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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 00:30

" Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé."
Lamartine (...???...???...)





Si l'on ne devait retenir que deux phrases de Lamartine, ce serait bien celle-ci, et...
"O Temps, suspend ton vol !"...
Ce que l'histoire est réductrice quand même !...
Pourquoi ces deux phrases traversent-elles ainsi le temps et les générations sans prendre de rides ?...
Eh bien, tout simplement, parce que l'amour et le temps qui passe, restent deux constantes interrogations chez l'être humain, qui ne peut avoir de réelle prise ni sur l'un ni sur l'autre...

Nous avons tous un jour, fait ce constat de l'absence qui de son vide, remplit tout notre espace intérieur, et change nos perceptions du monde extérieur.
Il n'y a guère d'explication à cet intense ressenti de désert que l'on perçoit autour de nous, quand on expérimente l'absence d'un être, avec lequel on partage un lien affectif fort, si ce n'est que ces liens tissent, malgré nous, notre trame de vie, qu'un être s'y dérobe, et cette maille absente, bouscule tout notre tricot, laissant comme un trou béant...

Le monde a beau changer, les technologies évoluer, les rêves se transformer, l'amour reste un des grands piliers de l'histoire de l'être humain. Toujours plus haut, toujours plus fort... mais toujours autant en recherche d'amour cependant...
Le besoin d'aimer ne peut être ni contraint, ni dominé, à peine peut-il être nié...
Et sa négation, est plus souvent imputable à la désillusion, ou au dépit, qu'à un véritable renoncement.

On peut tenter de raisonner ses inclinaisons naturelles, mais on ne peut jamais raisonner ses sensations.
Ainsi, cette sensation de manque peut-elle être, intellectuellement rationalisée, analysée, voire même balayée à coup d'arguments qui tiennent la route... cela n'empêchera pas de ressentir, au fond de soi, cette sorte de solitude de l'abandon, devant laquelle on se sent impuissant, puisqu'elle ne peut pas être vaincue par la fréquentation d'une autre compagnie...

Un seul être vous manque... et le temps suspend son vol...
Sur ces éternités de secondes et de minutes, qui prennent un temps fou à s'écouler,
Comme si nous tentions d'arrêter le temps, quand il n'est pas partagé avec ceux qui nous sont chers.
Avec celui ou celle dont on aspire à respirer le parfum, à sentir la chaleur, à caresser la peau...

Ce manque ressenti, n'est finalement que la sensation contraire à la plénitude éprouvée, quand on partage des moments forts dans l'intimité d'un monde réduit à deux...
Et dans lesquels... que la Terre continue de tourner, ou qu'elle s'arrête, n'a absolument aucune importance, pourvu qu'on vive l'instant présent...

En guise de conclusion... une citation :
"Aimer est un mot qu'il faut vivre." (C. Benoit)

Je pense que c'est la seule définition qu'il soit possible d'en donner... ...

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