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28 août 2007 2 28 /08 /août /2007 03:06


" Se donner du mal pour les petites choses, c'est parvenir aux grandes avec le temps."

Samuel Beckett



Nous avons le tort bien souvent, de négliger les petites choses de la vie, préférant nous concentrer sur une vue d'ensemble plus vaste.
Pourtant c'est une foule de détails qui donnent à une esquisse la puissance d'un tableau, le choix des mots et de leur phrasé qui donnent une âme à une écriture, la richesse des accords et des ornements qui offrent à la musique son harmonie...
C'est le nombre et la qualité des petites intentions que l'on porte à une personne, qui témoignent de notre intérêt pour celle-ci et qui construisent de belles relations ; c'est le souci des petits riens de la vie qui transforme celle-ci en un voyage de découverte positif permanent...

Et puis comme le Petit Poucet qui sèma ses cailloux pour retrouver son chemin, ces petites choses construisent une approche de la vie, qui nous mène droit à l'essentiel : savourer l'instant présent. Tous ces petits, tout petits " plus", sont le témoignage de l'importance que l'on veut donner aux choses, aux personnes, à l'orientation de sa vie.
Sans nous en rendre compte, nous balisons notre devenir en favorisant des petits pas, anodins si on les prend séparément, mais significatifs lorsqu'on les met bout à bout...


Dans de nombreux domaines, ce sont ces petites choses qui font la différence, car c'est aussi l'expression de notre personnalité, qui fait que l'on s'attarde à rendre les choses plus belles, plus abouties, plus finies, en les décortiquant en unités plus petites, à laquelle on prête attention. Et au final, on construit ses valeurs sur des bases plus précises, plus stables et plus fouillées...
On ne se contente pas d'un résultat, mais d'une théorie sous-jacente, qui s'appuie sur une analyse plus détaillée, sur une représentation mieux définie de nos priorités, et de nos envies...

On se rend compte aussi qu'à la source de nos "échecs" ou de nos défaites, il y a souvent ces petits détails que nous avons laissé passer.
Ces petits rien qui, accumulés, ont fini par former des montagnes, des barrages ou des murs, qui ne nous laissent plus d'autre alternative que de reconnaître que l'issue est désormais totalement bouchée, et que nous devons reprendre les choses, non pas dans leur globalité, mais bien une par une, pour rebâtir de nouveaux horizons...


"Le peu, le très peu que l'on peut faire, il faut le faire quand même" écrivait Théodore Monod.
On peut appliquer cette phrase à bien des évènements de notre vie pour mesurer l'importance des petits "riens".
S'appliquer aux détails, c'est aussi admettre la non évidence du futur que l'on peut projeter, et la supériorité indéniable du présent que l'on vit, à chaque instant chaque jour de notre vie... Paradoxalement, c'est le temps qui passe qui nous apprend cet aspect essentiel du moment présent....


Il n'y a toutefois pas de recette miracle, pas d'appréciation des choses de la vie que l'on puisse ériger en modèle, et chacun doit agir en accord avec ses convictions propres, ses inclinaisons personnelles... choisir le pas qui correspond à sa cadence...

Mais... ce sont tous les petits plats de la vie ... qui en font un merveilleux festin, non ? ...


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27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 02:00


" Quelquefois il y a des sympathies si réelles que, se rencontrant pour la première fois, on semble se retrouver."

Alfred de Musset



Le mystère des alchimies humaines restera sans doute l'un des plus grands que l'on ne pourra jamais élucider.
Naturellement, les théoriciens de l'âme nous expliqueront la logique de ce genre de choses par des discours évidents de karmas, de réincarnation et autres thèses qui, tout en étant intéressantes, n'apportent pas de vérités tangibles aux questions que tout un chacun se pose inévitablement, à un moment ou un autre de sa vie.


