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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 00:45


" On ne se débarasse pas d'une habitude en la flanquant par la fenêtre : il faut lui faire descendre l'escalier marche par marche."
Mark Twain



On ne se rend pas toujours bien compte à quel point notre vie est régie par des habitudes, des habitudes de toutes sortes, qui vont de la simple façon de se brosser les dents à des habitudes plus contraignantes auxquelles nous ne faisons plus attention à mesure que le temps passe...
 
Les habitudes ont souvent pour raison de nous stabiliser dans notre vie, notre façon d'être
, elles peuvent avoir un côté rassurant. Elles ne sont d'ailleurs pas toutes forcément mauvaises ou nocives pour notre équilibre.
Il existe des habitudes très saines
qui nous permettent de vivre dans l'optimisme, une façon d'envisager toujours la bouteille encore à moitié pleine plutôt qu'à moitié vide, ou de se dire que chaque jour apporte son lot de bonnes choses et d'occasions qui ne se reproduiront plus,etc...


Il existe aussi des habitudes qui ne sont ni bonnes ni mauvaises, sortes de routines qui s'encastrent dans notre vie aussi vraies que le ciel est bleu et que la nuit tous les chats sont gris.
Ces habitudes sont des parties de notre personnalité, un tic de langage ou une manière de fermer son portail... Peu importe...
Tous ces petits gestes ou façons d'être qui sont notre quotidien le plus basique. Ces habitudes ne nous font ni bien ni mal, il faut bien vivre, et dans les actions répétées, on finit par adopter quelques automatismes que l'on en soit ou non conscient...

Néanmoins, il existe une catégorie d'habitudes qu'il ne faut pas négliger quand elles ne sont finalement que des entraves, que des choses apprises, et répétées inlassablement comme s'il n'y avait aucune autre façon de faire, alors même que l'on sent bien qu'elles nous pèsent.
Il peut s'agir de certaines façons de réagir dans des conditions particulières, une façon de se ressentir face au monde, des croyances que l'on sait erronées mais que l'on ne veut pas remettre en cause de peur du changement que cela pourrait engendrer.
Car, bien souvent, les habitudes sont des remparts levés contre le changement. On veut rester en terrain connu et les habitudes nous y confortent et nous sécurisent.
Prendre le risque de remettre en question ses habitudes, c'est courir le risque de changer... Et le changement peut sembler être un danger...
Plonger dans un inconnu incertain alors qu'on n'est pas si mal là où l'on a pied...

Il faut d'abord arriver à identifier ces habitudes qui nous nuisent avant de pouvoir lutter contre, et la partie n'en est pas gagnée pour autant.
Comme le dit si bien le proverbe : "Chassez le naturel, il revient au galop !". Il s'agit de prendre véritablement conscience des changements à apporter et d'y vouer une attention constante en y mettant les moyens nécessaires, jusqu'a ce qu'enfin un jour, on puisse constater le changement effectif, la disparition d'un mode de fonctionnement, de pensée, ou d'un tic, dont on souhaitait se débarasser. Plutôt que de lutter contre une habitude néfaste, il vaut mieux en installer une nouvelle qui nous convienne et nous soit agréable, susceptible de la remplacer... qui petit à petit prendra toute sa place...

J'ai l'habitude de finir sur une question... pensez-vous que ce soit une... bonne habitude ? ...

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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 03:03

Glané sur le net, au hasard...


" N'écoutez pas les personnes qui ont la mauvaise habitude d'être négatives, car elles volent les meilleurs espoirs de votre coeur...
Rappelez-vous pour toujours du pouvoir qu'ont les mots que vous entendez ou que vous dites...
C'est pourquoi... soyez toujours positifs !

Et surtout...
Soyez toujours sourds quand quelqu'un vous dit que vous ne pouvez pas réaliser vos rêves...


Que vous fassiez ce que vous aimez pour votre propre plaisir,
Ou que vous fassiez ce que vous n'aimez pas par peur de déplaire,
Il y aura toujours quelqu'un qui critiquera quelque part...

Alors,
Pourquoi ne pas faire ce que vous aimez dès maintenant ?
La clé... est d'aller chercher vous-mêmes ce que vous, vous avez vraiment envie !


