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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 23:57

" Les compliments c'est bien beau, c'est bien agréable, mais on ne sait jamais si c'est sincère, tandis que les insultes : ça vient du cœur !"
Daniel Gagnon


C'est vrai... On ne sait jamais si les compliments sont sincères ou destinés à faire plaisir, voire à flatter notre égo... On ne sait pas toujours comment les interpréter, d'autant qu'on est toujours mauvais juge de soi-même...
Les insultes ont le mérite d'aller droit au but, dans l'instantanéité en tous cas... Elles sont photographies émotionnelles d'un instant précis de surpression, qui soudain explose en éclats de voix... car souvent les insultes proférées le sont sur un ton un peu au-dessus de la normale, des paroles emportées qui nous échappent...

Pourtant insultes comme compliments sincères proviennent de la même source : quelque chose qui nous touche et nous atteint...
Les insultes sont aussi salutaires à entendre que les compliments, quand elles sont le reflet d'une part de réalité ressentie par celui qui les assène. Il est tout aussi profitable de savoir ce qu'on nous trouve de positif que ce qu'on nous trouve de négatif : la critique peut être même beaucoup plus constructive que l'éloge...
L'éloge a tendance à nous masquer une part de la vérité parce qu'elle retient beaucoup plus notre attention que l'insulte sur notre "perfection", et l'insulte n'est pas inévitablement dévalorisante quand, infondée, elle nous pousse à rechercher la part de mensonge qui y est présente.
De la part de certaines personnes, l'insulte peut même faire office de compliment.
..


On ne peut pas feindre les insultes comme on peut feindre les compliments, c'est un fait.
Les insultes ça vient des tripes, sorte de réflexe de défense verbale quand on se sent agressé ou dépassé par notre impuissance ou par la connerie ambiante...
Les insultes sont rarement des paroles d'ancrage sur lesquelles on peut construire quelque chose, parce qu'expulsées avec trop de véhémence et de colère. La colère n'est jamais une base saine pour élaborer quoi que ce soit, et dans l'emportement du moment, les mots dépassent largement la pensée...
Les insultes peuvent causer des dommages irréparables, parce qu'un simple mouvement d'humeur ou un énervement passager ne peuvent pas à eux seuls justifier cette non prise en considération de la sensibilité de l'autre... Quoique parfois, la sensibilité de l'autre, franchement, on s'en fiche carrément, et on parle en plein accord avec ses pensées intimes, sans rien en regretter ni pendant ni après, ni plus tard ni jamais...

Les insultes ont le but de blesser, là où ça peut faire le plus mal, bien entendu... et à déstabiliser.
Elles visent toujours l'amour propre et l'estime personnelle. Elles atteignent leur but dans deux cas : quand elles décrivent quelque chose de vrai, ou quand elles émanent d'une personne "de confiance" émotionnelle...
Les compliments ont pour but d'être agréables, de faire entendre à l'autre une part de la valeur qu'on lui reconnait. Ils atteignent aussi l'amour propre et l'estime personnelle. On ne leur accorde pas toujours l'accueil qu'ils devraient avoir, pour deux raisons : soit parce qu'on doute de la sincérité de celui qui les exprime, soit parce qu'ils nous atteignent de façon trop personnelle et que cela nous met dans l'embarras...

Le yin et le yang de la parole humaine... en quelque sorte... ...

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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 23:57

" Le silence est pour les oreilles ce que la nuit est pour les yeux."
Pascal Quignard


D'ailleurs silence et nuit vont si bien ensemble... comme si d'un commun accord, nos yeux et nos oreilles s'unissaient pour nous ressourcer en profondeur...

J'aimerais vous laisser lire sans bruit et dans le noir, les mots suivants que je n'écrirai pas, pour mieux vous laisser la force de les imaginer... dans le recueillement intime et enveloppant du silence de la nuit...
Tous ces mots silencieux qui nous traversent et nous envahissent quand toute parole et tout son se retire pour un temps de la vie, instant de magie, où seuls existent notre conscience d'être et notre besoin de disparaitre du mouvement perpétuel de l'existence.
C'est un moment de communion profond avec soi-même que ces instants de "vide" sonore et visuel quand on les emploie à rester éveillé à soi...