Quand nous vivons ce genre de rencontres, un peu magiques, et je pense que vous en aurez tous, au moins une fois dans votre vie, fait l'expérience, je ne crois pas que l'on pense à se poser des questions, on apprécie la chose, et puis c'est tout.
On ne peut que remettre en question sans cesse l'existence du hasard, quand on se trouve confronté à ces rencontres imprévues. On peut peut-être les lier de près ou de loin, à la loi de l'attraction, qui nous aimanterait de façon irrationnelle à tout ce qui nous rapproche de nos aspirations profondes. Mais en définitive, nous ne pouvons rien expliquer...


Il y a comme ça, des personnes avec lesquelles on "accroche" immédiatement, et d'autres avec lesquelles, bien que reconnaissant leurs qualités ou talents, on ne part pas sur les mêmes bases. Peut-être qu'il s'agit d'un perception extra sensorielle dont nous n'avons pas conscience, qui nous permet de ressentir des ondes, des vibrations, des énergies que l'on sent en accord avec les nôtres...
Nous analysons le monde qui nous entoure avec nos cinq sens, et notre raisonnement plutôt cartésien et pragmatique, mais il existe d'autres dimensions, qui nous échappent totalement. Cette espèce de "reconnaissance" de la similarité de l'autre, de cette proximité, en fait peut-être partie...


Toutefois, ce plaisir éprouvé lors de rencontres de ce type, outrepasse toutes les interrogations par le simple fait que cela reste un plaisir rare, qui se savoure, qui se déguste comme un cadeau de la vie. C'est un bon revigorant car ces relations engendrent généralement simplicité, authenticité et partage.
Peut-être que les rencontres du type "coup de foudre" en font partie, quoique je ne les rangerai pas dans la même catégorie. Le coup de foudre met en jeu d'autres données, plus biologiques et chimiquement expliquées par les savants fous de notre époque, qui décortiquent jusqu'à nos émotions, pour démysthifier tout ce qui fait le charme de la vie...


Vouloir comprendre, rationaliser, analyser tout cela, ne sert pas à grand chose parce que de toute façon,même si l'on arrive à en modéliser le fonctionnement, on ne peut ni provoquer ces échanges ni les empêcher non plus.
A quoi cela peut-il bien servir de vouloir tout comprendre, tout savoir ? Ne peut-on pas juste être reconnaissant de ces morceaux de bonheur, que la vie nous permet d'apprécier ? Et garder les yeux, mais surtout le coeur, ouverts à toutes les opportunités qui traverseront notre route...


Et que pensez-vous de notre rencontre inattendue... ici... sur cet espace virtuel ? ...



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27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 01:33

" Les cimetières sont plein de gens irremplaçables."

Georges Clémenceau


Avez-vous déjà remarqué cette manie qu'ont les gens d'apprécier la valeur et la qualité de leurs semblables dès lors qu'ils reposent six pieds sous terre ?
Je trouve regrettable de ne pas s'apercevoir avant de ce genre de considération, on y gagnerait tellement en chaleur humaine.
Que l'un décède, et l'on n'a plus le droit d'en dire, ou même d'en penser du mal, comme si le fait de passer de l'autre côté de la vie, conférait une autre dimension à l'être... Peut-être par peur d'une sentence ou d'un jugement divin, croit-on qu'il faille bénir à tout prix l'âme qui s'en va ...


Au lieu d'apprécier les morts et d'en faire des éloges fantastiques à leurs funérailles, ne serait-il pas de meilleur ton de chercher de leur vivant, ce qui nous les fait reconnaître comme semblable à nous, ce qui nous les rend "aimable" de notre point de vue ?
De nombreux écrivains ou poètes, ont pris les devants en rédigeant leurs propres épitaphes, mi-cyniques mi-ironiques, insinuant par là, leur lucidité face à l'image posthume que l'on veut bien garder...

