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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 23:06


" Les philosophes sont plus anatomistes que médecins : ils dissèquent et ne guérissent pas."
Antoine Rivarol



La philosophie, du grec philo-sofia, que l'on traduit généralement par "amour de la sagesse" donnerait pour cadre d'étude, la recherche d'une certaine façon de vivre et plus particulièrement une recherche du bonheur et de la sagesse, sans pour autant prétendre pouvoir l'atteindre.
De nos jours, la philosophie se tient surtout dans un cadre de travail intellectuel de recherche, non obligatoirement lié à une façon d'être et de vivre. Ainsi, devient-elle théâtre de réflexion et de joutes verbales, sans pour autant détenir un statut de voie menant à la sagesse...

On assiste donc à des raisonnements sans fin, juxtapositions d'idées qui se font suite de façon logique, sans rien résoudre de la problématique de base posée au départ, mais explorant dans de nombreuses directions, des concepts moraux ou intellectuels... et ne donnant en définitive, après examen détaillé, aucune réponse permettant de fonder une opinion tranchée impossible à remettre en question...

Cette espace infini de la pensée, la libère d'un carcan strict, visant à faire admettre comme norme, les pérégrinations intellectuelles de quelques uns.
Toute thèse est réfutable, ou déclinable, pour peu que l'on y trouve matière à s'y investir plus amplement, et à se torturer le cerveau à inventer de nouvelles logiques de réflexions...

La philosophie permet ainsi de disséquer le monde, selon une recherche intellectuelle, dénuée de sentiments ressentis, mais obéissant à des postulats de départ, mis en exergue pour donner axes de recherche, vers de nouvelles idées et de nouveaux débats. La philosophie se veut débat d'idéees, plus que de convictions, recherche infinie d'absolus qui ne se prouveront jamais. Dépeçant le monde en éléments de réflexion pris isolément, qui donnent naissance à des théories fleuves ayant pour but d'éclairer différemment notre posture de recherche vers la sagesse...

La philosophie n'est pas science qui éveille l'inculte ou l'impie, mais bien microscope kaléidoscope, qui dévoile des facettes différentes d'un même monde, partagé par tous.
Elle ne guérit pas les insatisfaits, ni les anxieux, ni les boulimiques, ni personne... en distribuant baumes intellectuels et formules magiques éclairantes ; elle n'est que clé des champs, pour qui souhaite se promener les idées, hors du béton commun qui soutient nos pas quotidiens...

La philosophie ne soigne ni ne guérit, elle soutient la recherche de ceux qui souhaitent pousser plus loin, et tester leur force d'abstraction jusqu'aux limites supportées par cette stimulation cérébrale... Elle ne soigne ni ne guérit... mais peut-être qu'elle peut rendre fous, ceux qui, harponnés par ses théories, en oublient de vivre dans un monde réel, dans lequel plus que les concepts, ce sont les petits gestes de tous les jours, qui comptent...

La philosophie n'est pas une science exacte... Classée parmi le sciences humaines, elle s'est octroyée l'homme et le monde dans lequel il évolue, comme sphère d'intervention et d'investigation, s'élevant même jusqu'aux cîmes célestes, en remettant en cause l'existence d'une entité supérieure, qui surveillerait d'un oeil amusé, toutes ces causeries sans réelle importance, mais qui, néanmoins, lèvent parfois le voile, sur des tabous acceptés depuis trop longtemps, sans qu'on ait pris la peine, de s'interroger sur leur bien-fondé...

Les mots dissèquent les idées, et nous laissent des cicatrices de réflexion... dont les traces peuvent rester indélébiles, même si on perd le fil...

La philosophie ne guérit pas, certes... mais elle soutient la grandeur de l'homme, en lui faisant appréhender le fait, que le monde n'est que ce qu'il veut en voir
... et que cette vision-là, nous avons tous la possibilité de l'affiner selon nos envies, nos besoins et nos idées...

Alors... ça vous dit une petite remise en question par l'autopsie de nos concepts familiers ?...
...



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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 17:55


Il y a des mots... parfois... dont on aimerait n'avoir jamais eu, ne serait-ce que l'envie de les écrire. Des mots qui nous font trembler les mains rien que par leur dessin... qui alignent notre vie comme dans un mauvais destin...

Il y a des jours... parfois... dont on voudrait qu'ils ne se soient jamais levés. Des jours qui nous assombrissent le regard rien que par leur triste luminosité... qui confondent notre lumière dans une pâle morosité...

Il y a des gens... parfois... dont on préférerait ne les avoir jamais rencontrés. Des gens qui nous bousculent et nous malmènent rien que par leur existence... qui mettent en péril notre liberté de penser comme des voleurs de conscience...