Au-delà des mots qui s'écrivent et se lisent, existe tout l'univers de ceux qui s'y connectent... par le biais des pensées fugaces qui s'accrochent aux sons, qui décrochent des sens, et qui stimulent nos sensations...
Et si vous fermez les yeux... à ce moment précis de la phrase non terminée... il vous est aisé d'y trouver une suite... qui ne sera ni meilleure ni moins bonne... ni plus vraie ni plus fausse... que celle que je serai tentée d'écrire. Elle sera votre suite donnée et vous appartiendra... issue de votre silence intérieur et de l'absence de stimulus typographié...

Le silence développe une autre facette de l'imagination, qui doit alors se nourrir de ce qu'elle a engrangé plutôt de ce qui l'interpelle ou la pousse à se développer...
Le silence nous permet de fermer les écoutilles à toute intrusion et de plonger dans les entrailles de nos océans secrets... notre monde du silence...
Les bruits n'y ont pas la même mesure possible en terme de décibels, pourtant ils n'ont pas tous la même fréquence, la même gravité et le même volume perçu...

Le silence de la nuit n'a pas la même teneur ni la même saveur que le silence du jour. Il semble faire naître un monde parallèle dans lequel on entend bien mieux ses propres dialogues intérieurs, qui ressortent tel un contrechant sur la partition que le monde joue soudain en sourdine...
On a besoin du silence comme on a besoin de l'obscurité... La vue est un de nos sens les plus utilisés et l'on en vient presque à atrophier les autres, ce qui est une erreur...
On a autant besoin de reposer nos oreilles que nos yeux, notre corps que notre pensée...
Nous sommes à l'image du monde, qui alterne le jour et la nuit, la lumière et l'obscurité, le chaud et le froid... Nous avons nous aussi besoin de vivre dans un cycle d'alternance, qui nous permet ainsi de laisser germer les graines de nos devenirs et de nos désirs...

Il y a des silences agréables et des silences pénibles toutefois...
Le silence de mon compteur de pages depuis quelques temps, dû à des travaux sur le blog mère de Yahoo 360° m'était désagréable, je me sentais toute seule sur mes pages...
Le silence de la vie qui s'endort sur la ville à l'inverse, est doux à l'oreille qui cherche le monde... par des bruits plus naturels que la cacophonie humaine masque en plein jour...
Le silence d'après le bruit est bien plus agréable en général, que le silence immense qui se poursuit à l'infini et tourne en boucle sur lui-même... quoique tout cela soit très relatif...

Ouvrez grand vos oreilles aux silences de la vie... Ils mettent à l'écoute de soi... rubrique tout aussi importante que l'actualité internationale ou les potins de quartier, non ?......

 

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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 23:56

" On ne peut prévoir l'incidence qu'auront certains évènements dans le futur ; c'est après coup seulement qu'apparaissent les liens. Vous pouvez seulement espérer qu'ils jouent un rôle dans votre avenir. L'essentiel est de croire en quelque chose -- votre destin, votre vie, votre karma, peu importe."
Steve Jobs


On reste parfois pantois devant les évènements de la vie, les petits et les grands, ceux qui nous contrarient, ceux qui nous épatent, ceux qui nous laissent sans voix, ceux qu'on ne comprend pas...
Après, il y a deux façons de les gérer : soit on ne se pose pas de questions, et on attend de voir la suite pour juger et agir, soit on se torture le cerveau à essayer de répondre à ces interrogations sans réponse possible...
Et puis, le temps passe... et découvre ses intentions avec de nouveaux développements qui sont conséquences de ces évènements qu'on n'avait pas envisagé comme ils sont arrivés...
Souvent, quand on accepte les choses telles qu'elles sont, sans vouloir par un effort d'imagination dérisoire tenter de se travestir la réalité, on s'aperçoit qu'ils deviennent porteurs de sens...

Ce sont parfois des petits riens... des contretemps, des "hasards", des sortes de "miracles" qu'aucune préméditation n'aurait même su envisager. Tantôt négatifs de prime abord, tantôt positifs, il est bien difficile de juger sur l'instant... Seul le recul du temps dicte sa loi pour nous faire réaliser qu'ils sont à la source du futur.
J'ai pris depuis quelques temps déjà, le parti d'accepter les choses comme elles se présentent, en essayant de me distancier de l'impact possible imaginable quand je ne comprends pas immédiatement le pourquoi des évènements... Et force est de constater que le sens finit par apparaitre, généralement au positif...