Mozart lui-même, mort dans le plus grand dénuement à l'âge de 35 ans, aurait certainement aimé être reconnu du temps de son vivant, plutôt que de devenir la légende qu'il est aujourd'hui... Trop en avance sur son époque me direz-vous...
Non, ce n'est pas une question d'inaccessibilité de son art au commun des mortels qui l'a relégué loin des honneurs et de la reconnaissance, mais bien la mesquinerie et la jalousie de ses comparses. Ils l'ont bafoué dans son génie créateur, condamné à la misère et à la fosse commune.
Nous lui rendons hommage aujourd'hui, mais qu'est-ce que ça peut bien lui faire à Mozart ? Pensez-vous réellement qu'il se réjouisse dans sa tombe de toutes ces cérémonies commémoratives ?

Nombreux sont les artistes, de toute appartenance, qui n'ont connu la gloire qu'à titre posthume. Encore... ceux-là on s'en souvient... Mais pour ce qui est des anonymes, que l'on enterre à grands renforts de larmes et de compliments...
Les larmes sont d'autant plus abondantes lors d'un deuil, qu'on n'a pas su dire avant tout l'amour qu'on portait au défunt. Elles résument toute notre incapacité à dire ce que l'on ressent, tous les remords de n'avoir pas fait les gestes qu'on aurait aimé, tous les regrets de ces occasions qui ne reviendront plus...

Et ces larmes-là sont-elles, destinées au défunt, ou tournées contre nous-mêmes, dans cette tristesse d'être passé à côté de quelque chose ?

"Il ne faut pas dire du mal d'un mort...Paix à son âme !..." Mais qu'est-ce qui nous en empêche ? ... S'il s'agit d'un être à tous points de vue détestable, qu'importe son état d'être, cela ne change rien, que diable !
On aurait donc le droit de critiquer les vivants, mais pas les morts ? La mort nous rendrait-elle "intouchable" ? Non ! Il faut aussi avoir le courage de ses opinions... et peut-être mieux réviser les jugements que l'on porte hâtivement, pendant qu'il en est encore temps...

Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables, que les grenouilles de bénitier pleurent à chaudes larmes et que les héritiers oublient au plus vite, dès lors que le testament ne leur paraît pas conforme à l'idée qu'ils s'en faisaient...
Non... Il faut arrêter cette plaisanterie.... Un deuil, ce n'est jamais facile, mais ne faisons pas d'un drame, une tragi-comédie par des considérations déplacées et humiliantes pour celui qui ne peut plus y répondre.

Notre monde aussi, est plein de gens irremplaçables, vous en rendez-vous compte ? ...


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27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 00:25

" Je suis toujours le même, que je gagne ou que je perde."

Jerry Minchinton


Il faut savoir différencier la personne, son engagement, sa capacité d'action et de réaction et les retours qu'elle en reçoit. Même si nous avons indéniablement une part de responsabilité dans nos actions, il y a aussi d'autres facteurs qui contribuent à nos réussites et à nos échecs, dont certains sont complètement indépendants de notre volonté.

Prenons un exemple tout bête : aujourd'hui vous aviez convié vos amis à une grande fête champêtre, un orage diluvien a éclaté, la foudre est tombée sur le chêne centenaire qui ornait le jardin, entraînant un incendie qui a saccagé une bonne partie des dépendances et occasionné quelques brûlures sans gravité chez plusieurs de vos invités... Certes, la fête a été un peu gâchée, et vous n'avez pas réussi à maintenir une ambiance de légèreté, mais... cele ne change rien à la personne que vous êtes et aux intentions que vous aviez de partager un moment de convivialité. Ces circonstances-là ne pouvaient pas être prévues à l'avance. La volonté que vous aviez était celle de passer un moment heureux, non ?

Napoléon disait : "Avec de l'audace, on peut tout entreprendre, on ne peut pas tout faire..."
Et il avait tout à fait raison. Sans courage, sans audace, sans volonté d'entreprendre, on reste à la merci des coups du sort, spectateurs passifs sans capacité d'action ; toutefois, ce n'est pas parce qu'on déploie des trésors d'ingéniosité et de détermination, que l'on verra forcément ses efforts récompensés et que l'on aboutira au résultat escompté en intention, tel qu'on l'avait projeté.
On ne peut pas juger de la valeur d'une personne, uniquement sur les résultats qu'elle obtient.


