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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 01:06

" Faites l'amour pas les magasins ! "
Christophe Rioux


En ces temps de crise, où le pouvoir d'achat cherche ses nouvelles marques,
Les ladies, en crise de gourmandise, aigüe et compulsive, de la super démarque,
Pourraient bien refaire une beauté à leurs porte-monnaies alanguis,
Si elles ajustaient leurs envies compulsives, à d'autres horizons moins défraichis...
Il suffirait de presque rien, peut-être quelques besoins de moins,
Pour rééquilibrer leurs balances des finances, et retrouver un solde serein...

"Faites l'amour, pas les magasins !"... Peut-être que l'économie vous en voudra,
Mais votre conjoint vous déculpabilisera vite de ce sentiment-là,
Doublement rassuré sur sa trésorerie et sur sa virile puissance redécouverte...
Il ne lui faudra guère de temps assurément pour louer cette période de disette...
Et apprécier cette nouvelle forme de shopping
, bien au chaud sous la couette,
Où le découvert n'a pas la même valeur de sueurs et de pertes...

Ne dit-on pas que c'est dans l'adversité et l'épreuve que se resserrent les liens,
La période est idéale pour en tester la vérité et s'offrir au quotidien,
Comme un goût de Saint Valentin en habit de jour câlin et coquin,
Plutôt que de courir le marathon des magasins sans réelle faim ni fin...
Et découvrir enfin que ce plaisir procuré par une denrée qui s'achète,
N'est qu'un cache-misère de notre réel manque de bien-être...

L'argent permet beaucoup de choses, mais n'apporte rien en soi...
Pour juger du bonheur de notre condition, pas la peine de faire plein d'additions,
La simple équation "désir sur satisfaction ressentie et sensation de plénitude",
Nous donne un indice de bien-être sans équivoque par rapport à notre complétude...
Désirer l'argent pour croire au bonheur est un leurre illusoire et sans espoir,
Sa valeur est éphémère et changeante, et son état toujours transitoire...

Alors que l'amour est un placement de valeur plus sûr, dans le temps et la quiétude,
Aimer l'amour pour l'amour n'est pas péché de chair comme le répandent les prudes,
Faire l'amour est une fonction de l'être humain totalement prévue dans notre biologie,
Et notre corps nous en remercie, quand il s'abandonne à cette douce alchimie...
Nos vies décalées et stressées tendent à faire passer l'amour parfois au second plan,
Mais c'est une grave erreur de jugement que de croire que l'on vit aussi bien sans...

Faire l'amour avec amour
, évidemment, et non pas comme des bêtes en rut,
Est un partage humain qui n'a aucun équivalent qui le réfute,
Qui ne coute rien d'autre que l'abandon de soi à l'autel du plaisir,
Qui apaise les tensions, et force la détente, fait brûler des calories et ravive le sourire...
Médicament de l'âme et baume corporel, l'amour a bien des vertus cachées à redécouvrir
En ces temps de crise, ne paniquez pas sur les euros, mais laissez-vous donc (re)séduire...

L'amour est une bonne affaire qui ne s'achète nulle part, mais qui peut s'échanger partout...
Non remboursé si insatisfait, mais on peut toujours tenter le coup...




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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 19:46

 
" Ne deviens pas plus sage que nécessaire, tu deviendrais stupide ! "
L'écclésiaste


La sagesse est fille de raison et de réflexion... certes... mais le discours de la modération vaut également pour elle...
La sagesse est un terme ambigüe, car elle possède plusieurs champs d'application. On l'emploie à la fois pour désigner l'obéissance à un règlement ou à une injonction, et le fait de posséder une certaine maturité d'action/réaction face à la vie en général, une certaine "sagesse de vie".
Or, ces deux notions peuvent entrer en conflit...
Ce que recommande la "sagesse de vie" inclut parfois la désobéissance à certains règlements ou injonctions, parce que l'obéissance aveugle ne relève pas de la sagesse de vie... et rend au contraire plus stupide qu'il n'en est besoin.

Pour faire court, la "sagesse de vie" est un cheminement, qui tire d'expériences variées, des sortes de "leçons/réflexions" destinées à s'accommoder des imperfections de l'existence tout en en tirant la meilleure jouissance possible, à la fois dans l'épanouissement personnel et le respect des autres.
La sagesse qui consiste à se comporter comme il est attendu que l'on se comporte d'après les consignes et directives que l'on reçoit, ne porte pas en elle cette notion de réflexion/conclusion personnelle sur le bien fondé de la demande d'obéissance attendue.