La vie va essayer de vous engloutir sous toutes sortes d'ordures,

Le truc pour sortir du trou est de se secouer pour avancer.
Chacun de nos ennuis est une pierre qui nous permet de progresser.
Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais, ne jamais abandonner !
Secouez-vous et foncez !


Rappelez-vous de ces cinq règles simples pour être heureux :

1- Libérez votre coeur de la haine
2- Libérez votre esprit des inquiétudes
3- Vivez simplement
4- Donnez plus
5- Attendez moins


A lire comme ça, ça paraît simple... Alors pourquoi on n'y arrive pas ???... ...


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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 02:35


" Ecouter... c'est encore ce qu'il y a de mieux pour bien entendre."

Beaumarchais



Combien de fois avons-nous (eu) l'impression de parler sans être entendu, ni compris ?

Combien de fois écoutons-nous sans entendre ce que signifient les mots qui nous arrivent par l'intermédiaire des oreilles ?
Nous sommes dans le monde de la communication, pourtant... la communication entre les personnes va au plus mal.
Nous entendons ce que nous désirons entendre, nous nous écoutons, les uns les autres, aussi distraitement que l'on prête l'oreille aux émissions de télévision ou de radio.
Pour preuve de ce que j'avance, la multiplication des "psy" en tous genres et des coach de vie... Si nous n'avions pas ce sentiment de ne pas être entendus, ni écoutés, pourquoi aurions-nous besoin de s'allonger sur un divan anonyme pour enfin avoir le sentiment de pouvoir être écouté ?
Comment expliquer la misère émotionnelle qui gangrène le monde actuel ?

Nous sommes exposés sans même nous en rendre toujours compte à un monde ultra-violent, qui véhicule beaucoup d'émotions négatives.
Nous déléguons l'éducation de nos enfants à des tas de professionnels, comme si l'éducation n'était que transmission d'informations intellectuelles que l'on peut apprendre de la même façon que le raisonnement logique ou le savoir-faire artisanal.
Nous espérons rencontrer l'âme soeur au cours de "speed-dating", chronomètre en main, pour envisager des lendemains moins stressés par l'épanouissement d'une vie de famille stabilisante.
Nous jetons très vite des aliments tous cuisinés dans un micro-ondes en espérant presque y retrouver la même saveur que dans un ragoût mijoté avec amour pendant trois heures à petits feux.
Nous consommons à tout va n'importe quoi car les prix du marché, made in China bien sûr, nous donnent l'illusion d'une richesse abordable pour tous.
Nous payons une fortune des salles de gymnastique avec des appareils ultra-sophistiqués en pensant que notre corps en éprouvera autant de bienfaits qu'au cours d'une longue marche en montagne ou en forêt.
Nous polluons à fumées rompues tous les beaux lieux de la planète au nom d'un tourisme qui nous fait croire que tout voyage est un enrichissement personnel.
Nous croyons... Nous nous illusionnons...

Mais que ressentons-nous le soir de toutes ces choses qui remplissent notre vide intérieur ?...


Tout le monde entend... mais personne n'écoute... Jusqu'où et jusqu'à quand ?... La mondialisation bien sûr, les contraintes économiques, le réchauffement planétaire, les luttes de pouvoir, la guerre, le cancer...
Il y a a tellement de choses plus importantes que de faire attention à ce que l'on nous dit quand quelqu'un nous demande de l'écouter
...
Comme l'a dit Henri Laborit : "Il est plus facile de professer en paroles un humanisme de bon aloi, que de rendre service à son voisin de palier !"

C'est peut-être pour ça que je préfère écrire... lire, c'est plus facile qu'écouter, non ?... ...

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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 01:59


" L'imagination est plus importante que le savoir."

Albert Einstein



On pourrait trouver la phrase assez banale si on la lit sans s'y arrêter, pouvant l'interpréter au sens qu'il est plus important de posséder la faculté de créativité que celle de mémorisation de connaissances.
Ce qui est certes vrai car la créativité n'empêche pas d'être doté de la faculté d'apprendre, bien au contraire. Rares sont les esprits créatifs qui ne sont pas curieux et en recherche permanente. Toutefois, ce n'est pas vers ce genre de propos que je veux me diriger.