Mais... la vie reste un jeu de "hasard" où la chance tourne à son rythme, loin des calculs et des manipulations hypocrites, et quand rien ne va plus... tout devient possible...


Il y a en nous... des forces... bien plus puissantes que toutes les armes de guerre réunies. Des forces qui nous font trouver les issues qui nous conviennent rien qu'en y croyant... qui nous guident infailliblement, pour notre bien... si l'on y consent...

Il y a en nous... un amour... inconditionnel, qui ne demande qu'à s'affirmer pour notre plus grand bonheur. Un amour de la vie qui peut nous prendre par la main pour nous faire pardonner... qui nous permet de savoir apprécier ce qui vaut la peine d'exister...

Il y a en nous... une ténacité... qu'on tend à oublier par peur ou par lassitude. Une ténacité à vivre dans la lumière, qui nous oblige à chercher le soleil même en pleine nuit... qui nous rend vivants parce qu'elle nous éblouit la vie...

Mais... la vie se joue trop souvent en égoïste, et l'on oublie qu'allumer chacun sa bougie, son feu de paille dans son coin, c'est bien... Toutefois, si on s'unissait, on pourrait faire un feu de joie bien plus beau...


Il y a des jours, des mots, des gens... des forces, de l'amour et une ténacité, qui constituent les ingrédients parfaits d'un monde plus beau, plus juste et plus grand... Mais, qui saura ordonner tout cela, en une recette magique pour faire du monde dans lequel on vit, un véritable repas de fête ?...


Il y a ... des jours... des mots... des gens... des forces... de l'amour... et la ténacité de vivre...

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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 15:24

Au premier regard, je l'ai su... comme une évidence...
Que l'on était faits l'un pour l'autre... en toute vraisemblance.
Il y a comme ça, des choses qui ne s'expliquent pas, des attirances ... sans préalable
Qui nous scotchent l'envie, avec un pouvoir incroyable.


J'étais venue là par hasard, dans la foule des curieux, perdre mes regards,
Sans aucun but avoué, sans aucun dessein projeté,
N'attendant rien ni personne, je ne cherchais rien... ni personne...
Emportée par le flot humain, je naviguais à vue sans le savoir, sur son chemin...

Je marchais et piétinais depuis des heures, à l'affût de tous les petits bonheurs,
Dont on croise la route à toute heure, sans guère se soucier de leur réelle valeur...
Je toisais rapidement et évaluais, tout ce que mes yeux embrassaient,
En un seul regard lancé très vite et à tout va... tout autour de moi...

Mon chemin fut stoppé tout près de lui, arrêté par d'autres envies...
De cet arrêt imposé je mis temps à profit, et chinais sincèrement sans à priori...
Puis je quittais l'endroit, sans regret ni souci, arrachée d'ici par le flot de la vie
Mais le destin a ce pouvoir étrange, de nous obliger à honorer certains challenges...

Forcée de revenir sur mes pas, et m'arrêtant à nouveau tout près de là
Soudain je l'aperçus tout à l'étroit... qui pourtant de loin, me tendait les bras
Comme une vieille connaissance que l'on reconnaît enfin, après une longue absence,
Je compris la chance qui se présentait... nos destins qui s'entremêlaient...

Je n'ai pas eu d'hésitation, tout en lui me plaisait... Tentation...
Résister à l'envie, c'est bon pour la raison ! mais les regrets d'après, nuisent à l'unisson...
Alors j'ai suivi mon instinct, et j'ai approché vers lui mes mains...
Comme deux moitiés que l'on reconstitue, nous nous sommes entendus...

Qu'il est donc agréable de reconnaître, quand la vie nous donne ses raisons d'être...
Ne pas essayer de détourner ses yeux... quand on se découvre le coeur joyeux...
Il était écrit que nous devions nous rencontrer... que j'allais être tentée...
Et puis... céder...

A ce petit tailleur pantalon Agnès B., qui m'attendait...
Et auquel, sans regret... j'ai ouvert mon porte-monnaie...


Sept 007, Saint Arnoud


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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 00:04


Il faisait beau
en ce dernier samedi de septembre, le soleil accompagnait de ses sourires un
automne qui commence... La foule était venue, nombreuse, fouiller les souvenirs et les greniers, de ceux qui désiraient, faire place nette dans leurs archives, et livrer en vrac tout leur fatras de bric à brac accumulé, au hasard de leurs destinées... et qu'ils étalaient, là, jeté au regard des badauds curieux, qui déambulaient, sans réel but, le long des stands...