Ce qui est le plus important, c'est la façon de réagir à la victoire comme à l'échec, même si le mot "échec" est relatif, dans la mesure où il est généralement facteur d'apprentissage subalterne utile. Il y a des victoires sans gloire, dont le goût est amère, et des échecs qui grandissent bien plus dans ce qu'ils apportent d'opportunité de changement et de croissance personnelle.


Et puis surtout, Jerry Minchinton a terriblement raison de dire que l'on reste la même personne dans nos victoires comme dans nos échecs. La victoire peut susciter jalousie et colère alors même qu'elle a été loyalement gagnée, l'échec peut entraîner mépris et culpabilisation alors que l'on aurait besoin d'appui et de soutien... Mais l'être intérieur, duquel émanent ces deux aspects, est pourtant identique dans un cas comme dans l'autre...


Apprenez à ne pas vous surestimer dans la victoire, comme à ne pas vous sous-estimer dans la défaite. Rester soi-même en toutes circonstances, telle est la clé de la tempérance.

Et puis... appliquer aux autres, non pas la loi du tallion "Oeil pour oeil, dent pour dent", mais celle de la compassion : tous humains avec un même besoin d'aimer et d'être aimés quelles que soient les circonstances de la vie, et les erreurs de parcours que l'on puisse commettre, tant qu'elles n'attentent pas à la liberté et à l'intégrité des autres, cela va sans dire...



Et puis... la victoire... l'échec... c'est tellement relatif d'une personne à une autre......


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26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 23:48


" Les questions auxquelles on répond par "oui" ou par "non" sont rarement intéressantes."

Julien Green


Le problème de la communication est plus que jamais un sujet d'actualité.
Malgré la facilité avec laquelle nous pouvons entrer en contact avec de nombreuses personnes où qu'elles puissent se situer dans le monde, la qualité de la communication, elle, semble faire marche arrière. Communiquer, cela prend du temps, et ce qui nous manque le plus à l'heure actuelle, c'est ce temps à consacrer, l'esprit serein à nos relations. Il nous faut du rendement, de l'efficacité, planifier notre vie, notre temps... Aussi choisit-on souvent une communication que l'on croit plus efficace parce que plus rapide, plus sommaire, dépouillée finalement de sa véritable essence...

Dès l'entrée en matière, combien d'entre nous, après salutation, commencent leur questionnement par "Vous allez bien ?", question fermée qui attend une réponse affirmative ou négative... quoiqu'en fait, elle n'attende même pas de réponse, pure politesse d'usage à laquelle l'état de santé de l'autre est carrément indifférent.
Si l'on veut véritablement entamer un dialogue, il faut permettre par les questions ouvertes, de favoriser chez l'autre les moyens de s'exprimer : "Comment allez-vous ?" ouvre la conversation sur des modalités différentes, et sous-entend un intérêt même minime, dans la réponse de l'autre.
Toutefois, si l'on ne tient pas à être renseigné, mieux vaut choisir la question fermée, qui traduit délibérément notre pensée d'indifférence. Au moins, cela a le mérite de l'honnêteté.

En règle générale, les questions fermées ne peuvent pas aboutir au dialogue, et encore moins à l'échange.

Il s'agit d'un questionnement, sorte d'interrogatoire, dont le but n'est pas la communication mais l'information. Ainsi, il s'agit d'un échange d'informations entre deux intervenants, et non à proprement parler d'une communication relationnelle entre deux personnes. Naturellement cela dépend aussi du niveau de proximité et d'intimité des personnes en jeu dans cet échange.

Les questions ouvertes peuvent être ressenties comme des univers trop vastes, trop impliquants, et dont les réponses peuvent être difficiles à trouver. Les questions ouvertes invitent l'interlocuteur à faire part de ses propres opinions ou convictions, à se mettre en avant dans ce qu'il pense, ressent ou comprend. Elles aboutissent parfois en premier lieu à des réponses qui n'en sont pas, des "je ne sais pas", qu'il faut relancer pour arriver à obtenir réponse...