Ainsi, je n'ai jamais l'impression de perdre pied dans la maitrise de ma vie, puisque je ne lutte pas contre le courant, je me laisse porter, et utilise ces aléas de transport comme un moyen comme un autre d'aller vers demain... et c'est bien moins fatiguant que de ramer à contre sens pour revenir là où on croit avoir loupé le bon cap à prendre...
De la même façon que l'on dit que la peur n'évite pas le danger, l'angoisse et l'inquiétude ne changent rien au devenir des situations... Quitte à devoir s'inquiéter, autant le faire quand la réalité nous y oblige, cela ne sert à rien d'anticiper... quelque chose qui peut-être n'arrivera jamais...

Dans le "marre" de la vie, ce qu'on lit surtout, c'est une non acceptation de la réalité, un désir de vouloir changer le présent comme le passé dans le but de s'envisager un futur sur mesure qui collerait à notre goût de l'aventure...
Le "marre" de la vie, comme pour le café, on le récolte sur des ruminations d'évènements déjà passés qui nous laissent comme un goût amer dans leur conclusion...
On peut, en mettant tout à plat sur la table, essayer d'y lire ce qui chez nous, ne va pas, pour en être arrivé là... et y voir l'avenir aussi si on décide de ne plus se référer aux pourquoi, pour saisir tous les "pourquoi pas" qui nous arrivent en tête, quand on imagine les possibles avenirs à venir...

Des anecdotes circonstancielles m'ayant empêché de faire telle ou telle action projetée, j'en ai plein... comme vous tous si vous y réfléchissez un peu...
Rien n'arrive par hasard, surtout pas les choses imprévues et imprévisibles... de toutes, ce sont bien les plus significatives...
Comme pour tricoter un pull... Il faut bien commencer par monter les mailles... Et bien la vie a besoin de monter nos mailles aussi de temps en temps, pour négocier les augmentations et les motifs... Des fois ça gêne aux entournures si on n'a pas monté assez de mailles...

Oui... L'essentiel c'est de croire, et peu importe en quoi...
Pour ne jamais baisser les bras, mieux vaut encore apprendre à ne pas les lever au ciel pour demander pourquoi... Juste accepter... ...

 

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 23:33

 

" Les poches sous les yeux c'est franchement inutile : on ne peut rien mettre dedans ! "
Michèle Bernier

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 01:29

" Il est plus facile d'aimer les gens que de vive avec eux -- l'amour, c'est du rêve, la vie à deux, c'est du travail ! "
Barbet Schroeder


Pour faire un clin d'oeil... je crois que "les codes ont changé"...
On est devenus tellement exigeants face à la vie, et inversement aussi, que l'on n'est plus prêts à tous les compromis...
On ne veut plus risquer de passer à côté de soi... sans bien savoir toutefois ce que cela signifie...
On veut s'épanouir, se réaliser...
On veut la liberté et la compagnie, la vie à deux et l'indépendance...
Des contes de fées sans croire au merveilleux...
De l'amour pour toujours sans engagement pour demain...

La vie à deux n'implique pas systématiquement l'amour... ni l'amour, la vie à deux d'ailleurs...
Vivre quotidiennement aux côtés de quelqu'un sans tomber dans l'habitude établie, sans faire de concessions avec soi-même, sans jamais se poser de questions, sans jamais avoir envie d'un tête à tête solitaire avec son propre imaginaire...
Est-ce que ça existe ?...
Il faut sérieusement retrousser son cœur pour supporter tous les petits agacements de la vie commune, comme on retrousse ses manches pour être plus à l'aise aux durs labeurs...

"L'amour c'est du rêve"...
Non, l'amour n'est pas du rêve, il a une réalité que l'on ressent complètement, et ça le distingue du rêve.
On ne se réveille pas d'un amour... même si parfois on ouvre les yeux sur une réalité différente de celle à laquelle on croyait... Et on a toujours le choix de refermer les yeux, ou d'explorer la vie avec ce nouveau regard...

"La vie à deux, c'est du travail"...
Travail n'est pas le mot... La vie à deux, c'est surtout une foule de détails qui s'empilent les uns sur les autres. Plutôt que "travail", "œuvre" convient mieux...
Comme une œuvre dont on définit d'abord les grandes lignes, qu'ensuite on affine et peaufine... toujours à fleur de peau, avec son cœur comme moteur, ses rêves en bandoulière, et un fond de réalité en visière pour pas se laisser aveugler...