Les stands semblaient s'étendre à l'infini
, se succédant l'un après l'autre, sans ordre ni logique, se démarquant juste par quelques espaces vacants entre deux étalages, entre deux cartons, entre deux univers... La diversité des étals alimentait la curiosité, les gens circulaient, l'oeil à l'affût, le regard laissé libre de se guider seul, avec cette étincelle presque enfantine, de celui ou celle, qui est sur le point de découvrir un trésor...


Assis sur des fauteuils de toile ou sur des sièges de fortune
, improvisés là pour la journée, les vendeurs veillaient sur leur stock, évaluant dans les yeux des passants, ceux auprès desquels ils avaient le plus de chance, de réaliser leur affaire... ou simplement d'entamer quelques mots d'une conversation, anodine, simple, mais qui leur débiterait quelques minutes sur le compte du temps qui restait encore d'ici la fin de la journée, ce temps, qui s'égrénait en minutes partagées avec des inconnus depuis le début de la matinée...


Les gens se pressaient les uns autour des autres, sans pourtant presser leur pas, chacun acceptant la règle du suivi général, appréciant dans ce mouvement de marche ralentie, la découverte sans cesse renouvelée, des exposants qui s'étaient massés là... Aucune impatience, le temps du trajet n'avait pas d'importance, seul s'appréciait la traversée, le chemin balisé que tout le monde suivait, sans en attendre rien d'autre, que le plaisir de fouiner et de chiner...

Les articles exposés variaient considérablement d'une table à l'autre
, d'un carton à un autre carton. Des livres, des vêtements, des jouets, des porcelaines, des meubles, des bibelots... Tout ce qui peut, par hasard, par envie ou par nécessité, s'acheter, se retrouvait là... perdu dans un amoncellement, dont il paraissait certain, que l'on ne pouvait pas tout distinguer d'une seule oeillade, même avisée et exercée...


Les objets, toutefois, s'étaient mis sur leur trente et un
pour la plupart : vêtements bien pliés, propres et repassés, offrant par leurs rangements, la vision du temps qui passe... pour nous tous, de la même façon. Les vêtements d'enfant tiennent le hit-parade de ce genre d'endroits, accompagnés de tout l'équipement qui se réfère à l'époque des biberons, et que l'on regarde, presque amusé, au souvenir que l'on a connu, de même, cet engouement du bien-être à tout prix et à tout va, pour nos bambins... qui ont grandi, eux aussi...


Les livres ont la magie de dévoiler un peu de la personnalité de celui qui les a déposé là. Ils éclairent un univers, donnent des indices sur la recherche de ceux qui les ont feuilleté avant, et ce qui jalonnent leur parcours... Ceux qui s'arrêtent, intéressés à ces cartons, savent ce qu'ils partagent, ceux qui les vendent savent aussi la valeur non monnayée de ces ouvrages...

On suit ainsi, sans s'en apercevoir, le cours de la vie de plein de gens...
On s'arrête sur des instants coups de coeur qu'ils ont eus, et que désormais on s'approprie, en saisissant l'affaire que l'on flaire... Et l'on échange plus que de l'argent contre un objet, on échange quelques mots, un sourire, et un peu de chaleur simple... comme une parenthèse au cours du temps... comme une brocante de vie, que l'on va archiver, nous aussi, dans nos mémoires ravivées par leurs vieux effets, qui perdaient couleur dans leurs vies...


Instants à saisir... Instants d'envies... Instants de vie... Gage tenu d'un temps qui s'est attardé...

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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 00:17


" Le désir d'échouer est manifeste, quand on accorde plus de temps aux choses futiles, qu'au travail dans lequel on excelle."
Dorothea Brande

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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 00:16


" Si je disposais de six heures pour abattre un arbre, je consacrerais les quatre premières à aiguiser ma hache."

Abraham Lincoln



Quand on sait parfaitement quel travail on a à accomplir, il est utile de s'y préparer afin de le mener à bien dans les meilleures conditions. Si les outils ou les moyens sont adéquats et optimisés au maximum, on gagnera bien évidemment en efficacité... Et l'efficacité assure le succès...

Il ne suffit pas de savoir où l'on va, il est bon de savoir aussi de quelle façon on compte y aller... Le but sans les moyens, reste un projet flou. Ainsi, une fois déterminé l'objectif, il faut se pencher à sa réalisation et aux outils par lesquels, celle-ci prendra forme. Ce n'est pas perte de temps que de préparer minutieusement son plan d'action, et de veiller à ce que les moyens utilisés soient idéalement adaptés à la situation...