Néanmoins, les problématiques soulevées par des questions ouvertes sont toujours plus enrichissantes, que celles amenées par des questions fermées.
Si l'on veut véritablement avoir un échange constructif, il ne faut pas oublier, que c'est de la qualité des questions que dépend la qualité des réponses.
...

Pendant qu'on y est...
Avez-vous des des questions à me poser à ce sujet ? ... Oui ?... Non ?...

Pardon !...
Auriez-vous des questions à ce sujet, et si oui, quelles sont-elles ?... ...


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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 23:59


" Ne sois jamais comme une aiguille de tourne-disque, coincée dans un sillon à répéter sans cesse les mêmes vieilles erreurs. Si tu veux changer, tu peux le faire."

Eileen Caddy


Nous pouvons constater souvent que notre vie semble se découper en cycles, en phases, en "époques", qui mises bout à bout font notre chemin. On peut même avoir l'impression que certains cycles fonctionnent en boucle, c'est-à-dire que l'on répète un certain nombre de fois les mêmes choses, les mêmes "erreurs" jusqu'à ce que l'on s'en rende compte. Si la jeunesse a l'avantage de la fougue, de l'insouciance et de l'audace, le temps qui passe nous permet d'apprécier différemment les évènements qui s'offrent à nous, et de les appréhender sous un autre angle, en vertu d'une certaine expérience qui s'acquiert.

La raison voudrait que, s'apercevant de l'inefficacité de certains de nos comportements ou réactions, on essaie d'y apporter des approches nouvelles, des corrections propres à nous faire avancer au lieu de rester là, bloqués dans des schémas qui ont prouvé leur inefficacité.
Personne ne peut nous faire prendre de force une autre orientation, ces choses-là ne se décident qu'en nous-même quand, las de répéter les mêmes erreurs, on prend conscience que les clés de toute notre vie n'appartiennent qu'à nous...

Il faut aussi avoir le courage de se toiser en toute honnêteté, de ne pas essayer de reporter nos responsabilités sur un quelconque facteur chance, hasard ou inéluctable destin. Nous avons tous le pouvoir de changer notre façon de réagir, car c'est par elle que nous filtrons les évènements qui prennent corps et importance à nos yeux.
Il est facile d'accuser la mauvaise qualité du graveur de disque, quand il ne s'agit que de notre technique de lecture qui est mauvaise.
Et au besoin, si le disque est usé, abîmé ou devenu inécoutable, nous pouvons carrément en changer. La musique s'enrichit de nouvelles tonalités et nous ouvre ainsi d'autres univers...

Dans tous les cas, nous sommes toujours libres de rectifier et d'ajuster nos comportements. Il ne sert à rien non plus, de victimiser, car cette idée de ne rien pouvoir faire, non seulement nous empêche d'avancer, mais nous fait perdre un temps précieux à stagner là, à faire du sur place en s'essoufflant, sans même remettre en cause notre bon droit d'agir de la sorte.
Comme un laboureur qui labourerait à l'infini le même sillon, à quoi servirait que ce sillon soit bien creusé, bien rectiligne s'il n'y en avait pas d'autres à ses côtés pour accueillir les semences. Le blé de tout un champ ne pourrait y être contenu...

L'homme est un être pensant... et non une machine!
Cessons de fonctionner sur le mode stimulus-réponse déjà tout planifié, et examinons avec impartialiaté les situations qui nous posent problème ou qui ne nous conviennent pas ou plus...
Soyons exigeants en qualité de vie plutôt qu'en qualité de problème... Nous ne pouvons qu'y gagner en confort d'être ...

Ne trouvez-vous pas que je me répète... que je me répète... que je me répète... non ?
...



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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 02:22


" Si vous pouvez apprendre à rire de vous-même, vous ne cesserez pas de vous amuser."

David Baird



Un des grands travers de notre époque réside dans son trop plein de sérieux.
Nous avons droit aussi à la légèreté, la naïveté et la candeur que diable ! Bien sûr, à côté de ce trop plein, cohabite aussi un humour lourd et gras que relaient la télévision et les radios.