Cette phrase en appelle une autre, en rapport avec les lois de l'esprit.
Je passerai par Emile Coué qui, le premier a montré et démontré la supériorité de l'imagination sur la volonté, et l'a mis en pratique via l'autosuggestion consciente. En effet, cette volonté que nous revendiquons si fièrement, cède toujours le pas à l'imagination.

Il cite un exemple : si l'on prend une planche de 10 mètres de long sur 0.25 cm de large et qu'on la place sur le sol.
Immanquablement, tout le monde sera capable d'aller d'un bout à l'autre de cette planche sans mettre le pied à côté.
Maintenant... si on la place à une très grande hauteur, entre deux toits par exemple, pratiquement personne n'y fera deux pas sans trembler, et malgré tous nos efforts de volonté, on tomberait sur le sol. Pourquoi ?
La planche est exactement la même que lorsqu'elle est posée au sol.
Dans le premier cas, on s'imagine qu'il est facile d'aller au bout de cette planche, et dans le deuxième, on imagine qu'on ne peut pas.
On a beau vouloir traverser, si on s'imagine qu'on ne peut pas le faire, on est dans l'impossibilité de le faire ! A chaque pas, on pense "je ne veux pas tomber mais je ne peux pas m'en empêcher..." Il faut donc arriver à conduire son imagination pour ne plus en être le jouet.



Coué compare l'imagination à un cheval sauvage qui n'a ni guide ni rênes.
Le cavalier ne peut alors rien faire d'autre que laisser le cheval aller où il lui plaît. Si le cavalier parvient à mettre des rênes à sa monture, alors les rôles sont changés.
Ce n'est plus le cheval qui va là où il veut,mais le cavalier qui fait suivre au cheval, la route qu'il désire... Ainsi pouvons-nous nous aussi,par le pouvoir de l'autosuggestion, guider notre route...
Cela demande une discipline certaine mais elle vaut le coup...

Je vous invite à découvrir par vous-même l'oeuvre d'Emile Coué, trop souvent mal relayée pour comprendre l'importance de la suggestion et les mécanismes de fonctionnement de notre inconscient...
Car outre le fait que l'autosuggestion consciente peut apporter beaucoup à chacun d'entre nous, on comprend aussi comment on peut être victimes des suggestions des autres qui nous enferment dans un mode de pensée ou de comportement qui nous nuit sur le long terme en remplissant notre imagination de limitations erronées qui nous font la vie dure...



Et si je vous faisais une suggestion ... celle d'imaginer votre vie comme vous la voudriez ?... ...

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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 01:11


" Pour savoir qui tu es, écoute ton silence..."

Yankun



Il n'y a que dans le silence et la solitude que l'on peut se regarder sans mentir, sans se cacher derrière nos images...
Les pères du désert prêchaient déjà cela il y a bien longtemps. La solitude nous permet de retrouver nos vrais besoins indépendamment de toute influence, de se ressentir dans notre fragilité et notre faiblesse sans avoir à nous montrer autre que ce que l'on est.

Le silence n'est pas absence de mots, le silence est porteur de nos pensées, enfin à portée d'écoute,
à portée d'attention, et peut-être de compréhension.

Mais il faut qu'il soit long ce silence pour nous permettre d'accéder à nos pensées profondes... Le silence une fois apprivoisé, se fait presque nécessité, forme d'hygiène de vie, pour évacuer et trier les apports de la journée... un espace personnel dédié au ménage intérieur...
Le silence peut aussi n'être que vide, et faire ainsi place à la détente du mental...


Le silence est quelquefois brouhaha infernal
quand la tête pleine, on n'arrive pas à atteindre la détente sereine d'un moment de calme. Ce silence nous en dit long de nos frustrations, de nos agacements, et de notre difficulté à comprendre les choses.
Ces silences pleins de bruits nous aident néanmoins à prendre conscience de l'énergie qui circule en nous
, et de ce que nous faisons... Pas toujours bien utilisée, pas toujours mesurée, mais terriblement présente...


Ecouter son silence, c'est écouter les choses qui nous heurtent, les choses qui nous rendent vivants, les choses qui nous font humains...