L'amour, c'est pas du rêve... c'est un rêve qu'on fait tous... en oubliant toujours qu'il n'est rien sans nous... que c'est notre volonté et notre implication qui lui donnent ses contours, ses espaces et ses magies... que nous "travaillons" à sa grandeur autant qu'à sa décadence par ce que nous faisons, disons, croyons, ressentons ou croyons ressentir...
Je n'ai aucune leçon, ni recette, ni conseil à donner... La seule conclusion à laquelle je suis arrivée, c'est qu'en amour, c'est chacun selon soi... et chacun pour soi, même quand on se tourne vers l'autre...

La vie en général, avec son lot de tracasserie et de fatigue, de contretemps et de doutes, de chaussettes sales et de factures à régler, n'est pas toujours un endroit idyllique dans lequel on a envie de s'abandonner...
Faire la part des choses, modérer ses humeurs, gérer ses priorités de vies, accepter sa responsabilité... sont des choses que l'on ne peut faire que soi-même...
Mêler amour et vie de tous les jours implique une ouverture double de soi : s'ouvrir soi-même à l'autre et accueillir aussi l'autre... Et pour faire un boulot pareil, il faut bien retrousser son cœur !...

La vie à deux ne va pas de soi...
Elle vient de soi et de l'autre, et va où les deux la mène en "doublé"...
Impossible de la jouer en "single", si on ne veut pas qu'elle se casse la gueule......

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 01:28

Extrait de :
" Petite philosophie pour ceux qui veulent atteindre le sommet de la montagne "
de Catherine Rambert


** Oser être seul contre tous...
" La sagesse consiste à exiger de soi davantage que des autres,
à prendre en charge ses désirs au lieu de se décharger sur autrui,
à écouter sa petite voix intérieure au lieu de se conformer à la masse,
à cheminer sur son propre chemin au lieu de suivre la route communément empruntée,
à vouloir aller plus haut quand d'autres préfèrent rester en bas.
La sagesse consiste aussi à avoir le courage d'être seul contre tous,
à la recherche de soi et de son propre épanouissement."


** Les vertus du travail...
" Mieux vaut s'astreindre à un supplément de travail que de sombrer dans la routine.
Le travail engendre l'énergie, la créativité, la confiance en soi, l'enthousiasme.
La routine annihile l'élan, la spontanéité, l'audace et la vitalité.
Le travail augmente l'estime de soi, la joie de vivre et la persévérance.
La routine fait le lit de la passivité et du défaitisme, quand l'action porte les projets et les idées nouvelles.
La routine est une mort lente.
Alors, agissons !"


** Vérifier que l'on est à sa place...
" Lorsque nous sommes en situation d'échec,
lorsque nous avons le sentiment de ne plus progresser, voire de régresser,
il faut se demander si on n'est pas sclérosé par la lassitude des tâches cent fois répétées.

Parfois, il faut oser remettre en cause notre activité, notre entourage ou nous-même,
lorsque notre vie ne répond plus à nos attentes profondes.
Cesser ainsi d'écouter la voix de la raison lorsque notre petite voix intérieure nous signale que nous ne sommes plus à notre place.
Rien n'est immuable,
nous avons le droit de vouloir autre chose,
le droit de changer, le droit de respirer un autre air...
Ainsi va la vie."


** Sans effort rien ne dure...
"Rien n'est définitivement acquis.
S'en souvenir quand on se surprend à être trop satisfait de soi."


Avec le printemps qui commence à s'annoncer... ça me redonne des envies d'escalade tiens !... ...

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 01:28

" Les choses qu'on ne nomme pas, n'existent pas vraiment."
Johanne Rigoulot


Poser des mots sur les choses nous aide à en éclairer le sens... sauf quand les mots ne trouvent pas d'équivalent...
Est-ce quand on ne sait pas exprimer ce qu'on ressent, ce ressenti n'existe pas ?...
Est-ce que quand les choses n'ont pas de nom, elles n'existent pas ?...
Est-ce que les silences lourds sont dénués d'existence puisque sans sens exprimé ?...
Est-ce qu'exprimer des idées, des concepts, des rêves... en fait une réalité ?...
Est-ce que dire ses désirs, leur donne la place d'exister ?...

Les choses qu'on ne nomme pas, peuvent très bien exister... Elles n'ont pas la même réalité que celles qui se disent, mais sont aussi présentes en nous...
Elles ont peut-être l'aspect un peu confus de ce que l'on ne perçoit pas clairement, parce que non définissables en des termes aisément compréhensibles et donc propices à être partagées...
Ce que l'on ne nomme pas peut se ressentir parfois bien mieux que ce que l'on nomme, parce que les mots ne sont pas au service des sensations, mais seulement au service de représentations que l'on peut en faire...
Il y a tout un tas de sensations qui perdent une partie de leur puissance quand elles passent par l'expression qui nomme. Quand on cherche les sensations les plus intenses qu'on a vécu et qu'on veut les partager, on se rend bien compte de la pauvreté du langage par rapport à notre palette de sensations...