La précipitation et la non préparation donnent souvent lieu à mauvaises appréciations de la situation. S'attarder à réfléchir dans un premier temps aux modalités, et dans un second à développer leur parfaite adéquation, se révèle un pronostic tout à fait juste, avant de se lancer. Car cette préparation, qu'elle soit physique ou psychologique est déjà partie de l'action à mener, dans la mesure où tout y est orienté vers le but défini...

Aiguiser sa hache durant les deux tiers du temps imparti plutôt que de tronçonner dans le vide, en faisant deux fois plus d'efforts qu'il n'en serait nécessaire, si l'instrument avait été convenablement affuté, n'est pas vain. On économise ainsi du temps à l'action proprement dite, en raccourcissant sa durée et en la substituant à une manière plus économique et efficace d'agir. L'économie d'action se gagne dans l'élaboration claire et précise du but, et de la définition des moyens qui s'y rapportent...
Rien ne sert d'enfoncer une porte, si on peut l'ouvrir avant...

Toutefois, il ne faut pas confondre, préparation de l'action juste, avec perte de temps et d'énergie à éluder le but et l'objectif, en se perdant en élucubrations et conjonctures, impropres à aboutir à quoi que ce soit de valable... Préparer le terrain et divaguer dans le vide ne font pas bonne paire...

Aiguiser sa hache, cela signifie aussi, posséder les capacités et les outils pour le faire, on n'aiguise pas sa hache en donnant des coups dans l'eau, on utilise pour ce faire, les instruments appropriés... Si les instruments d'affûtage ne sont pas susceptibles de donner un résultat satisfaisant, et ne visent pas à améliorer le tranchant de la hache, mieux vaut ne pas perdre ces heures, et s'attaquer directement au travail... car cette perte de temps non traduite en gain d'efficacité, pourrait alors se révéler d'autant plus nuisible qu'elle anéantirait définitivement les chances d'effectuer le travail dans les temps prévus...

Aiguiser sa hache... Affûter son tranchant... Optimiser l'outil... Economiser l'énergie...


Mais se pose-t-on la question de l'utilité de l'abattre en six heures cet arbre ?... ...


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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 00:05


Ils complètent très bien les "pensées justes et simples"... j'ignore aussi l'auteur...

"...
1°- Les gens sont déraisonnables, illogiques et égocentriques...

Aimez-les quand même !


2°- Si vous êtes désintéressé, les gens vous prêteront des motifs égoïstes et calculateurs...

Soyez désintéressé quand même !


3°- Si vous réussissez, vous gagnerez de faux amis et de vrais ennemis...

Réussissez quand même !


4°- Le bien que vous faites aujourd'hui sera oublié demain...

Faites le bien quand même !


5°- L'honnêteté et la franchise vous rendent vulnérable...

Soyez honnête et franc quand même !


6°- Ceux qui voient grands peuvent être anéantis par les esprits les plus mesquins...

Voyez grand quand même !


7°- Les gens aiment les petites gens mais préfèreront suivre les puissants...

Luttez pour les petites gens quand même !


8°- Ce que vous avez mis des années à bâtir, peut être détruit du jour au lendemain...

Bâtissez quand même !


9°- Les gens ont besoin d'être secourus, mais certains se retourneront contre vous si vous les aidez...

Aidez-les quand même !


10°- Si vous donnez au monde le meilleur de vous-même, vous risquez d'y laisser des plumes...

Donnez le meilleur quand même !

..."

Chacun son Dieu et ses croyances... Ces commandements-là valent pour Bible de l'Humain, non ?......


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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 23:50

"...

* Le monde n'a pas de sens, mais vous pouvez en donner un à votre vie.


* Ne restreignons pas notre vie en restreignant notre amour.


* Ceux qui agissent pour des motifs égoïstes accusent souvent les autres de faire de même.


* Le bien que vous faites passera peut-être inaperçu aux yeux des autres, mais pas aux vôtres.


* Votre personnalité et votre comportement sont plus importants que le souvenir que vous en laissez.


* Si vous voulez grandir, délivrez-vous de votre armure.


* Ce n'est pas en voyant petit que nous exprimons le meilleur de nous-mêmes, mais en voyant grand.


* Nous aimons bâtir des châteaux de sable, même s'ils ne durent pas. La joie réside dans l'acte de construire.


* Cela coûte cher de donner le meilleur de soi-même. Mais cela coûte encore plus cher de ne pas donner le meilleur de soi-même.


* Si vous ne donnez pas le meilleur de vous-même dans cette vie, pour quelle autre vie le réservez-vous ?


* Chacun de vos actes
est par essence achevé, car chacun de vos actes possède un sens intrinsèque.



* Vous donnerez d'autant plus de sens à votre vie que vous vous concentrerez sur les autres, et deviendrez partie intégrante d'un dessein plus grand que vous.