C'est respirer son atmosphère intérieur personnel, et comprendre ce que l'on pourrait en faire en canalisant positivement tout ce tumulte...
Le silence de nos mots est rarement silence de nos maux... bien au contraire... Puisque l'on ne peut pas l'entendre par nos oreilles, il nous faut l'écouter en connection directe, en sondant nos profondeurs intimes... et peut-être si nous en avons le courage et l'envie, comprendre ce que l'on ne sait pas se laisser entendre.

Le silence est notre ami.
Nous vivons dans un monde rempli de trop de bruits, de trop de sollicitations visuelles, auditives, olfactives, etc...
Nous nous remplissons chaque jour de stimulations sensorielles diverses qui nous éloignent de nos besoins fondamentaux. Il faut à un moment vidanger la machine pour retrouver nos fonctions essentielles, et nous ressentir dans notre simplicité primaire.
Le monde, la société, ont évolué certes, mais les besoins fondamentaux de l'être humain sont les mêmes : respirer, se nourrir, aimer et être aimé, être reconnu pour ce que l'on est, dormir, etc...
L'écran à cristaux liquide, l'e-book et le voyage touristique en navette spatiale ne sont que des besoins très... secondaires...

Et si nous faisions une minute de silence pour nous écouter ensemble, hein ? ...

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 02:05

"Chaque fois que quelqu'un croise notre route, il porte un message pour nous. Les rencontres de pur hasard n'existent pas. C'est notre manière de répondre à ces rencontres qui détermine si nous recevrons ou non le message. Si, lorsque nous parlons avec celui qui croise notre chemin, nous ne voyons pas le message qui se rapporte à nos questions, cela ne signifie pas qu'il n'y avait pas de message. Seulement que nous ne l'avons pas découvert."


extrait de "La prophétie des Andes" de James Redfield


On rencontre toutes sortes de personnes au cours de notre vie...
Avec certaines nous entretenons des liens d'amitié, d'amour, de courtoisie... de haine, de rivalité...
Les personnes qui nous enrichissent positivement nous font la vie plus douce, et pour les autres, nous nous demandons souvent à quoi elles peuvent bien nous servir...
Pourtant toutes ont leur utilité en nous permettant de nous poser des questions que l'on n'aurait pas eu le loisir de se poser si elles n'avaient pas croisé notre route.

Si l'on aborde la vie, et les personnes que nous rencontrons sans voile et sans masque, mais avec sincérité et authenticité, on peut découvrir l'humanité qui nous relie tous...
même chez les personnes qui nous hérissent, il y a un être humain...

C'est aussi le rôle de chacun d'arriver à comprendre qu'au-delà du jeu social, nous ressentons tous les mêmes difficultés à vivre, la même solitude intérieure quand on se sent inapte à réagir ou à répondre comme notre coeur nous le conseille, parce que... nous ne sommes pas des êtres parfaits, seulement des êtres humains.... et notre égo, notre mental essaie souvent de dominer nos sentiments véritables.

Chaque personne que nous rencontrons nous met en relation avec certaines facettes de notre personnalité, et fait résonner différemment notre diapason d'émotions.

Ce qui nous fait réagir négativement à l'égard de quelqu'un, c'est parfois tout simplement l'impossibilité de communiquer, l'impossibilité de dépasser nos égocentrismes respectifs, l'impossibilité d'éprouver de l'empathie ou la difficulté de faire comprendre à l'autre que l'on est aussi vivant que lui même si l'on est différent.

On met quelquefois trop longtemps à décrypter le sens d'une relation présente ou passée.
Cela peut être dûe à une volonté de ne pas comprendre le message aussi... La vie est une sorte de jeu d'interrelations qui fait que nous cherchons parfois un sens là où notre rôle consiste seulement à être porteur d'un message à l'autre... Nous ne sommes pas là seulement pour recevoir... mais aussi pour donner... C'est l'aspect le plus difficile à comprendre pour tous ceux qui manquent de confiance en eux : comprendre que la vie leur fait confiance pour en aider d'autres...

Alors... Vous... qui croisez ma route ici... qu'en pensez-vous ?... ...

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 01:06


" Le rire, comme les essuie-glaces, permet d'avancer, même s'il n'arrête pas la pluie."