Ainsi l'obéissance qui ne remet jamais en cause la demande même ou la provenance de la demande, s'expose à anéantir à la fois la réflexion et le libre arbitre, et ordonne une soumission qui peut devenir dangereuse.
On ne peut pas aveuglément obéir, et rester dans des rails qu'on nous impose sans s'interroger sur les autres itinéraires possibles, c'est nécessairement cultiver un instinct grégaire et limitant...

La vraie sagesse, c'est de savoir jusqu'où l'obéissance est justifiable et nécessaire, et quand elle empiète sur des terrains où elle n'a pas à se positionner, parce que déjà tenu par notre propre faculté à juger et à appréhender la vie selon nos attentes, besoins, capacités et envies...
La sagesse, ce n'est pas d'être "irréprochable", mais de pouvoir mener à terme une réflexion personnelle et globale, qui prend en compte plusieurs points de vue possibles, en cohérence avec ses propres aspirations et les inévitables contraintes de la vie en société...
La sagesse, c'est d'être fou et rebelle quand la raison l'ordonne, et sensé quand un coup de folie serait susceptible de nous mettre dans des situations périlleuses ou délicates qui ne sont pas souhaitables...

L'ambiguïté est bien là, car on peut être sage, sans posséder aucune sagesse, et passer pour sage dans le rejet des valeurs communes et la rébellion...
Aussi la stupidité guette-t-elle les esprits qui ne parviennent pas à assimiler que la sagesse ne peut pas provenir d'une requête extérieure, mais bien de sa propre validation... qu'elle est avant tout une quête intérieure tournée vers l'amélioration de son propre bien-être, avant d'être là pour le confort d'autrui...

La plupart des "génies" que l'histoire a connu, même ceux qui passent pour "sages", ont un chemin tracé en marge de la norme et de la routine... et ont en commun une volonté d'être bien plus importante que celle de paraitre ...


...

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 19:45


" Les passionnés soulèvent le monde, et les sceptiques le laissent retomber."
Albert Guinon


Le moteur de la passion entraine les grands projets... que parfois le manque d'enthousiasme des sceptiques met en péril...
Dans le scepticisme il y a une part de crainte et de lâcheté, quelquefois corollaire ou source de jalousie... Jalousie qui fait dévaluer ou dévalorise la démarche passionnée...
Les passionnés soulèvent le monde... et il en a bien besoin !...

Pourquoi le scepticisme, le pessimisme, le catastrophisme devraient-ils avoir plus de poids que l'enthousiasme, la confiance et la naïveté qu'on est tout capables d'accomplir des "miracles" à notre échelle ?...
La peur est un frein et un poison qui distille son venin, sournoisement, si l'on n'y prend pas garde...

La passion véhicule quelquefois une image négative, par la démesure de ses aspirations, par sa possessivité et par la place qu'elle prend dans une existence...
Toutefois vivre sans passion, c'est se condamner à répéter les jours les uns après les autres sans objectif plus élevé que d'aller d'un aujourd'hui à un demain.
C'est la passion qui motive pour avancer : sans passion, rien ne nous pousse à aller plus loin.
La passion prend soin de nos désirs... et nos désirs aiment à s'y laisser dorloter...

La passion amoureuse soulève des montagnes, que l'habitude, l'aquoibonisme ou le doute finissent par refroidir de son ébullition...
La passion est un tremplin vers l'amour, sur lequel les sceptiques n'osent pas se risquer de peur d'une mauvaise réception... mais si l'on veut aller très haut, il faut savoir prendre quelques risques et sentir la potentialité de l'élan plutôt que craindre l'hypothèse d'une mauvaise chute...


L'imagination est toujours plus forte que le savoir... mais le savoir, n'empêche pas toujours d'imaginer le pire...



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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 19:45


" Pour ne pas les égarer, mets les choses toujours où tu les mettrais spontanément. On n'oublie pas ce qu'on ferait toujours."
Paul Valéry


Même si, au cours d'une vie, on change, on "évolue"... on a à l'intérieur de soi, une façon de recevoir le monde qui nous entoure, qui fait qu'on a toujours un point de vue immédiat, qu'ensuite on mène plus loin par une réflexion, ou qu'on laisse tel quel, suivant l'enjeu à la clé...