La presse écrite se veut surtout reflet d'une réalité, qui ne prête pas tellement à rire, hormis les canards poubellisants consacrés aux people et à l'épanouissement féminin, via des conseils de vie et de savoir vivre qui font frémir par leurs à-prioris carrément bêtifiants.
On peut toutefois les lire au second degré, notamment les conseils "psy" et les courriers du coeur, cela peut remplacer les blagues de Toto qu'on trouvait autrefois dans les carambar !...

Mais si l'on veut réellement être heureux, il faut dépasser cette image de perfection que l'on nous demande implicitement d'atteindre, et savoir reconnaître que parfois nous avons des réactions stupides,il nous arrive de nous retrouver dans des situations plus comiques que tragiques qu'quand on veut bien changer d'angle de vue.
Savoir aussi accepter que ce sont nos petites gaffes qui nous rendent attendrissants ou sympathiques, parce que la perfection et le sérieux dressent des barrières entre les personnes quand elles se jouent de ce masque-là...

Dans le feu de l'action, on n'arrive pas toujours à s'apercevoir du comique d'une situation, ou du décalage de nos réactions par rapport à la gravité du moment, pourtant... au lieu de s'énerver sur des instants qui ne se déroulent pas selon nos prévisions, chercher à en trouver une autre dimension, en en faisant une autre ascension, par la face de l'humour, peut aider à désamorcer bien des angoisses.

L'humour, l'autodérision, l'ironie même aussi quelquefois, sont des atouts inestimables pour traverser sans trop d'encombres nos carrefours importants.
Ils permettent de relativiser le pouvoir des choses, des évènements et des personnes sur le cours de nos vies.
Ils nous donnent des outils différents pour décrypter les hasards et les coïncidences qui ne manquent jamais de déjouer nos plans les plus aboutis. Ils nous font un visage plus avenant pour accueillir toutes les farces que la vie nous réserve.

Riez le plus souvent possible !...
Rire de soi, ce n'est pas se moquer, se dévaloriser, c'est au contraire s'estimer apte à se rendre humain aux yeux de tous, en admettant que nous ne sommes pas des modèles d'omniscience et d'idéalisme.
Rire de soi , c'est permettre aux autres de nous rejoindre dans un partage complice de nos imperfections, et leur donner la possibilité de nous apprécier sous un autre jour, que l'image première que nous dégageons...


Allez... Faites un petit effort...
Rappelez-vous la fois où vous ne saviez même plus où vous mettre...
Sur le moment, c'était peut-être pas terrible à vivre, mais aujourd'hui...
Quand vous vous remémorez cet instant...

Avouez-le... Quand vous le racontez à vos amis, ça vous fait bien rire, non ? ...


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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 02:28


" On peut à force de confiance, mettre quelqu'un dans l'impossibilité de nous tromper."

Joseph Joubert


Ce qui fausse et empoisonne parfois les relations humaines, c'est l'absence de confiance.

Ce manque de confiance agit à plusieurs niveaux.
On peut manquer de confiance en soi-même, en ses propres capacités à être à la hauteur des attentes de l'autre, mais on peut aussi être réticent à accorder à l'autre notre confiance, doutant de la sincérité ou de la possibilité qu'il ait de nous comprendre et de nous accepter.

Toutefois, quand on décide d'accorder sa confiance à l'autre de façon inconditionnelle, sans pouvoir permettre au moindre doute de s'immiscer dans nos pensées, cette confiance se transforme en une sorte de bouclier.
En effet, la confiance implique alors la sincérité, l'authenticité, la non remise en cause de la relation, la transparence du comportement,avec la vulnérabilité et la fragilité qui en découle.
Ce témoignage sincère, s'il n'est pas technique de manipulation pour assujettir l'autre à nos volontés, n'est-il pas le plus bel engagement que l'on puisse signer ?