Ce que l'on ne nomme pas vraiment peut être naturellement un moyen de ne pas regarder la vie en face, et de vouloir fermer les yeux en taisant ses mots, comme si le silence pouvait diluer la vie, comme si le silence pouvait acheter une bonne conscience...
Mensonge par omission, œillères en bandoulière, prison de déni ou pacte d'hypocrisie, les choses qui se cachent ont bien des masques, pour déguiser nos troubles et nos hésitations...
Mais au fond de nous, on sait toujours, quand ce que l'on tait est manœuvre de diversion ou bien manque de mots à l'expression...

Le langage des mots n'est pas communication à lui tout seul. Nous sommes des êtres profondément "communiquants", et les mots ne sont qu'une part de nos capacités d'échange et de partage.
Tout ramener à des définitions, des vocables et des dialogues, nous ampute de ce que l'on a de plus grand : nos émotions...
L'émotion est une langue qui ne s'apprend pas, chacun traduit les siennes comme il peut et tente d'apprendre celles des autres. La tâche est difficile, peu de règles, rien que des cas particuliers, et pas de dico référencé pour nous aider à décoder...

Il y a des phrases comme ça, qui semblent résumer à merveille des vérités satisfaisantes... et quand on les décortique, on voit bien que ce qu'elles nomment n'existent pas...
Alors, comment croire ensuite que le sens qu'elles donnent, est une vérité acceptable ?...

Existe toute chose que l'on sent exister...
Le reste n'est que rhétorique réductrice...
L'important c'est ce qu'on ressent, pas ce que l'on dit ressentir... ...

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 01:28

" Notre valeur ne s'estime ni à nos dons naturels, ni à notre physique, mais bien à ce que nous saurons faire du potentiel que nous avons tous en nous."
Catherine Rambert


On ne juge pas un peintre au nombre de tubes de peinture qu'il possède ni aux idées qu'il laisse germer dans son esprit, mais bien aux tableaux qu'il peint et qu'il expose aux regards...
On peut posséder beaucoup d'atouts, de compétences et de talents divers, tant qu'on les garde bien enfermés à l'intérieur de soi, ils ne représentent rien... C'est en les mettant à l'épreuve et en preuves qu'ils prennent leur véritable sens. Ainsi rien ne sert de se savoir potentiellement doué pour quoi que ce soit, si on ne fait rien de plus,que nourrir en soi, dans sa plus stricte intimité, des rêves dont on ne tente pas de les faire devenir réalité...

 

Notre valeur n'est reconnue par tous que par le jugements qui se superposent sur ce que l'on fait.
 On peut toutefois être conscient de posséder une valeur, c'est un préalable pour pouvoir l'exposer. En effet, on ne peut pas mettre en œuvre quelque chose dont on ignore l'existence. Quoique...

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 01:27

" La seule vraie tristesse est l'absence de désirs."
Charles Ferdinand Ramuz


Ce sont nos désirs, nos rêves,nos envies qui nous rendent vivants... parce qu'ils nous motivent, parce qu'ils nous donnent goût et foi en demain. Quand on poursuit un but, un objectif, le temps est un partenaire, une composante. Il n'est pas un obstacle, quand la motivation le talonne...
Mais quand on perd le désir, quand on n'a pas ou plus d'envies, le temps devient un espace infini et inutile qui s'étire devant nous sans qu'on sache quoi en faire...
Le regarder passer comme les vaches regardent passer les trains au bord des voies ferrées ?...
En mâchouillant notre vie à digérer, et en subissant les traites et les caprices du temps ?...
Quelle agonie !...

Tristesse est bien le mot juste pour définir cet état de l'être qui ne regarde plus vers l'avant. A quoi peut servir une vie qui ne sait pas à quoi se dédier, qui n'apprécie pas la vitalité qu'elle porte en elle ?...
La motivation est secondaire, parce qu'on ne peut se motiver qu'en fonction des désirs que l'on a... Sans désirs, sans point de focus, on ne peut pas trouver de force pour nous pousser, on peut même à l'inverse subir sa force d'inertie, qui fait sombrer plus avant encore dans la non-vie et la mélancolie...