En effet, que serions-nous si nous n'avions pas le rire ?...
On peut se demander quelle est l'utilité du rire dans la vie... De façon purement pragmatique, il n'a pas de fonction biologique ou organique essentielle. Nous avons cette faculté sans bien savoir à quoi elle nous sert... Toutefois, nous nous sommes aperçus depuis trop peu de temps de son importance. Bousculés sans arrêt dans des vies de plus en plus trépidantes, et paradoxalement de plus en plus vides, le rire nous permet de faire une pause dans notre fuite en avant... L'instant d'un éclat de rire... qui nous laisse enfin détendre notre corps et notre esprit pour un instant. Il n'y a qu'à observer depuis quelques temps ces "écoles du rire" qui se développent, les "thérapies par le rire", etc...
On a pris conscience que ces pauses nous étaient régénératrices. Nous vivons à une époque bien trop sérieuse, qui nous englue dans des images de bienséance trop lourdes à porter.

Dans nos moments plus difficiles, le rire est une porte de secours que l'on peut emprunter, un chemin de traverse qui nous permet de nous évader de nos tracas quotidiens, un autre angle de vue qui nous fait parfois relativiser nos inquiétudes. On dit que le cynisme, l'ironie, c'est l'humour des désespérés... Peut-être... mais c'est aussi une lapidation de nos travers qui peut nous permettre de regarder autrement les problèmes et l'importance qu'on leur accorde...
Aborder les choses par la face de l'humour, c'est enlever tout le poids de la gravité de la situation
, même si l'on en sait l'impossibilité effective, cela nous entrouvre une autre porte... parfois vers le rêve, parfois vers le vide, mais peu importe le courant d'air qui se sera ainsi infiltré aura renouvelé l'air vicié et sclérosant de la morosité, c'est déjà ça...



Chopin disait " Méfiez-vous des gens qui ne rient jamais... Ce ne sont pas des gens sérieux !"...
Je partage cette opinion...
Les gens qui ne peuvent pas partager un fou rire, trop occupés à manager leur vie dans le plus grand sérieux, comptabilisant leurs devoirs et leurs obligations, ce qu'on leur doit et ce qu'il faut faire pour optimiser le temps qui nous est imparti sur cette petite sphère, ne se rendent pas compte de ce qu'ils perdent.
Coincés derrière leurs vêtements étriqués parfaitement amidonnés, gardant un flegme parfait digne du plus coincé des british, ils jettent un oeil indigné et méprisant aux "rigolards" de la vie, pensant sans doute que ces derniers n'arriveront jamais à rien...
C'est par une vue de l'esprit qui juge sans savoir, qui croit savoir sans avoir expérimenté, et qui jette la pierre par incapacité à se libérer de leurs propres geôles....


Avouez quand même... ça fait du bien de rire un bon coup
quand on se sent dépassé par les évènements de la vie... On partage un moment fort avec d'autres par ce rire libérateur et on se ressent à nouveau vivant quand le fou rire terminé, on expérimente la décontraction des muscles, ou les crampes générées par le rire, d'en avoir mal aux muscles d'avoir ri...


Bien sûr, ça ne change rien au problème, ça ne résoud rien...
Mais c'est comme les essuie-glaces...
Même s'ils n'arrêtent pas la pluie, c'est tout de même beaucoup plus pratique pour conduire sous les intempéries, non ?...


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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 02:02


" Détournez-vous de ceux qui vous découragent de vos ambitions, c'est l'habitude des mesquins.Ceux qui sont vraiment grands vous font comprendre que vous aussi, vouspouvez le devenir."

Mark Twain


Si quelqu'un essaie de vous oter la confiance que vous avez en vos rêves, en vos possibilités, en vos ambitions, en vous-mêmes finalement....
Bouchez-vous les oreilles ! Personne ne peut savoir à votre place ce qui est bon ou mauvais de penser, dire ou faire, si bien sûr vous restez dans les limites des trois R dont on a déjà parlé.