Comment, de ce fait, l'autre pourrait-il tromper cette confiance-là sans en éprouver de remords ou de culpabilité ? L'engagement sincère dans une relation n'est pas pratique si courante dans le monde qui nous entoure aujourd'hui. Beaucoup de relations sont entretenues en raison des avantages qui peuvent en découler, ou des profits présents ou futurs qu'elles peuvent apporter.
Ce monde de l'image qui est le nôtre, transporte beaucoup de paillettes qui amoindrissent la vue sur l'être intérieur, aussi, quand on se trouve face à quelque chose de plus profond, de plus "vrai", on en est reconnaissant en quelque sorte....

Si l'on vit dans un univers paranoïaque, en fermant toutes les voies d'accès à notre intériorité, on se prive du meilleur que l'on ait à donner comme à recevoir. La seule vérité de l' "être" se trouve enfermée dans notre coeur, même si parfois il nous faut la conduire nous-même, par la raison, aux portes de l'autre.
Donner sa confiance, c'est accepter de se laisser "être" sans projection aucune sur les attentes et les comportements de l'autre ; c'est aussi accepter l'autre dans sa globalité, dans sa différence et sa liberté d'exister selon ses propres lois.

"L'amour est mon bouclier"
déclarait Marcelle Auclair, signifiant par là, que la compassion, l'amour inconditionnel protégeaient directement de toute malhonnêteté relationnelle, et permettaient d'encaisser bien des attaques.

La confiance trouve aussi sa source dans l'amour inconditionnel, et joue le même rôle protecteur de notre intégrité et de notre authenticité. Comment peut-on songer à frapper celui ou celle qui s'offre sans défense, sans arrière-pensée, à une relation saine et sans attente ?
La confiance est une arme bien plus puissante et efficace que toutes les tromperies que l'on puisse jamais imaginer...


Au fait... Je vous fais confiance pour me contredire si je me trompe.......



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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 02:57


" N'essayez pas de vous faire aimer de tout le monde. Certaines personnes ne vous méritent pas."

Hervé Desbois


Que nous voulions bien le reconnaître, ou que nous refusions de l'admettre, les émotions ont une place prépondérante dans notre vie.
Nous avons tous ce besoin, cette nécessité vitale d'être aimés, reconnus, appréciés. C'est humain. On peut penser, et même laisser penser, que nous avons dépassé ce stade, que les évaluations que les autres portent sur nous, ne nous atteignent d'aucune façon, mais... nous cherchons toujours des yeux, le reflet que nous renvoie notre miroir, ou celui des autres. Naturellement, nous n'exigeons pas tous le même niveau d'approbation : notre confiance en nous module cette attente.

Plus nous avons confiance en nous-même, moins nous doutons de nos qualités et de notre valeur.
Ce que la confiance en soi apporte, c'est la liberté de s'affranchir du regard des autres pour s'apprécier de manière plus juste et nuancée.

Certains d'entre nous, par manque évident de confiance, recherchent à plaire de façon inconsidérée, niant par là-même ce qu'ils sont à l'intérieur, en voulant à tout prix recueillir un écho favorable, positif dans la réaction des autres.

Ces efforts désespérés pour obtenir la considération de l'autre aboutissent invariablement à une dépréciation de soi... parce qu'il est impossible de plaire à tout le monde à tous points de vue.

Il ne faut pas chercher à se faire aimer de tout le monde, c'est la meilleure façon de ne pas arriver à s'aimer soi-même. Avant de chercher à plaire par son comportement, ses manières, sa façon d'être, etc... il faut déjà savoir ce que l'on est, ce qui nous convient, ce que l'on recherche, et ce que l'on a à donner.
En fonction de ces critères, de ces réponses que l'on s'apporte, on se rend mieux compte des personnes, des situations, des évènements susceptibles de nous combler, et de nous apporter cette part d'amour et de reconnaissance, nécessaires à l'équilibre de notre personnalité et de notre personne toute entière. On prend ainsi aussi, la mesure des choses et des personnes, qui nous empoisonnent la vie et dont on veut se tenir éloignés.