Mais que peut-on bien faire pour faire naitre ou reparaitre des désirs que l'on ignore, que l'on n'arrive pas à définir, que l'on croit inexistants ?...

Il me semble que les deux points à considérer sont la confiance en soi et l'estime personnelle...
En effet, quand on développe un sentiment de confiance en soi, celui-ci inévitablement se reporte sur la vie, et permet de prendre les "risques" nécessaires pour atteindre ses buts.
L'estime de soi, quand elle trouve le juste milieu qui lui permet de reconnaitre sa valeur personnelle sans l'exagérer ni la rabaisser, permet un dialogue avec soi plus vrai et plus sincère, reposant sur des bases saines et constructives. On évalue bien les moyens dont on dispose, ses points forts et ses points faibles, et ce qui est bon et mauvais pour nous...
Quand on parvient à équilibrer ces deux points, on a déjà de meilleures bases pour gérer sa vie, ses envies et ses besoins...

La tristesse est souvent occasionnée par la vulnérabilité que l'on ressent. Quand on donne trop d'importance à cette vulnérabilité, naturellement cela empiète sur nos désirs... On n'ose plus désirer, on considère nos désirs beaucoup trop grands, beaucoup trop difficiles à concrétiser... On rentre dans une spirale de l'"A quoi bon ?", et on doute du sens de la vie même...
Il n'y a que nos désirs pour nous rendre vivants... L'espoir est une illusion, un concept inventé pour nous dédouaner de nos paralysies d'action... L'espoir ne fait rien, seules nos actions et nos pensées peuvent nous aider à matérialiser un avenir radieux...

La tristesse est toutefois quelque chose de naturel et normal face à des évènements difficiles de la vie, qui nous déstabilisent. Quand la tristesse est cette émotion douloureuse ressentie faisant suite à des évènements qui nous malmènent affectivement, elle est simple expression de notre humanité...
C'est quand la tristesse n'est pas due à des passages momentanément périlleux, mais bien le fruit d'une absence de perspective, qu'elle atteint le summun de la désolation, parce qu'il n'y a pas l'attente que la mauvaise passe se termine : la vie est toute entière, un mauvais jeu de rôles dans lequel on n'arrive pas à se positionner...

La sagesse bouddhiste dit que le bonheur c'est de ne rien désirer...
A l'inverse, je pense que le désir c'est tout... Désirer, c'est se projeter vers un avenir... ...

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 01:26

" L'amitié et l'amour sont souvent à la merci des circonstances, des absences, de l'éloignement."
Alfred Mousseau


d'où nous venons... et là nous sommes conduits...
Là où nous nous trouvons... et là où l'on se fuit...
Là où nous allons... et plus loin vers l'horizon...

Les circonstances... Les absences...
Les périodes de convalescence... Et celles de seconde chance...
L'éloignement... désiré ou imposé...
Subi ou béni... physique ou émotionnel... réel ou supposé...
L'amour et l'amitié y disent parfois "merci!"...
Sauf quand on les y remercie...

Aimer au-delà du temps... en restant dans le présent...
Comme un rêve d'infini qui dérive de l'utopie...
Cartes en main coupées par des coups de destin...
Qui hachent les demains comme rien...
Qui gâchent et qui font des taches...
Sur nos attaches...

A la merci des circonstances...
Comme un couperet qui tombe sur nos présences...
Qui permet par nos absences...
Des retrouvailles de pleine puissance...
Quand la force des liens terrasse l'éloignement...
Quand le sentiment se renforce de loin...
On ne redoute pas ces moments...

Ce ne sont ni les circonstances, ni les absences...
Qui creusent des distances...
La présence, bien mieux y réussit
Quand l'usure des jours emprisonne nos vies...
Dans des scènes rejouées sans arrêt...
Des morceaux de quotidiens qui tuent le plaisir
Des remake à n'en plus finir...
Des fois... on n'le sent pas... des fois on l'sait...

Bilboquet sentimental...
Valse aux je t'aime qui se font la malle...
Et qui reviennent...
S'enchainer au bout de leurs ficelles humaines...
Se poser là comme un retour obligé...
Et se renvoient en l'air...
Et se refont l'amour ou la guerre...
Au gré des circonstances... et des proximités...

Dans le va et vient de la vie, on va et on vient nous aussi... évidemment...
Notre vie, nos sentiments ne peuvent vivre eux aussi, que dans le mouvement... ...


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