La plupart du temps, la motivation première de ces briseurs d'énergie, c'est la jalousie ou la mesquinerie...
Et il est vrai que tous les frileux de la vie ne se raccrochent qu'à ça pour digérer leur incapacité à poursuivre leurs propres rêves...
Leur étroitesse d'esprit ne leur permet pas d'envisager votre réussite... parce que quelque part le malheur des uns ... fait le bonheur des autres....
Le malheur des autres est quasi jouissif pour certains...
Mais le bonheur, la réussite, l'endurance à surmonter les épreuves, l'optimisme.... ça, c'est plus dur à suporter pour qui ne vit qu'au travers des autres, sans chercher à rien réaliser individuellement....


Certes, je schématise et je généralise, mais avouez... On en a tous rencontré des gens comme ça... et pour en remettre une couche... On en rencontrera encore.... Le mieux est encore de ne pas attendre de miracles, et de savoir quel interlocuteur on a en face , et d'agir ensuite en conséquence, selon le bon vieux principe du "Let it go !"


Un jour dans un monastère bouddhiste, est accueilli un jeune moine qui vient parfaire son apprentissage.
Chaque matin et chaque soir, les moines sont astreints à la méditation calme et silencieuse, qui a pour but de libérer totalement l'esprit en faisant le vide de toute pensée....
Le premier matin, le jeune moine n'arrive pas à se concentrer.
Il est assailli par des images terribles, des démons qui le poursuivent et l'empêchent d'atteindre le calme. Il se débat, il transpire, il est angoissé, et puis soudain à bout... il se lève, va voir son maître et lui raconte son tourment.
Celui-ci lui explique qu'il s'accroche trop à vouloir faire consciemment le vide, qu'il faut simplement laisser la pensée passer sans chercher ni à l'écarter, ni à la saisir, ni à la comprendre " just let it go !...."


Le jeune moine comprend ce que veut dire son maître et est bien décidé, à la méditation du soir, de faire cet effort de détachement.
Il entre en une profonde méditation et se sent empli d'une sérénité parfaite. Lui apparait alors l'image d'une belle et jeune femme, dont le corps magnifique se balance devant lui.
 Le jeune moine est tout à fait ravi de cette vision, beaucoup plus apaisante que celle du matin, et sans s'en apercevoir, commence à émettre quelques petits gémissements de contentement...
L'image de la femme emplit tout son esprit, elle s'approche de lui... Le jeune moine peut sentir sa main sur son épaule qui le saisit. .. un pur moment d'extase... quand tout à coup son épaule est secouée, et il entend le vieux maître, lui dire en souriant : "Let it go !"

Nous avons le pouvoir de laisser entrer en nous les bonnes ou les mauvaises choses, utilisez cette formule magique pour faire sortir les mauvaises de votre esprit... mais un conseil... gardez les bonnes... on n'est pas des moines !!!


Alors, vous êtes prêts à vous entrainer au "let it go !" ? ... ...

 

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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 00:49


" La nature fait les hommes semblables, la vie les rend différents"

Confucius


"C'est la connerie des gens qui les empêche de vivre ensemble, pas leurs différences"

Anna Gavalda



Nous naissons à peu près tous de la même façon, chacun avec ses points forts et ses points faibles. Certains ont une meilleure donne au départ, c'est ce qui fait la différence quand le temps avance...L'éducation, le milieu, l'époque font aussi leur travail.
Chacun grandit dans un univers propre et particulier ; on peut avoir de profondes similitudes avec d'autres dans son parcours, on n'en reste pas moins uniques...

Certains bénéficient d'une éducation libérale, d'autres sont littéralement élevés dans des carcans tellement étriqués, que leur esprit ne conçoit même pas que la ligne d'horizon n'est pas une droite finie, qui délimiterait les frontières du monde.

Il existe des éducations qui devraient être condamnées, parce qu'elles réduisent l'être à une espèce de robot programmé, qui réagirait aux évènements de la vie à la façon mécanique du stimulus-réponse pré-enregistré : pas d'adpatabilité, pas de réflexion au-delà des leçons apprises, pas de porte ouverte sur de nouvelles conceptions.
C'est cet esprit rendu tout étriqué qui amène les gens à la frontière de la connerie... mais c'est la conscience de chacun qui fait franchir, ou non, la ligne.

On peut essayer de comprendre... on n'y arrive jamais tout à fait : l'être humain ne restera jamais qu'un grand mystère pour ses semblables, dans ses particularités...
Il nous est si difficile souvent, dans nos évidences, d'admettre... que cette évidence... n'est pas si claire pour les autres...