Ainsi, déployer des efforts pour des personnes qui ne partagent pas les valeurs qui nous sont essentielles, est sans utilité. Faire des efforts pour paraître autre que ce que l'on est, est non seulement épuisant, mais malhonnête...
La sincérité, l'authenticité sont bien plus payantes que toutes les comédies de l'être qui sont jouées un peu partout, et qui donnent de l'humain une bien mauvaise image. Cette mauvaise image ronge et mutile les relations humaines, allant jusqu'à nous détourner tout bonnement de l'essentiel de la vie...

Et puis, quand on joue sur les cordes raides de l'émotion sincère, sans rencontrer l'écho de l'unisson, on peut se heurter violemment la sensibilité, et se faire mal, au-delà de nos prévisions.
..
Toutefois, cette mélodie est tellement plus harmonieuse et chantante qu'elle vaut le coup d'être pratiquée, les oreilles connaisseuses savent l'entendre, et pour ce qui est des autres... elles ne méritent pas ces accords puissants et authentiques.

N'essayez pas de jouer une mélodie parfaite, impressionnante et parfaitement impersonnelle, jouez votre propre mélodie...
Ceux qui sont en accord avec les attentes qu'elle délivre, la reconnaîtront, entendront sa résonnance sur leurs propres cordes intérieures, et ne manqueront pas de vous renvoyer ce qu'elle appelle et libère en eux... Et... pour ce qui est des autres, peut-être n'entendent-ils pas les mêmes fréquences...
Cela ne les rend ni mieux ni pires, ni bons ni mauvais... juste incompatibles...

Ne devrais-je pas rajouter quelques bémols, à mes paroles, avant qu'elles ne s'envolent ?



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14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 02:28

" Heureux celui qui trouve le matin dans sa boite mail, des appréciations ou des critiques laissées là à son intention... Le champ infini de nouvelles réflexions, s'ouvre alors à lui..."
L.W.


J'ouvre ici un article un peu différent des précedents.


D'abord, m'absentant quelques jours dans des contrées quasiment oubliées de la civilisation, l'impossibilité de trouver un accès internet, semble une évidence difficile à remettre en cause... J'essaierai bien sûr, je fouillerai chaque recoin, mais que vous le croyiez ou non, il existe encore des endroits dénués de cybercafés, et de point internet public !

J'espère que vous ne souffrirez pas trop de mon absence, et vous charge d'une mission : récolter à mon intention, les citations qui vous plairont, celles qui vous attraperont l'oeil lors de vos prochains surfs... Celles que vous avez envie de partager... en excluant bien sûr, toutes celles, soit galvaudées jusqu'à l'usure, soit frisant la vulgarité ou la débilité, ou soit ne présentant aucun intérêt de discussion. Qu'on qu'on puisse, normalement, discuter de tout...
Je compte sur vous !


Deuxièmement,
je reviens sur les commentaires, qui effectivement sont toujours des surprises agréables. Alors n'hésitez pas à les déposer quand vous pensez avoir quelque chose à ajouter sur le sujet.
Il va sans dire que, étant donné la brièveté des articles, je ne fais jamais de réflexion de fond, visant à l'exhaustivité et à la clôture du débat. Je n'explore qu'une seule, ou quelques unes des directions possibles à chaque fois, un peu comme un exercice de style, qui je l'espère vous amuse autant que moi.


Enfin, comme "devoirs de vacances" pendant mon absence, je vous invite à ouvrir grands vos yeux et vos oreilles, votre coeur et votre intérieur, et à poser un regard bienveillant et neutre sur le monde qui est le nôtre. Nous ne sommes pas des êtres parfaits, nous avons tous quantité de défauts, quantités d'obstacles à surmonter au cours de notre vie...
Mais nous avons aussi à notre disposition, quantité de solutions et quantité d'amour et de compassion, si l'on voulait bien sortir un peu nos pensées d'une logique trop individualiste et consumériste, pour devenir simplement plus humaniste....


Un peu d'humanité... ça ne peut quand même pas nous tuer, hein ? ...

(retour prévu vers le 20... 21... selon les humeurs du temps... et le sens du vent...)


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