Il y a des "réactions", ces choses que l'on fait spontanément, sans effort cérébral...
Et ces choses-là on ne peut pas les oublier, on peut faire un effort conscient pour les mettre de côté, mais on n'oublie jamais, non, ce qu'on ferait spontanément...
Ce que l'on ferait spontanément n'est pas toujours la meilleure façon d'agir, mais elle est partie de nous...

On ne peut pas se fier à l'apparence des choses, situations ou évènements auxquels on est confrontés pour la première fois, mais il n'en reste pas moins que nous en avons un ressenti instantané, qui émane directement de notre "petite voix" intérieure.

Les personnes que l'on rencontre aussi, même si on ne s'arrête pas nécessairement (et heureusement) à la première impression qu'on en a, on les "classifie" selon les repères d'appréciation que l'on possède... le feeling qui passe ou pas...


Mais souvent, il faut l'admettre, ce qu'on en ressent spontanément, se vérifie ensuite...




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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 19:45


" Imaginez le monde comme un grand bac à sable, donné pour que nous y jouions comme des enfants."
Judith Milburn


Et ça ne veut pas dire que la vie, ça n'est pas sérieux... Non...
Les enfants, quand ils jouent, aiment bien jouer "sérieusement"...
Le "sérieux" n'implique pas nécessairement qu'il faille être stressé pour être véridique non plus...
On peut se jouer la vie sérieusement, sans obligatoirement tirer la tronche...

Dans le bac à sable de la vie, on n'arrive pas tous avec les mêmes pelles et les mêmes râteaux pour mettre en œuvre nos grands chantiers...

Mais cela ne doit pas nous empêcher d'imaginer les plus beaux châteaux : le sable, lui, est le même pour tout le monde !


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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 19:44

 


" On ne devrait jamais attendre d'être forcé par la maladie pour s'arrêter et réfléchir à ce qui compte vraiment dans la vie. "
H. Jackson Brown


C'est important de prendre le temps de s'arrêter de temps en temps... sinon la vie court sans cesse devant...
C'est comme pour la conduite, si on veut pouvoir garder toute sa lucidité et son attention, mieux vaut faire des pauses de temps à autre, ça recharge les batteries, et ça permet de faire un point...

C'est difficile de sortir du mouvement, ou plutôt de sortir le mouvement de son champ de pensée pour chercher le calme absolu, celui que l'on ne peut trouver qu'en nous...
On a toujours mille pensées qui planent alentours et qui sont prêtes à venir s'engouffrer dans nos canaux de traitement de réflexion.

Evacuer tout cela demande un effort délibéré,
cela ne s'obtient jamais spontanément, sauf moments exceptionnels...

Et on s'aperçoit, sous la contrainte quand on est forcé de s'arrêter, qu'on est passé à côté de plein de choses, sans même les regarder, trop pressés de boucler la succession de ses jours et de ses nuits, trop affairés à compter sur demain pour vivre ses rêves ou pour savoir ce qui est important pour nous...

L'importance des choses est toujours tellement relative...


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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 01:28


" On ne s'aime jamais comme dans les histoires : tout nus et pour toujours. S'aimer, c'est lutter constamment contre des milliers de force qui viennent de nous ou des autres."
Jean Anouilh


De nos jours, les histoires d'amour deviennent de plus en plus compliquées...
La vie se déroule désormais en plusieurs manches pour beaucoup d'entre nous, on ne se marie plus pour la vie, une seule fois...
Ainsi, on finit par compartimenter sa vie en "époques" qui font notre histoire personnelle, et instituant ses évolutions ou changements...
On n'est jamais seulement deux dans une histoire...

On trimballe avec nous un tas de babioles accumulées avec le temps, et qui nous font agir et penser d'une certaine façon, sans toujours prendre soin d'actualiser ses bases mémoire pour les réajuster à l'instant...
L'entourage aussi, mine de rien, prend des mesures selon ses repères propres et nous conforte dans une relation, ou pas...

Oui... S'aimer, c'est jamais comme dans les histoires... puisqu'on écrit une nouvelle histoire à chaque fois...
Bien sûr il y a quand même des éléments communs à toutes ces histoires... et si l'on y réfléchit bien, même dans les histoires qui finissent bien, il y a toujours des passages épiques et délicats à négocier, que les protagonistes surmontent grâce à la force de leurs convictions et de leur amour... juste avant de gagner leur sereine éternité...
Même Barbara Cartland sait utiliser le fait que c'est dans l'adversité qu'on se rapproche le plus...

