être en toutes circonstances pomponnée comme une midinette...
On gère et on orchestre avec brio tout notre petit monde
On le porte à bout de bras, de force et de patience
On défriche et on dépoussière tout à la ronde
Pour embellir le quotidien de l'existence...

On les attend même pas les merci,
Même pour nous c'est normal
De s'occuper des chaussettes sales
De servir de post it et de taxi...
Et puis des fois, sans qu'on sache pourquoi
Un petit rien déclenche un tsunami singulier
Un truc qui se met à déferler et on se met à hurler
Pour une broutille qui soudain... ne passe pas...

On se heurte à l'incompréhension
"Pourquoi tu deviens hystérique ? Pourquoi tu cries ?"
Oui... La question est intéressante : pourquoi tu cries ?
Comme ça... sans raison...
Mais ces raisons qui... "n'existent pas"
Je sais bien que toutes les femmes ici les comprendront
Sans avoir besoin que je les détaille à fond
A peu de chose près on livre toutes les mêmes combats...

On répète les choses un million de fois
A croire qu'on évolue dans un monde de malentendants chroniques
On passe, on ramasse, on range, on organise et on nettoie
On écoute, on câline, on supporte les critiques...
On relègue ou on diffère nos besoins et nos envies
Même quand après une journée bien remplie
On aimerait bien aussi se vautrer sur le canapé
En attendant qu'arrive comme par magie un dîner tout préparé...

Mais Super Woman... Faut pas l'oublier,
C'est jamais qu'une série télé...
Et j'ai vraiment pas envie de lui ressembler !...



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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 22:18


" Quand redressera-ton enfin un peu ce monde à l'envers ?"
Franz Kafka


Quand les détails prennent plus de place dans les débats que l'essentiel...
Quand la soumission au pouvoir est plus forte que le respect de la vie et du vivant...
Quand les personnes sont moins importantes que les possessions matérielles...
Quand la domination des uns sur les autres s'impose comme un mode normal de fonctionnement...
Quand la loi du silence permet tous les abus...
Quand l'avoir et le paraitre prédomine sur l'être...
Et quand certaines questions ne se posent même plus...
On peut... tout se permettre...

Oui... le monde tourne à l'envers...
Comment retrouver le bon sens alors ?...

Peut-être que si chacun s'évertuait à retrouver le bon sens, cet effort personnel démultiplié par le nombre de personnes, pourrait-il avoir une chance de remettre le monde à l'endroit...

Là où le droit ne serait plus à acquérir, mais serait un cadre naturel...
Là où citoyens du monde, nous pourrions ouvrir les frontières de nos cœurs au-delà du seuil de nos maisons...
Là où la force physique et la violence ne seraient plus réservées qu'à la protection de la vie et non à sa servitude et à sa domination...
Là où nous adapterions nos rythmes de vie aux cycles de la terre, plutôt qu'essayer de lutter contre un univers bien plus réfléchi que nos comportements
Là où la vie pourrait prendre un vrai sens...

Peut-être que si chacun s'affranchissait de tout ce qu'on lui a inculqué, et cherche à l'intérieur de lui, à trouver ses propres interprétations des partitions qu'on lui propose, sans chercher à imiter aucun style, sans essayer de se caler sur un métronome trop rigide, sans vouloir à tout prix être admiré et approuvé par tous...
Peut-être que si chacun assurait sa propre conscience morale intérieure
sans se référer à aucun modèle, mais seulement à sa singulière sensibilité...

Peut-être que si chacun faisait plus attention à sa propre universalité, on se comprendrait tous un peu mieux...


L'aimant de notre boussole commune semble bien perturbé... et nous ferions bien mieux de nous référer à "l'aimant" qui est en nous pour retrouver le bon sens... ...

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 00:08



" Nous sommes dans une société qui donne à penser que l'on trouve obligatoirement le bonheur à travers la richesse."
Tsai Ming-Liang


"Obligatoirement"... Rien que le mot, ça fait froid dans le dos...
Comment quelque chose d'obligatoire peut-il nous rendre heureux ?...

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 22:37


" Il semble que la perfection soit atteinte, non quand il n'y a plus rien à ajouter, mais plus rien à retrancher."
Antoine de Saint Exupéry


La perfection n'est jamais superposition, mais bien au contraire démonstration d'une simplicité qui se suffit à elle-même...
On pense à tort que la perfection est un sommet qui suppose qu'on empile les unes après les autres des couches successives, alors qu'en vérité, la perfection s'approche plus facilement en dégageant le superflu et l'inutile...
Le problème est de savoir identifier ces superficialités qui nous contraignent beaucoup plus qu'elles ne nous enseignent et nous servent...

Prenons l'exemple de Coco Chanel, qui a bâti son succès, non sur le développement de la tendance dominante poussée encore plus loin, mais bien sur un contrepied de simplicité apparu alors comme novateur et imaginatif...
L'imaginaire n'a pas toujours le sens que lui octroie le dictionnaire...

L'art épuré est une forme d'art "absolu", poussé au paroxysme du dépouillement...

Les asiatiques excellent dans l'art de "débarder" tout élément superflu, tout comme le font aussi les sociétés primitives autochtones...
L'art ne s'imagine pas dans la surenchère mais bien dans l'essentiel transcendé par une vision particulière de l'artiste ou de la communauté...

On cherche vainement à atteindre la perfection... alors que la perfection atteint seule ce qui ne s'embarrasse d'aucun superflu...

...

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