" Le bonheur on ne le trouve pas, on le fait. Le bonheur ne dépend pas de ce qui nous manque, mais de la façon dont nous nous servons de ce que nous possédons."
Quand on écoute de part et d'autres les aspirations de chacun au bonheur, on se rend compte aisément que l'état de non-bonheur est souvent associé à un manque dans sa vie, qu'il suffirait de combler pour se sentir plus heureux. Nous avons tous tendance à croire que posséder certaines choses, être dotés de certains talents ou qualités, rencontrer des personnes susceptibles de nous apporter quelque chose que l'on recherche, réaliser certaines actions, etc.... nous apporteraient cet état de béatitude que nous projetons sur le bonheur. "Ah si j'avais....", "Ah, si j'étais....". Fréquemment, nous soumettons notre idéal de vie à des conditions qui nous échappent au moment où nous parlons, projetant ainsi sur un mur en devenir les peintures de nos rêves.
Toutefois, nous négligeons l'essentiel, qui est de faire une sorte d'état des lieux de tout ce que nous sommes et possédons déjà, avant de penser à mesurer l'écart entre nos rêves et notre réalité.
La réalité est subjective d'un individu à l'autre, et ce que l'on peut considérer, de son propre point de vue, n'est que le reflet de notre façon de toiser le monde, et non la réalité effective de la situation. Nous élaborons, par ailleurs, nos désirs et aspirations en se servant de cette base tangible comme points de repères de la mesure de nos attentes.
Mais si nous modifions, ne serait-ce que légèrement, notre conception même de la réalité, et l'envisageons sous un autre angle de vue, tout peut alors prendre une autre dimension. Il n'existe aucune définition du bonheur. Nous avons tous la capacité à nous autoriser le bonheur en appliquant un principe simple : savoir tirer parti de ce que l'on a.
Cela paraît facile à première vue, faire le constat est relativement aisé, mais appliquer ce principe à sa vie quotidienne relève presque du défi permanent, car pour ce faire il faut accepter l'idée de l'imperfection des choses et des êtres, mais également notre propre imperfection et nos propres incapacités, mais qui font de nous ce que l'on est aussi.
Voir le positif en toute situation est une discipline ardue à pratiquer au début, mais si l'on s'y soustrait de façon volontaire et continue, elle finit tôt ou tard par porter ses fruits. On accepte alors plus facilement les enseignements que chaque situation est à même de nous délivrer. On accepte que ce que l'on qualifie de problèmes ou impossibilités ne sont que des challenges passagers qui peuvent nous porter plus haut et plus loin.
De cette acceptation naît l'idée que le changement est un état naturel de l'être, et de la vie en général, et que c'est ce mouvement en dynamique perpétuel, qui véhivule déjà en lui-même l'essence de notre bonheur.
On comprend alors que c'est toujours de nous, de notre puissance d'adaptation aux évènements que surgissent nos émotions et nos ressentis... et donc par extension... notre bonheur ou notre malheur, qui sont déjà présents en nous dans ce que nous sommes et dans le regard que l'on porte sur soi, sur le monde et les évènements de la vie en général.
Nous sommes les météorologues de notre vie : nous choisissons de faire pleuvoir, à innonder tout sentiment de plénitude ou juste à rafraîchir d'une ondée bienfaisante un projet qui se déssèche, ou bien de faire se déployer un immense soleil qui nous fait chaud au coeur, et nous conforte dans notre transat par la tièdeur de ses rayons...
Les prévisions météo ne signifient pas que le temps prévu sera celui exposé sur la carte, mais seulement ce que nous pensons qu'il sera au vu des éléments dont nous disposons.
Mais d'autres éléments échappent à toute prévision, notamment la direction précise, l'intensité et la durée des vents qui souffleront, s'il advenait qu'ils se lèvent... sans parler des catastrophes naturelles qui peuvent s'abattre sans aucun signe annonciateur.
Alors... Quel est le temps qui correspond le mieux à vos envies pour demain ? ...