Il faut beaucoup d'amour du prochain, pour admettre, sans se sentir diminué ou rabaissé, que même si quelque chose nous parait fou, idiot, incroyable dans la façon de vivre ou d'être de quelqu'un d'autre, cela ne veut pas dire que l'on ait raison forcément, et l'autre tort ! Car, l'autre en face de nous, a exactement les mêmes incertitudes et les mêmes questionnements à notre égard... Et personne n'en fait part....

 
"Chacun dans sa bulle, mais tous dans le même monde..."

Pssitt... entre nous, vous ne croyez pas que ça doit être joli, vu du ciel... toutes ces bulles ?... ...


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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 14:23


" Si la vie vous jette par terre, levez les yeux : il y a des étoiles au-dessus de vous !"

Guy Finley


La vie n'est pas un long fleuve tranquille
, et c'est d'ailleurs très bien ainsi parce qu'on s'y ennuierait à force de suivre le cours des évènements prévus d'avance...

Cependant, il nous arrive aussi à tous d'être confrontés à des moments plus difficiles que d'autres à gérer, des moments où l'on a l'impression de ne plus très bien savoir ce que l'on doit faire, ni quelle direction prendre, des moments de doute, des moments qui nous font ressentir certaines situations comme s'il s'agissait de la fin du monde, alors même qu'il ne s'agit que de notre monde qui tremble, sans pour autant forcément devoir s'écrouler sous ces secousses d'incompréhension.


L'essentiel dans ces moments-là est de bien ressentir la force qui nous poussera à continuer... parce qu'elle est là, elle ne nous abandonne jamais... ou seulement si on le lui permet... Ce n'est peut-être pas notre bonheur qui nous fait progresser dans la vie, mais bien ces moments-là, parce qu'une fois dépassés, on se sent toujours plus forts, et plus admiratifs de notre puissance à nous surpasser.
Il y a toujours des solutions à chaque problème qui se dresse devant nous... Reste à savoir regarder les choses en face sans se mentir, sans se cacher, sans chercher ailleurs qu'au fond de nous ce qui nous a jeté si bas...


Les évènements en eux-mêmes ne sont ni bons ni mauvais, c'est le regard que l'on porte dessus qui déclenchent nos tourbillons d'émotions positives ou négatives. Nous sommes responsables de la façon dont nous ressentons les choses. Ne nous atteint dans notre sensibilité que ce que l'on permet qui nous atteigne en bien comme en mal.
Et comme disait Paulo Coelho, "Ce n'est pas le plongeon qui noie quelqu'un, mais le fait de rester sous l'eau !". Il faut savoir remonter à la surface pour prendre une nouvelle respiration chaque fois que l'on se sent englouti, rentrer à l'intérieur de soi, chercher les clés et les codes pour nous éclairer à nouveau quand la lumière du dehors se fait trop crépusculaire....


Des mots, juste des mots qui ne permettent pas toujours de dépasser la souffrance quand on la sent nous ronger l'intérieur, mais des mots de nous qui doivent aussi nous permettre d'aller plus loin que nos maux.
Il ne faut pas focaliser sur la souffrance
, mais bien chercher au-delà ce qu'elle nous amène à découvrir de nos possibilités de la transcender, parce qu'on y arrive toujours...
Notre lumière intérieure ne peut pas s'éteindre
si l'on veille à comprendre comment la protéger mieux des vents de toutes sortes qui ne manquent pas de souffler à certaines saisons sur nos vies...



Et puis les étoiles, on sait très bien qu'elles existent même quand les nuages nous les dissimulent... Encore faut-il lever la tête, et ne pas rester telle l'autruche, la tête enfouie dans le sable... Toujours relever la tête... et tant pis pour les pierres du chemin qui nous font trébucher de temps à autre.
" On peut aussi construire quelque chose de beau avec les pierres du chemin" (Goethe).


La vie est un mouvement perpétuel, rien ne reste figé jamais, même ce qui nous semble insurmontable... passera... comme tout.... comme nous aussi, un jour, passerons... ailleurs...


Mais quand vous levez les yeux au ciel, est-ce toujours pour chercher les étoiles ? ...

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