Les passages épiques et délicats à négocier, c'est toujours un peu la même chose...

C'est toujours dû à une intrusion du monde extérieur dans la bulle que construisent autour d'eux les amoureux en général... et qui n'appelle pas d'emblée une évidence mutuelle...
Les compromis sont cette façon détournée de gagner ou de concéder, comme des sortes de points de territorialité...
On doit parfois livrer bataille contre ses propres préjugés pour permettre aux pourparlers d'aboutir à un accord... d'autres fois, c'est contre les autres...
Aimer n'est pas un état d'être, c'est un chemin de découverte qu'on a envie de suivre... une sorte de curiosité à continuer à partager tous les "demain" à venir...

On ne s'aime peut-être jamais comme dans les histoires... mais on s'aime toujours tout nus et pour toujours... c'est seulement la définition du "toujours" qu'on a un peu revus...
L'éternité, en fait, ça échappe à toute mesure de temps, puisque c'est une sorte d'infini...
Il y a des instants, qui ont cette capacité de nous faire oublier le temps, et peut-être que ces moments, aussi brefs soient-ils, ces moments de déconnexion du temps qui passe... et bien, peut-être que ce sont des moments d'éternité...


Une fugue au temps qui passe... le secret de l'éternité ?...

S'aimer, finalement ça n'est pas de tout repos...

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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 22:13

 


Elle disait : J'ai peur de moi, beaucoup plus que de toi...
Il est plus facile d'accorder sa confiance à quelqu'un d'autre qu'à soi-même...
J'ai peur du temps qui écrit la vie autrement que comme on la prévoit...
Et de l'impermanence des choses et des gens qu'on aime...

Il répondait
: On n'y peut rien, la vie est à prendre comme elle est...
On ne peut pas écrire sans risques sur le sable de nos océans de vie...
Mais si on ne croit pas soi-même à ses propres projets,
On est encore plus désarmés devant le flot des marées qui nous envahit...

Elle disait
: L'incertitude de demain dénature mon goût pour l'instant
En faisant ressortir les "A quoi bon ?" dans toute leur saveur et leur splendeur...
J'ai besoin de poser mes pieds et mon coeur sur un terrain moins mouvant...
Et de me faire croire que les couleurs du futur restent en harmonie avec le bonheur...

Il répondait
: Ce n'est pas des couleurs du futur qu'il faut douter...
L'avenir est incertain, puisqu'il n'existe pas, ni au passé ni au présent...
Le futur n'est que dans nos têtes quand on imagine la route qu'on a à tracer...
Rien ne sert de chercher à prédire sauf à faire mentir son besoin d'aimer...

Elle disait
: Dans tes bras, je me sens chez moi, je ne veux pas déménager...
Pourtant je redoute l'usure des murs, les vents violents et les appels du large...
Qui pourraient m'éloigner de ces nouvelles racines qui m'ont fixé...
Pour s'aimer, comme pour se quitter... Il n'y a pas d'âge...

Il répondait
: La confiance n'est jamais acquise, c'est un chemin à prendre...
Sur lequel on s'engage pour pouvoir défier sans peur tous les lendemains...
S'il fallait attendre d'avoir des certitudes pour agir, on ne ferait jamais rien,
Parce que le propre de la vie et son intérêt c'est bien de nous surprendre...

Elle disait
: Mes mots s'effraient quand j'ai envie de te parler d'amour,
On dirait qu'ils se cachent, qu'ils craignent d'être bafoués...
Si d'aventure ils se prenaient à jurer sur l'autel des toujours...
Au lieu de se contenter de nos séjours d'hôtels et de nos silences émerveillés...

Il répondait : Les mots sont un langage partiel, qui ne disent rien de bon
Quand ils sortent de la raison pour tenter d'effrayer la candeur du coeur...
Ne les laisse pas te faire douter de toi et de tes moments d'émotion...
De tous les maux sur terre, ce sont les mots qui sont les plus ravageurs...

Elle disait
: Mais mes silences... ne t'effraient-ils pas ?
N'as-tu pas besoin d'interpréter tous ces mots que je ne dis pas ?