...." (source inconnue)


Est-ce que vous donnez le meilleur de vous-mêmes dans cette vie, ou bien l'épargnez-vous ? ......


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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 23:25


Quelques citations extraites du livre de Paulo Coehlo : "La cinquième montagne" (1998)

"...

Quand un homme marche vers son destin, il est bien souvent forcé de changer de direction. Parfois les circonstances extérieures sont les plus fortes, et il est obligé de se montrer lâche et de céder. Tout cela fait partie de l'apprentissage.


Personne ne peut perdre de vue ce qu'il désire. Même si, à certains moments, on croit que le monde et les autres sont lesplus forts. Le secret est le suivant : ne pas renoncer.


A certains moments nos vies connaissent des tribulations et nous nepouvons les éviter. Mais elles ont un motif (...)
C'est seulement une fois que nous les avons surmontées, que nous comprenons pourquoi elles sont survenues.


Tout homme a le droit de douter de sa tâche et d'y faillir de temps en temps.
La seule chose qu'il ne puisse faire, c'est l'oublier.
Celui qui ne doute pas de soi est indigne, car il a une confiance aveugle dans sa valeur et pêche par orgueil. Béni soit celui qui traverse des moments d'indécision.


Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons.

...."

André Gide conclura à ma place :
" Il est extrêmement rare que la montagne soit abrupte de tous côtés."


Doit-on considérer la vie comme une ascension qui nous élève socialement, ou spirituellement ? ...
...



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24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 23:23


" Quand deux personnes vivent ensemble, les concessions dites mutuelles, viennent presque toujours de la même personne."
Emile Coué


Vivre à deux semble être un défi permanent, qu'à l'heure actuelle de moins en moins de personnes arrivent à relever. En effet, la duréee de vie des couples se réduit d'années en années, le taux de divorce grandissant lui, de façon quasi exponentielle de décennies en décennies. La part des concessions et des compromis pour mener sereinement une vie à deux est importante, or nous vivons l'ère de "l'absolu", nous voulons tout, tout de suite et à moindre coût... Il ne faut alors pas s'étonner que le couple y perde son identité et son ciment...

Le couple n'est pas une entité qui s'autoproclame, mais bien la construction d'une entité nouvelle.
Si certaines règles régissant son fonctionnement se créent très vite, d'autres sont issues de longs débats. Ces débats qui visent à permettre au couple de s'établir sur des bases communes aux deux intéressés, ne se font pas toujours sans heurts, et nécessitent que chacune des deux parties exprime son point de vue, comprenne celui de l'autre, discute de la validité des arguments exposés de part et d'autre, et enfin tranche une position qui définira la règle commune reconnue...


C'est sur ce dernier point, là où l'on tranche, que cela fait mal souvent, même si ce mal n'est pas toujours immédiatement perçu. Naturellement pour trancher, il faut à un moment, donner l'avantage, même infime, à l'un des deux points de vue. C'est là que l'on peut parler de concession, pour celui des deux qui voit l'expression de son point de vue remise en question, et prise en compte seulement en partie...

Ces concessions, bien que nécessaires pour trouver un terrain commun d'accord possible, peuvent aussi être cession d'une partie de soi, en faveur de la communauté d'entité créée, d'où l'expression de "cession à la con". Car, si au départ, ces concessions se font par envie de négocier un fonctionnement harmonieux, elles peuvent aussi devenir routinières, et ne se manifester qu'à sens unique : l'une des deux parties devient alors moindrement décisionnaire dans l'établissement des règles...

Ce schéma, pour réducteur qu'il soit, se rencontre fréquemment.
On peut faire un parallèle avec les codes sociaux qui régissent les meutes dans le monde animal. Une fois les rôles établis, chacun prend une place particulière et attritrée, et ne peut la remettre en jeu que par une lutte de pouvoir...


Quand les concessions viennent toujours de la même personne, deux cas de figures se présentent : soit le couple, ainsi défini est convenablement accepté et fonctionne parfaitement, soit la partie qui se sent lésée finit par ressentir trop fortement cette "cession" de soi face à l'autre, et le couple se retrouve face à une crise...

Gérer les concessions, que l'on fait ou que l'on revendique, de façon entièrement égalitaire semble être en contradiction totale avec le sens même exprimé par ce mot
. Ne pas oublier toutefois, que le préfixe con-, du latin cum qui signifie avec, exprime l'adjonction, la simultanéité, le parallélisme, la réunion ou encore l'identité...


Peut-être faudrait-il inventer un
manuel à l'attention des couples sur les concessions? ... ...



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