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12 août 2007 7 12 /08 /août /2007 00:33


" Les hasards de notre vie nous ressemblent."

Elsa Triolet



Je ne vais pas revenir sur l'existence ou la non-existence du hasard, chacun se forgeant à ce sujet sa propre opinion. Le mot" hasard" en tous cas vient de l'arabe oriental az-zahr, et qui signifie en fait "inéluctable"...
Ce qui peut nous pousser à le réfléchir un peu différemment. Pour nous, occidentaux en tous cas, le hasard indique un concours de circonstances quand on se trouve dans une situation imprévue, dont on ne comprend pas la cause, où dont on ne peut pas mesurer les conséquences futures. En tous cas, il se génère une identité surtout basée sur les incertitudes de sa détermination et de ses effets.

Sortant de ces propos généralistes sur le hasard, on peut aussi le rapprocher de la "loi d'attraction", qui stipule que l'on attire à nous ce que l'on a besoin, au moment où l'on en a besoin.
Si l'on considère le déroulement de notre vie sous cet angle, il est beaucoup plus aisé d'accepter les évènements non immédiatement positifs qui peuvent survenir, dans l'attente de ce qu'ils généreront par la suite.

Si l'on s'attent au pire, on connait tous le dicton "un malheur ne vient jamais seul", on s'expose effectivement à rentrer dans une spirale de négativité qui nous amène immanquablement ce que l'on désire inconsciemment : poursuivre la spirale...

Mais si l'on reste ouvert à l'inattendu, et prêt à en tirer le meilleur, force est de constater, que chaque évènement déplaisant, retard, désagrément, etc... accepté en totalité pour ce qu'il est, n'est autre qu'une création de circonstances obligatoire pour mettre en place autre chose, le hasard change de couleur, et se voit attribuer une place de maître bâtisseur en aboutissement de tâches. Il devient le maître d'oeuvre d'une vie que l'on accepte enfin dans toute la dimension qui nous échappe aussi.

Nous avons trop tendance à n'utiliser que nos cinq sens physiques pour ressentir le monde : l'ouïe, la vue, le toucher, le goût et l'odorat.
Seulement appliquer ces principes-là nous prive de dimensions plus "spirituelles" qui nous sont difficiles d'accès parfois, mais qui sont surtout difficiles à expliquer et à rationnaliser. On a toujours une vision d'une situation, d'une personne ou d'un évènement, qui va au-delà de ces cinq sens. Une impression que l'on ressent et qui se dégage, que nous ne voulons pas toujours prendre en compte du fait qu'elle n'est pas clairement rationnalisable. Et si on s'y laisse entraîner, les portes de l'inéluctable nous invite au voyage... en première classe.

J'ai personnellement expérimenté ce phénomène depuis quelques temps, et je ne me lasse pas de savourer ces nouvelles couleurs qui percutent sans arrêt mon champ de vie.
 Elles m'ont permis des rencontres magiques, des nouvelles perspectives d'exploration, tant personnelles que "spirituelles". C'est un peu comme si je me faisais mon "Fort-Boyard", et que certaines personnes, certainement stratégiquement placées, me permettaient de gagner de nouvelles clés, pour essayer d'atteindre... peut-être mon "trésor" retenu quelque part...

Je ne sais pas si je réussirai, si je ramènerai le butin que j'espère, si je trouverais les indices pour déchiffrer le code d'accès, ou si les tigres auront raison de moi... Je ne sais pas si c'est l'essentiel non plus. Ce que je sais, c'est que ces nouvelles couleurs, elles sont bien plus belles que toutes les explications que l'on peut donner aux choses...

Et vous... Vous préférez quoi ? ... L'explication qui rassure ou la magie qui interpelle ? ...



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