Il répondait : Tes silences ne me feront pas peur
Tant que je sentirai tout près de moi ta chaleur...

L'absence fait bien plus mal que le silence...

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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 22:12


" Vous ne résoudrez peut-être pas tous vos problèmes en adoptant une attitude positive, mais vous agacerez tellement de gens que ça en vaudra la peine."
Herm Albright


La plupart des gens aime bien anticiper le pire, et dramatise ainsi des choses, qui finalement, si on les laisse dans leur contexte, ne sont pas si graves...
La "positive attitude", c'est pas une baguette magique qui ne provoque que des circonstances heureuses... c'est juste accepter de tirer le meilleur des situations et circonstances données... parce qu'il peut toujours y avoir pire...
Et que penser au "pire" ne nous rend pas nécessairement meilleurs...

On n'est pas plus lucides en imaginant le pire, qu'en imaginant le meilleur : ce sont deux points de vue différents également possibles ......

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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 22:12


" Certains entrent dans notre vie et ne font que passer ; d'autres s'y attardent et laissent des empreintes qui nous transforment à jamais."
Penseur de Passage


Il est difficile de savoir, et de prévoir, quel sera l'impact des rencontres que l'on fait dans une vie à leurs instants premiers.
On ne sait jamais quelles traces elles laisseront en nous, et ce n'est pas toujours le temps qui en accentue la force...
J'ai toujours aimé entretenir des relations fortes avec les personnes qui ont croisé ma route, pour quelques temps, sans m'arrêter à leurs pédigrées, à leur apparence ou à leur histoire personnelle, recherchant plutôt à atteindre la personne à l'intérieur, et je ne l'ai jamais regretté.
De la diversité de ces rencontres, j'ai appris qu'on n'a jamais le droit de juger de l'histoire de chacun, et qu'on nourrit tous une "philosophie" personnelle qui, quand elle s'alimente de nos propres arguments, constats et raisons, est toujours source d'enrichissement.
Il ne s'agit pas nécessairement de partager cette philosophie nouvelle que l'on découvre, mais de tenter de la comprendre en se plaçant dans la peau de celui qui l'a développé...
On ne peut pas juger sans se mettre en situation...

Des rencontres qui m'ont transformé en jamais, j'ai bâti une vision plutôt cosmopolite de la vie. Je n'ai jamais filtré mes relations sur aucun critère, hormis l'intuition qu'on ne se rencontre jamais complètement par hasard, et que donc, si nos chemins se croisaient, c'est qu'on avait quelque chose à s'échanger...
Les niveaux de rencontre sont nombreux aussi... certains plus superficiels que d'autres... Je cherche les rencontres de "personne à personne", sans chercher à comparer, mesurer ou confronter. L'intérêt est moindre quand on essaie de projeter son propre reflet sur l'autre...
Avec l'arrivée du net dans nos horizons, le mot "rencontre" s'est vu dénaturé, pour devenir synonyme d'une sorte de "chasse à l'autre" dans le but d'entretenir une relation plus charnelle.
Mais une "rencontre", une vraie rencontre, c'est tellement plus que cela...

Une vraie rencontre peut bouleverser nos conceptions de la vie.
Une rencontre peut être brève, et continuer à faire sentir ses effets bien après que la personne ait disparu de notre quotidien, un peu comme ces ronds dans l'eau qui continuent à se former, alors même que la caillou lancé, a déjà atteint le fond de l'eau...
Certaines rencontres sont moins éphémères et deviennent des appuis de vie, des références ou des garde fous quand on y découvre comme des sortes de révélations auxquelles on ne faisait pas attention jusque-là...
D'autres encore nous étonnent par leur naturelle évidence, et s'intègrent dans notre paysage avec une facilité déconcertante et traversent le temps à nos côtés...

On ne fait pas toujours ce que l'on veut, une vie c'est compliqué et imprévisible.
On rencontre chaque jour des personnes, on n'a pas assez de temps pour les approfondir toutes... On en perd en route inévitablement... mais ce n'est pas parce qu'on les perd avec nos yeux et avec nos oreilles, qu'on perd dans nos coeurs le bénéfice du partage qu'on a connu...
Quand on a eu une relation suffisamment sincère et vraie avec une personne, on ne peut jamais l'oublier...


A l'identique, nous aussi, nous gravons nos empreintes
... et laissons nos traces... positives ou négatives, à peine esquissées ou à jamais... ...


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